Citations de Matthew Stover (49)
(...) On ne peut pas, on ne peut plus faire confiance aux Jedi. Car même les plus grands d'entre eux peuvent tout à coup... juste comme ça... craquer.
-Non, ça ne marchera tout simplement pas. Pas pour moi en tout cas.
-Comment ça?
-Je n'ai plus de commandes. Je ne peux foncer vers rien du tout.
-D'accord. Compris. Pas de problème.
-Pas de problème?
C'est alors que le chasseur d'Obi-Wan résonna comme s'il avait heurté un gong aussi grand que son vaisseau.
Obi-Wan, rudement secoué, se tordit la tête afin de voir l'autre chasseur juste au-dessus de sa queue. Au sens propre du terme : la gouverne principale gauche d'Anakin était à une largeur de main à peine des propulseurs subliminiques d'Obi-Wan.
Anakin lui était rentré dedans. Exprès.
Et il recommença.
CLANG.
-Qu'est-ce que tu fais?
-Je vous aide... fit la voix d'Anakin, calme, tendue, concentrée... À rectifier un peu votre trajectoire.
Obi-Wan secoua la tête. C'était rigoureusement impossible. Aucun autre pilote n'aurait tenté une chose pareille.
Mais, pour Anakin Skywalker, le ''rigoureusement impossible'' avait une fâcheuse tendance à n'être que ''difficile''.
Cloué au mur, à bout de souffle, à moitié assommé, Anakin se dit : Si ça continue comme ça, je vais devenir fou.
Il s'épousseta et braqua un regard courroucé sur Skywalker,qui se tenait à présent debout sur le balcon et le regardait d'en haut.
Dooku ne put soutenir son regard ; ce renversement de leurs positions de départ lui semblait étrangement dérangeant. Déboussolant.
Il y avait quelque chose d'étonnamment adéquat dans tout ça.
-Laisse-le, Anakin. Nous n'avons plus le temps, dit Palpatine, qui était en position précaire, suspense à la rambarde. Toute cette partie du bâtiment est à deux doigts de se détacher...
-Eh bien, nous partirons à la dérive tous ensemble.
Anakin jeta un coup d’œil au Chancelier Suprême, et à cet instant, il n'aima pas du tout cet homme.
Il était déjà à moitié Sith et il ne le savait même pas.
L'obscurité est généreuse.
Son premier cadeau est qu'elle masque tout : votre vrai usage dans le noir, sous votre peau, votre vrai coeur reste dans l'ombre, tout au fond. Mais ce que l'obscurité masque le plus, ce n'est pas votre vérité secrète ; c'est la vérité des autres.
L'obscurité vous protège de ce que vous ne voulez surtout pas connaitre.
Son deuxième cadeau consiste à vous maintenait dans une illusion rassurante : c'est la douce étreinte du rêve dans l'abandon de la nuit, la beauté que l'imagination donne à ce qui serait repoussant dans la lumière crue du plein jour. Mais le plus grand réconfort de l'obscurité est de vous faire croire qu'elle passera : que toute nuit amène un nouveau jour. Car, en réalité, c'est le jour qui est éphémère.
Le jour est une illusion.
-Obi-Wan, Attendez! Cria-t-il. R2-D2 est quelque part dans le coin. On ne peut pas l'abandonner.
-Il aura été détruit ou aspiré dans le vide.
Obi-Wan détourna les tirs des deux derniers droides emportés par le vent à travers les portes antisouffle défoncées. Obi-Wan raccrocha son sabre laser et parvint à atteindre une poignée située à côté d'Anakin.
-Nous n'avons pas le temps de le chercher. Je suis désolé, Anakin. Je sais tout ce qu'il représente pour toi.
Anakin sortit désespérément sont Comlink.
-R2 ! R2, viens !
L'obscurité du monde n'était jamais plus dangereuse que lorsqu'un Jedi la nourrissait de ses ténèbres intérieures.
Un mystère infinie la Force est, chuchota Yoda. Plus nous apprenons, plus nous découvrons combien nous n'en savons rien
L'amour est la réponse aux ténèbres.
You cannot understand courage, because you cannot understand fear.
L'instant lui parut s'étirer interminablement : une éternité s'écoulait entre chacun de ses battements de cœur ; lorsqu'ils attaquèrent, ce fut presque un soulagement.
L'homme fonça vers la porte.
Barra le suivit des yeux en soupirant, non sans esquisser un léger sourire. Rien ne lui rendait plus vite sa bonne humeur que de virer un connard; elle n'avait même pas eu besoin de lever la main sur lui, ni même de dégainer sa hache. La salle commune explosa en applaudissements. Elle se retourna et accueillit rires et vivats d'une gracieuse révérence.
- Voilà un homme, rétorqua Khépéru avec ravissement, qui a plus de cervelle dans son onzième doigt que sous sa calotte crânienne.
- Ce porc d'Idonosteus achète notre silence. (Barra)
Khépéru haussa les épaules.
- Je répète : et alors ?
Barra s'agrippa au rebord de la table, baissa la tête comme un taureau prêt à charger et s'efforça, en dépit de sa fureur, d'imprimer à sa voix un ton modéré. Elle ne comprenait que trop le point de vue de Khépéru. Ils étaient tous, même elle, étrangers à cette ville...
- Tu sais que tu es génial ? (Barra à Khépéru)
- Je me demandais quand tu t'en rendrais compte.
Bien que Leucas et moi ne fassions cause commune que depuis deux mois, nous formons une très bonne équipe, que l'arrivée de Khépéru a encore étoffée. Je ne me fie toujours pas beaucoup à lui (il est bien trop intelligent pour être honnête) mais Leucas est solide comme un roc (il n'est pas assez malin pour être déloyal et m'aide à faire marcher Khépéru au pas).
-Et puis il y a Aeona Cantor. Je ne suis pas amoureux d'elle : c'est la petite amie de Nick, point final. En plus, elle n'est pas mon genre. Trop caustique. Et je ne suis pas attiré par les rousses.
(Luke Skywalker)
[...] parce que Han -en dépit de ses activités militaires récentes- s'efforçait toujours, au moins en esprit, d'adhérer aux principes décrits dans le Credo du Contrebandier :
Ne jamais se battre quand on peut bluffer.
Ne jamais bluffer quand on peut fuir.
Ne jamais fuir ouvertement quand on peut s'éclipser discrètement.
Si personne ne sait que vous êtes là, vous avez gagnez.
Enfin, bon, ça, c'était la théorie.