AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Maud Ankaoua (805)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Kilomètre zéro

Un roman de la veine des "feel good", qui, comme les autres livres de ce type, ne présente que peu d'intérêt. On peut prendre du plaisir à lire ce genre de livres car il nous encourage à être plus positif, voir la vie du meilleur côté, dire non au stress et aux "exigences" quotidiennes. Je suis assez d'accord car c'est aussi ma façon de voir la vie. Quel est l'intérêt de courir pour prendre un métro parisien alors qu'il y en a un toutes les 2 minutes en moyenne ? En revanche, ma méthodologie suivie par ces livres, et particulièrement celui-ci, me gêne énormément, d'autant plus qu'il n'a aucun recul sur ce qui est avancé. Premièrement, quel est l'intérêt de situer l'action au Népal, ou tout autre lieu loin de l'Occident, pour avancer des préceptes bien occidentaux (retour aux sources et compagnie) ? Tout simplement pour vanter les "valeurs ancestrales et religieuses" (dixit p.120). Ah bon ? C'était mieux avant ? Juste pour rappel, si ces valeurs ancestrales et traditionnelles sont si merveilleuses, on devrait alors enlever le droit de s'exprimer en société aux femmes, les marier de force à 10 ans pour respecter la tradition, ne les autoriser qu'à faire le ménage et la cuisine, et à enfanter. Pas sûre que l'auteure dirait la même chose si elle avait pris dur recul sur ce qu'elle dit. Aucune des personnes de ces fameuses sociétés "exotiques", régie par des lois religieuses et traditionnelles, n'est heureuse. Elles ont appris à cultiver une forme de bonheur quotidien car elles n'ont pas le choix, sinon leur quotidien, écrasé par ses us et coutumes, serait un enfer. C'est très différent de ce qu'avance l'auteure, ou de qu'elle a cru voir superficiellement avec ses yeux d'occidentale partie à la rencontre des peuples autochtones. Et un discours qui rappelle furieusement le discours du "bon sauvage" (Diderot et compagnie). Les "enseignements" de ce livre relève de la foi (on y croit ou pas). Cela ne me dérange pas. Mais je suis dérangé quand on essaye de justifier des croyances ou qu'on prône des comportements insensés. Dire qu'on peut éviter un rhume juste parce qu'on a décidé d'être en bonne santé, c'est tout simplement dangereux car, non seulement c'est complètement faux, mais en plus nombre de personnes vont se dire que c'est vrai avec toutes les maladies. Essayer d'expliquer l'effet placebo "je vais mieux car je suis positif" (qui existe, c'est scientifiquement prouvé, mais c'est aussi scientifiquement non expliqué) par des arguments scientifiques mal compris est une aberration. Cela rejoint le créationnisme. Alors non, les atomes ne sont pas composés de vide. L'auteure n'a à priori pas du tout compris la notion d'orbitales électroniques: les électrons sont en mouvement perpétuel autour du noyau, ce qui fait qu'à un temps t, ils sont à une position précise, mais sur une durée, ils occupent tout l'espace. Il n'y a donc pas de vide dans un atome. Loin de là. Et non, la théorie des cordes n'a jamais été prouvée (elle est même remise en cause): d'après l'étude de la lumière, il a été supposé que d'autres corps seraient ondes et particules (et non pas que ondes, contrairement à ce que suppose l'auteure), mais cela n'a jamais été prouvée. Partir de ce postulat pour dire, en s'appuyant faussement et de façon honteuse sur des données scientifiques, que tout est onde et que les humains doivent vibrer en harmonie avec les ondes de la nature pour être heureux est l'exemple même d'une utilisation fausse et déformée de la science. Cette affirmation relève de la foi, inutile de s'appuyer faussement sur des données scientifiques pour inciter les gens à y adhérer. Dire qu'on est seul responsable de son bonheur n'est pas nouveau. Sartre l'a très bien expliqué avec sa philosophie existentialiste. Mais il est faux de dire qu'on est pleinement responsable de son bonheur et de ses actes. Les actes des autres et l'environnement social et économique peuvent nous empêcher d'atteindre le bonheur et nous empêcher d'agir. Ce qui rejoint la thèse de l'auteure disant qu'on est responsable de sa victimisation. Souvent, peut-être. Je dirai même oui, souvent. Mais nier qu'on peut être victime est une aberration (quid des attentats ? des meurtres ? des viols ? Les victimes choisissent rarement d'être heurtées par ces actes; elles sont victimes, elles ne se victimisent pas !) Dire qu'on doit tous être égaux, honnir les conflits, , ne pas être en colère, etc, est une utopie, qu'on retrouve dans certains discours politiques d'extrême gauche. Cela n'existe pas et n'existera jamais. L'homme est avant tout un animal social et il n'existe aucune société animale (ou végétale puisque c'est aussi à la mode), sans lutte, sans conflit, sans inégalités. J'insiste: il n'en existe pas une ! Et pour finir l'auteure n'est pas à un paradoxe près: Shanti, un des héros, incite l'héroïne Maêlle à aller voir le couple raciste car il faut être positif, ne pas être dans le conflit et aller vers ceux qui ne pensent pas comme nous, mais cela ne le gêne pas, deux jours après, de bouder et fuir Maêlle en refusant de lui parler car elle est en colère contre lui et qu'il ne veut pas perdre son temps.

Bref, une très longue critique pour inciter les lecteurs à prendre énormément de recul avec ces lectures "feel good" très à la mode, qui finalement sont des croyances du même type qu'une croyance religieuse, mais plus perfides car elles se donnent une belle image exotique et détournent des données scientifiques pour justifier ce qu'elles avancent.

Pour moi, "kilomètre zéro" est sans intérêt. Il y a des méthodes d'introspection qui sont nettement plus intéressantes (l'ikigaï par exemple).
Commenter  J’apprécie          38617
Kilomètre zéro

D'ordinaire j'ai comme qui dirait un sixième sens pour détecter les livres qui ne vont pas me plaire.



Sur ce coup-là d'ailleurs j'étais à deux doigts de me méfier, et puis Marie-Lolo me l'a collé sous le nez.



Marie-Lolo c'est quasi comme ma soeur et je ne peux rien lui refuser.



Par amitié pour Marie-Lolo donc, j'ai entamé "Kilomètre zéro".



Par respect pour Marie-Lolo je me suis ensuite farci l'intégralité de "Kilomètre zéro".





Bon.





Comment dire…





Pour faire court, si tu éludes le premier mot de son titre il te reste un indice assez précis concernant le niveau de ce bouquin.



Pour faire un peu plus long, sache déjà que "Kilomètre zéro" s'assimile à un guide de développement personnel sous forme de roman.

Alleeeez… un de plus, observeras-tu, avec raison.



Nonobstant je rejoins globalement le système de pensée qui a inspiré ce récit, ainsi que le message spirituel qu'il entend véhiculer. Mais bon sang de bonsoir de saperlipopette de p(biiip) de b(biiip) de m(biiiiip), Madame Ankaoua, était-il vraiment nécessaire de noyer vos préceptes de sagesse universelle dans cette inexorable daube ? Je pose la question.



Le style plus que besogneux, l'intrigue définitivement niaise, les clichés grotesques... j'ignore encore ce qui m'a le plus affligée.



Quoi que j'ai ma petite idée.



Les trois ?



C'est ça.



Et quand, par exemple, tu t'esclaffes au beau milieu d'une étreinte torride entre Maëlle-super-godiche et son bogoss-aventurier-transalpin, tu te dis comme ça qu'il y a peut-être un léger souci d'adéquation quant à l'effet recherché.

En passant je te suggère la lecture des quelques lignes en question (page 306 de l'édition poche, ne me remercie pas), tu y découvriras une scène de cu[ parmi les plus indigentes de toute l'histoire de la littérature de gare :

« Mon bas-ventre hurlait de désir » nous confie, entre autres, l'héroïne en un gracieux élan de lyrisme tantrique.

Reconnais que là, ça touche au mystique.





Alors des fois que tu poserais la question, Marie-Lolo et moi on se dit tout, donc oui, je lui ai avoué ma consternation quant à ce bouquin, ainsi que tout le bien que je n'en ai pas pensé.



Et aussi oui, promis, on n'est pas fâchées.




Lien : HTTP://MINIMALYKS.TUMBLR.COM/
Commenter  J’apprécie          25228
Respire !

Ma femme a adoré ce roman. J'aurais dû me méfier.



Son argumentaire : un livre qui se lit bien, qui fait du bien car il fait réfléchir sur soi-même et sur sa vie et qui fait verser une petite larme à la fin.



Tous les ingrédients du roman à l'eau de rosiers qui pique les doigts quand on y touche. Alors pourquoi diable me suis-je lancé dans ce livre alors que j'ai une pile d'autres bouquins à lire ?



Je ne sais pas.



Peut-être que la morosité ambiante est propice aux romans feel good ? Peut-être que les 4,2 étoiles sur babelio m'ont influencé ? Peut-être qu'après 15 ans de vie commune, l'amour rend toujours aveugle ?



Toujours est-il que Malo, ses collègues de travail et sa femme de ménage Phueng ne m'ont non seulement pas pompé une larme, mais m'ont surtout fait rire tant l'histoire de base est tirée par les cheveux et les rebondissements prévisibles.



La légende dit que le scénario aurait été retenu pour le prochain épisode de Camping Paradis.



Malo, un brillant manager et jeune homme célibataire séduisant (déjà c'est louche) un peu type Keanu Reeves est envoyé en Thaïlande, pour tenter de redresser une entreprise en détresse que le PDG, ivrogne notoire, est en train de faire couler. Mais Malo, sous ses airs de garçon parfait, est malheureux et se pose plein de questions sur sa vie, ses choix de vie. Notamment, il n'a pas supporté de trouver sa copine au lit avec un autre homme, ce qui l'a définitivement convaincu d'aller terminer ses études aux États-Unis. Mais Malo a reçu une mauvaise nouvelle... Il est gravement malade et n'a plus que quelques mois à vivre.



Tout ça pour dire que Malo est triste. Tellement triste qu'il décide d'en finir et de se tirer une balle dans la tête dans son bureau de Bangkok.



Mais tout ne se passe pas comme prévu car un petit bout vieille femme, Josephine ange gardien, surnommée Phueng dans ce roman, et femme de ménage de son état, entre alors dans son bureau (et dans sa vie) pour le convaincre que tout n'est pas foutu.



Mais Phueng n'est pas que technicienne de surface (c'est comme ça qu'on dit de nos jours, apparemment). Elle est aussi coach de life et docteur (docteur.e, mon dieu que c'est moche, cette écriture inclusive) es-citations philosophiques, un peu comme celles qui fleurissent partout sur les fils d'actualité Facebook comme une évidence atemporelle.



Et ce petit bout de femme va transformer en 30 jours de temps non seulement la vie de Malo mais aussi de toute l'entreprise et de plusieurs de ses différents salariés.



Donc si vous aussi, comme Oscar Wilde, vous pensez que la vraie valeur d'un homme réside, non pas dans ce qu'il a, mais dans ce qu'il est, lisez ce livre.



Si vous êtes de l'avis de Gandhi (comme dans tous les pays, on s'amuse on pleure, on rit, les méchants et les gentils tout ça) et que vous pensez qu'il ne faut pas blâmer la vie si on vit un moment difficile car on est juste en train de devenir plus fort, lisez ce livre.



Si comme Voltaire vous estimez que le bonheur, c'est la seule chose que l'on peut donner sans l'avoir et que c'est en le donnant qu'on l'acquiert, lisez ce livre.



Si vous aimez les films de Noël, si les noms de Guillaume Musso et Anna Gavalda vous disent quelque chose, alors ce roman est fait pour vous.



Sinon, lisez le quand même, c'est toujours mieux que de perdre son temps devant les Marseillais contre les Chtis.



scob
Commenter  J’apprécie          1397
Kilomètre zéro

Vous trouverez dans cet ouvrage une véritable bulle d’oxygène à savourer dans notre vie tumultueuse/stressante/chargée… (choisir le terme approprié !).

On assiste à un voyage initiatique, prétexte pour nous donner des pistes de réflexion pour améliorer notre mode de vie.

Les conseils énoncés nous semblent évidents. Toutefois on se rend vite compte que notre vie quotidienne nous en éloigne.

Comme Maëlle, on s’interroge sur nous-mêmes, nos désirs et le moyen de les atteindre. Je pense sincèrement que ce roman change notre perception de la vie.



Au-delà de ça, c’est une mine d’information sur des sujets comme le bouddhisme ou la méditation. Les descriptions et les explications sont certes peut-être un trop présentes par moments.

De plus, j’adhère assez au postulat de départ, qui est de contourner l’industrie pharmaceutique par le biais d’une approche plus naturelle.



Moi qui suis plutôt du genre boulimique en termes de lecture, j’ai eu besoin de faire une petite pause livresque après celui-ci afin de le savourer plus longtemps et de m’imprégner des conseils donnés.

Je conseille donc ce roman, pour soi-même ou pour offrir à qui l’on veut du bien : chacun retiendra ce qui l’intéressera, quoi qu’il en soit c’est une lecture agréable et apaisante.

Commenter  J’apprécie          1086
Kilomètre zéro

Dès le premier chapitre, on entre dans le vif du sujet, les bases de l'histoire sont posées. Et dès le deuxième chapitre, nous avons décollé et atterris à l'autre bout du monde.

Ce livre n'est pas un guide touristique, mais une ode au voyage. Un voyage intérieur et personnel pour se retrouver, s'ouvrir au monde qui nous entoure, changer notre vision et notre rapport au monde qui nous entoure.

C'est un roman que j'ai beaucoup aimé, j'ai d'ailleurs noté quelques passages qui m'ont beaucoup plus. De simples phrases ou un passage un peu plus long, mais que je relirais dès que le besoin se fera ressentir.

Une histoire que je recommande fortement, et d'autant plus si l'on se pose des questions sur notre vie, si des choix doivent être pris.. Il se pourrait que des éléments de réponse s'y trouve.
Commenter  J’apprécie          860
Kilomètre zéro

En commençant le livre, je ne savais pas trop bien dans quoi je m'aventurais.

Maëlle, la narratrice vit une vie trépidante à Paris. Directrice financière, elle n'a pas beaucoup de temps pour penser à elle mais tout roule.

Romane, sa grande amie, médecin, l'appelle urgemment. Elle lui donne rendez-vous à l'institut Pasteur. Jusque là, rien d'anormal pour un médecin.

C'est là que Mäelle va recevoir un énorme choc. Elle a un grand sens de l'amitié et va écouter la requête de son amie. Celle-ci lui demande de se rendre au Népal et de lui ramener un livret qui va changer le sens de sa vie.

Maëlle, bien que réticente s'envole pour le Népal. Alors qu'elle croit y rester quelques jours, elle va y vivre la plus grande aventure de sa vie : la quête de sa personne , de la vérité de sa personne.

La question est de savoir si elle va réussir à ramener à son amie ce qu'elle lui a demandé et si cela va se vérifier efficace.

Les rencontres tout au long du livre sont bouleversantes, les épreuves physiques dans les montagnes des Anapurnas sont éprouvantes.

Ce qui m'a dérangée, c'est la théorie, les leçons données tout au long de ma lecture. Je suis d'ailleurs passée en lecture rapide dans certains extraits. Je crois qu'avec vingt ans de moins, j'aurais accordé beaucoup plus d'importance à cette lecture car ma vie quotidienne me fatiguait un peu.

Arrivée à la quarantaine, je lisais beaucoup d'ouvrages sur le boudhisme. J'étais bien convaincue par cette philosophie au début et puis je n'en ai gardé que quelques bribes. J'ai préféré garder ma spontanéité dans mes rapports avec les autres. le film que j'avais vu avec un enfant qui serait prédestiné à devenir moine boudhiste m'avait fait prendre des distances.

J'ai ressenti le livre comme une suite de leçons données au lecteur ou à la lectrice et cela m'a bien dérangée même si le rappel à la recherche de sa vraie personne est essentielle.

Les vrais acteurs de notre vie, c'est nous mais bien sûr avec une ouverture d'esprit et une réflexion nécessaires que le livre de Maud Ankaoua peut apporter.

Commenter  J’apprécie          710
Plus jamais sans moi

Constance est une brillante avocate qui est montée de sa Provence natale pour Paris, et aussi pour Lucas.



Mais sa situation n'est pas idéale pour autant. Car Lucas est marié. De promesses en promesses, elle attend qu'il divorce pour pouvoir vivre son idylle au grand jour.



A force de frustration, elle ressent le besoin de se prouver qu'elle est capable de mieux, mais n'imagine cependant pas de le quitter, malgré les conseils réguliers de ses amis.



Alors c'est dans le travail qu'elle envisage ce changement.

En postulant comme associée d'un cabinet d'avocats prestigieux. Elle n'aurait cependant pu deviner que sa période d'essai ressemblerait à une épreuve : marcher sur le chemin de Compostelle.

Alors que Lucas doutait de sa capacité à être embauchée et davantage encore qu'elle puisse accéder à un poste d'associée, elle est décidée à lui prouver qu'il avait tort et qu'elle en est capable.



A mon avis :

Le message porté par ce livre, tourne autour de l'amour de soi. Evidemment pas de manière narcissique, mais plutôt par l'acceptation de ce que l'on est profondément, le bonheur ne pouvant venir que de l'intérieur.



C'est formidable ce message.



Même s'il est devenu un lieu commun à force d'être rabâché de livre en livre, il est bien entendu important pour tous ceux qui ne l'ont pas encore intégré dans leur quotidien.



Et ce serait effectivement formidable si on n'était pas obligé de se farcir, pour meubler, les niaiseries et les improbabilités que l'on rencontre assez souvent dans ce type d'ouvrage et qui, une fois encore, nous sont servies à l'excès, voire jusqu'à l'écoeurement.



Il aurait ainsi très bien pu s'appeler "Oui-Oui sur le chemin de Compostelle" tellement il est cousu de fil blanc, prévisible, improbable et naïf.

Oui, bien sûr il faut bien enrober cette unique idée (ne pas avoir peur de la solitude et apprendre à s'aimer) par une histoire, sauf à réduire ce bouquin à un livre de 3 pages, sans doute difficilement commercialisable.

Alors il vous faudra supporter que notre héroïne s'acharne à ne pas voir l'évidence sur sa relation avec Lucas et qu'elle nous bassine avec ça durant une bonne partie du récit.

Il vous faudra aussi accepter que ce chemin de Compostelle soit empli de philosophes qui n'attendent que de croiser Constance pour lui faire un cours de philo, en parlant comme des bouquins, et en ayant réponse à toutes les questions, tellement à propos et tellement utiles à la compréhension des idées par les béotiens que nous sommes.

Même le chien est parfait... tellement intelligent et compréhensif...

Je sais bien qu'un certain nombre de lecteurs (plutôt des lectrices d'ailleurs) vont néanmoins trouver ce livre très plaisant et bien construit, pour amener cette idée fondamentale et faire passer ce message dans notre propre intérêt.



Mais à force de parcourir des récits de ce type et de lire les critiques et avis qui s'y rapportent, je fais le constat qu'il s'adresse plutôt à la gent féminine, dont les avis sont plus souvent positifs. Rien de mal à cela, c'est un constat.



Alors s'il y a une idée de plus que l'on peut retirer de cette lecture, c'est sans doute qu'il existe certains livres qui plaisent davantage aux femmes et d'autres aux hommes.



Ah ! je savais bien qu'il avait quelque chose à dire ce bouquin !





Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures, sur mon blog :

https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
Commenter  J’apprécie          656
Respire !

Malo est un homme perdu: Abandonné par tous ceux qu'il aime et prêt à mettre fin à ses jours suite à l'annonce d'une maladie. C'est au moment où il est au plus bas qu'il fera les rencontres qui vont marquer sa vie. Ce livre m'a fait un bien fou ! J'ai relu certains passages de nombreuses fois pour m'en imprégner. Un joli coup de coeur qui apporte un sacré shoot d'optimisme et de bien-être. Je ne suis pourtant pas cliente des livres de développement personnel mais celui-ci est romancé et donc très agréable à lire. Je recommande ++++ à tous ceux qui ont des blessures du passé, ceux qui veulent réapprendre à vivre sereinement, ceux qui sont noyés par les contraintes de leur carrière ou de leur vie trop morne. Une bulle de bonheur en 260 pages
Commenter  J’apprécie          650
Kilomètre zéro

J'avais reçu une proposition pour rencontrer Maud Ankaoua à Babelio,



Le destin en a voulu autrement,



Nos regards se sont croisés lors d'une séance de dédicace

Comme le dit Paul Eluard, « il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous »



J'ai senti quelque chose de spécial dans cette rencontre,

Beaucoup de générosité…puis autre chose sans pouvoir le définir sur l'instant, comme si elle m'incitait à faire partie du voyage…



Revenons au sujet du livre :



Maëlle est une femme d'affaire qui n'a pas le temps de ronronner. Sa meilleure amie, Romane atteinte d'un cancer lui demande de relever un défi : aller à Katmandou à sa place pour rechercher un mystérieux manuscrit, recelant une méthode ancestrale népalaise prometteuse de guérison.



Son amie est dubitative face à l'argumentation de Romane cela lui semble surréaliste, mais elle ne peut rien lui refuser….



Alors j'ai accepté aussi de faire partie du convoi !



Kilomètre zéro est un voyage initiatique vers la réconciliation avec soi pour être en harmonie avec les autres et Maud Ankaoua a les mots pour le dire. Elle incite à sortir de notre prison psychologique par le truchement de l'altérité, ce qui rend notre fardeau léger.



L'auteur tout au long de son récit nous incite à baisser la garde afin d'abolir nos peurs pour contrer l'égo.



Un roman introspectif, tenace, déterminé, porteur de cordages d'amour



Et ce n'est pas que des mots….



C'est vrai, je l'ai vu



Merci Maud

Commenter  J’apprécie          658
Kilomètre zéro

Cet ouvrage m'a été prêté par une lectrice de la médiathèque dans laquelle je travaille et je comprends maintenant pourquoi. Seuls celles et ceux qui liront cet ouvrage jusqu'à la toute dernière page sauront pourquoi mais pour les autres, afin qu'ils ne se sentent pas trop frustrés, s'agit qu'il s'agit d'une question de bienveillance et de preuve d'amitié.



Notre héroïne, Maëlle, est une jeune femme de trente -quatre ans qui a admirablement bien réussi dans la vie sur le plan professionnel mais est-elle heureuse pour autant ? Elle le croyait jusqu'à présent tant son travail occupait l'essentiel de ses journées au point où elle en est venue, sans s'en rendre compte, à se perdre elle-même. Lorsque son amie de toujours, Romane, qui se bat depuis plusieurs mois dans l'obscurité et dans la plus grande pudeur contre un cancer du sein, lui demande de se rendre au Népal pour elle afin de récupérer un précieux manuscrit qui pourrait changer sa vie, le premier réflexe de Maëlle est d'abord de refuser sous prétexte qu'elle ne pet pas laisser ses précieux collaborateurs en plan comme cela et ne peux pas se permettre de s'absenter de son travail et pourtant, elle finit par céder...Commence alors pour notre protagoniste un voyage en plein cœur de l'Himalaya très éprouvant à la fois sur le plan physique que sur le plan émotionnel et psychologique. Je dirais même que c'est ce dernier voyage, celui que l'on effectue au travers de soi-même, qui va être le plus déstabilisant pour elle, et aussi bien pour le lecteur d'ailleurs car toutes ses prétendues croyances vont être remises en cause.

Au cours de sa route, elle va faire de rencontres bienveillantes, croisant des personnes qui vont l'amener à réfléchir sur le sens profond de la vie et à sur ce qui nous relie aux autres.



Je vous avoue que par moments, j'ai été un peu agacée par le même genre de phrases clichés qui reviennent systématiquement dans les livres de développement personnel (d'où le fait que je n'ai pas mis la note maximale à cet ouvrage) mais, toujours dans un esprit bienveillant, je me suis dit que j'irai jusqu'au bout de cette lecture avant d'y porter mon jugement définitif et au final, j'ai bien fait et ne regrette rien car c'est toujours bien d'avoir une piqûre de rappel de temps à autres ! Une lecture rafraîchissante que je ne peux que vous recommander en cette période anxiogène car cela fait beaucoup de bien, je dois le reconnaître !
Commenter  J’apprécie          580
Kilomètre zéro

Maëlle, jeune manager à haut potentiel, totalement submergée par son travail se met en quête de grimper l'Himalaya pour sauver sa meilleure amie. Elle y trouvera un guide spirituel et le chemin vers des vérités qui la feront vaciller. Un roman extrêmement bien documenté qui fait rêver. Le Nepal y est superbement décrit et donne envie de prendre l'avion immédiatement. Toutefois je me suis perdue à plusieurs reprises dans certaines explications qui n'ont pas résonnées en moi. Mais les grandes lignes ont déclenché des remises en questions du coup je pense que l'objectif est clairement atteint. J'ai préféré Respire de Maud Ankaoua, à mon sens plus accessible. Mais je suis ravie d'avoir découvert ce livre qui amène à réfléchir à des états émotionnels différents.
Commenter  J’apprécie          550
Kilomètre zéro

J'avais vu sur internet l'engouement pour ce livre, mais je n'avais pas vraiment lu les critiques ou les résumés. Lorsque j'ai rencontré Maud Ankaoua lors d'un salon aux livres, je me suis dit que ce serait sympa d'avoir un livre dédicacé d'elle.

Finalement, le livre a dormi pendant presque 2 ans dans ma bibliothèque et je l'ai pris en mains parce qu'il correspond à plusieurs items des challenges auxquels je participe.



Je m'attendais à un récit de voyage, mais rapidement j'étais déçue par les leçons de morale dans quasiment chaque paragraphe. C'est lassant, pénible et je trouve le personnage de Maëlle niait.



En fait elle va faire le voyage sur demande d'une amie, Romane, atteinte d'un cancer. Pendant ce voyage elle va faire la rencontre d'un guide spirituel qui va l'enseigner de voir les choses d'une manière positive pour se sentir mieux ainsi... Maëlle une râleuse parisienne qui pense être indispensable à son boulot, mais ce qu'elle n'avait pas encore compris c'est que personne est indispensable. Pas besoin d'avoir un guide spirituel pour cela.



Je m'attendais à un récit de voyage au Népal et je me suis retrouvée avec un genre de guide sur le développement personnel sous forme d'un roman... J'avais déjà lu ce même genre de "roman" où une bonne femme apprend que sa deuxième vie commence lorsqu'elle s'aperçoit qu'elle n'a qu'une seule...



Ce livre est soporifique à souhait, la preuve est que je me suis endormie à plusieurs reprises le livre dans la main.



Je ne me ferai pas avoir une troisième fois!



Challenge Multi-défis

Challenge ABC

Challenge Plumes Féminines
Commenter  J’apprécie          535
Kilomètre zéro

A travers son personnage de Maëlle, qui selon ses dires représente 95% d’elle-même, Maud Ankaoua nous fait partager ce qui a bouleversé sa vie.

A travers une écriture agréable, authentique, facile à lire, elle nous transmet sa découverte de l’épouvantable diablerie de notre ego.

L’ego, ce double de nous-mêmes qui nous dirige depuis que nous avons fermé la porte de notre cœur, c'est-à-dire quelques semaines après notre naissance.

L’ego qui nous fait perdre toute notion de « l’ici et maintenant » nous plongeant dans les affres des regrets liés au passé et de l’angoisse liée à l’avenir.

L’ego qui nous aveugle et nous cache la simple réalité de l’Un

Alors, oui, elle nous donne des tuyaux pour faire taire cet ego et atteindre ce qu’elle nomme l’état d’Amour qui se confond avec l’état de bonheur.

Et elle a parfaitement raison dans ses explications. Il existe de nombreux moyens d’y arriver ; ceux qu’elle nous expose ont le mérite d’être à la portée de tout le monde.

Ce qui m’a réjouit dans cette lecture c’est que j’ai assisté à « l’éveil » d’une femme à la pensée bouddhique. S’en rend-elle compte ou pas, je ne sais pas. Le mot n’est jamais prononcé et cela importe peu.

Comme le disait André Gide : « Toutes choses sont dites déjà; mais comme personne n’écoute, il faut toujours recommencer. »

Et c’est très bien ainsi car cette auteure charismatique, au cœur véritablement offert, sensibilise tout un lectorat jeune et ouvert à cette pensée et qui n’aurait jamais ouvert, je suppose, un traité philosophique et plus ou moins obscure.

Un livre feel good certes, mais pas que….

Commenter  J’apprécie          432
Kilomètre zéro

La couverture avait tout pour me plaire. La quatrième de couverture aussi.

Mais...

Dès les premières pages, je me suis dit. Mais qu'est-ce que ce machin là. Je suis quand même allée jusqu'à la page 50, car je me donne toujours ce délai.

Mais...

Impossible de croire à cette histoire, de me projeter à la place de Maëlle.

Bref, une déception. Pas pour moi ce truc, passons vite, vite, vite à autre chose.
Commenter  J’apprécie          410
Kilomètre zéro

Ce livre m'avait été recommandé par une collègue comme une "chouette histoire". J'ai lu la 4ème qui m'a laissé croire à un roman.

Mauvaise pioche, ce n'est pas un roman dont la "chouette histoire" pourrait nous emmener sur les routes du Népal mais un pseudo-roman de développement personnel rempli de leçons et d'expériences aussi peu vraisemblables les unes que les autres.

Mais je suis allée jusqu'au bout. Un exploit car s'il y a bien un genre que je laisse tomber rapidement c'est le peu-importe-l'histoire-tant-que-je-colle-mes-petits-outils. Outils qui sont, soit dit en passant, prouvés comme étant peu efficaces, bien qu'ils en donnent l'illusion.

J'ai donc tout lu. Souvent en levant les yeux au ciel, parfois en étant agacée mais aussi parce que ce n'est pas mal écrit. L'auteure a tenté de construire un récit plausible où les lecons s'intègrent dans la trame, ce qui vaut pour moi une étoile.

Alors même si ce "roman" est rempli de neuromythes (comme celui du cerveau droit/cerveau gauche 😞), de stupides conceptions marketing (comme le loi de l'attraction 🙄), il se laisse lire.

Mais je garde toutefois un goût amer comme dans tous les livres de développement personnel que je trouve particulièrement culpabilisant et bourrés de clichés :

1 - si toi lecteur tu ne vas pas bien, c'est uniquement de ta faute. Il te suffit de penser positivement pour être heureux !

2 - nous sommes tous de pauvres petits occidentaux qui ne pensons qu'au matériel et à l'argent ! A croire que l'extrême pauvreté permettrait de trouver la voie (en attendant, la pseudo littérature de développement personnel rapporte plus de chiffre d'affaires que n'importe quelle autre catégorie)...

Bref, je m'énerve toute seule (mon ego, sûrement 😉).

Je ne doute pas que certains coachs et thérapeutes font très bien leur travail et qu'ils sont nécessaires pour prendre du recul. La confrontation a ses peurs, ses frustrations et autres blocages est un travail essentiel pour se sentir mieux dans sa peau. Mais c'est du travail et ça ne se fait pas seul, en lisant quelques bouquins. Changer de vie en une semaine, après un voyage et quelques heures de discussion autour d'un thé, c'est un fantasme, ça n'existe pas et ça ne fait que culpabiliser le lecteur qui ne peut que terminer cette lecture en se disant qu'il n'est juste pas à la hauteur puisque pour lui "ça ne marche pas".

Alors, cher lecteur, si tu cherches à être heureux, sache que le bonheur n'existe pas, tout du moins pas dans cette littérature. Et si tu cherches à pouvoir le trouver dans des petites choses ou des petits moments, prend le temps d'en discuter avec un professionnel de l'accompagnement qui te conviendra. L'investissement sera sans doute plus "rentable"...

Bon chemin à toi !
Commenter  J’apprécie          372
Kilomètre zéro

Je peux tout à fait comprendre que ce genre de livre soit rédhibitoire à beaucoup de monde. Si vous n'êtes pas au minimum intéressé par le développement personnel, passez votre chemin. Maintenant, si le sujet vous interpelle ou même si vous vous êtes senti concerné à un moment ou à un autre de votre vie, il peut vous intéresser.

Maud Ankaoua a choisi d'intégrer ces principes dans un roman. On peut le regretter ou non, peut-être touchera t'elle un plus grand nombre ainsi. Le départ pour le Népal d'une directrice financière accro au boulot et qui va se transformer lors de ce voyage peut sembler un peu facile. Néanmoins, l'important n'est pas là.

Le principal pour l'auteure est de développer ses idées tout au long des chapitres. Ce ne sont pas vraiment les siennes d'ailleurs, elle participe à leurs diffusions et c'est une bonne chose.

On retrouve principalement la notion d'ego et au-delà l'idée d'unité et d'éveil que j'ai déjà eu l'occasion d'évoquer dans d'autres critiques. C'est une bonne approche de ces concepts avec des exemples concrets.

J'ai noté, au cours de ma lecture, les points qui me semblaient intéressants. Car le principal est d'emmener une réflexion chez le lecteur et de faire en sorte qu'il lui en reste quelque chose une fois le livre refermé. Chacun prendra ce qui l'intéresse, ce qui lui parle, pour avancer à son rythme.
Commenter  J’apprécie          355
Kilomètre zéro

Pourquoi tant de livres de développement personnel sont-ils écrits avec les pieds et racontent-ils des histoires niaises ? Et celui-là en particulier ?



C'est une vraie question que je pose là, car les thèmes abordés me parlent beaucoup : protéger la relation plutôt qu'avoir raison, choisir de voir le positif, sortir de la frénésie et des apparences... L'amie qui m'a recommandé ce livre après avoir écouté mes questionnements ne s'est pas complètement trompée.



Mais les réponses apportées dans ce Kilomètre zéro sont tellement convenues et dégoulinantes de bons sentiments, les théories scientifiques sont tellement fumeuses, la romance est tellement mièvre et l'héroïne tellement caricaturale qu'on a du mal à entendre les leçons du livre.



Il reste alors uniquement un roman facile à lire, avec quelques phrases de sagesse et d'optimisme, et des beaux paysages. Avec ça, on ne va pas beaucoup plus loin que le kilomètre zéro... dommage !



Challenge Multi-Défis, item 71 - Un récit de voyage pédestre
Commenter  J’apprécie          332
Respire !

Je remercie chaleureusement Maud Ankaoua et les éditions Eyrolles pour cette splendide immersion thaïlandaise au bon goût de coco-loco…

Pensez-vous que ce deuxième opus, signé Maud Ankaoua est un simple Feel Good comme on nous en pond à la pelle ? Que nenni, je dis, moi. Vous trouverez dans ce délicieux roman un petit manuel de philosophie illustré d’exemples pratiques pris dans la vie quotidienne. Anti-manuel des idées noires à lui seul, il propose simplement de décaler la vision que l’on a des choses afin de pouvoir les apprécier différemment.



La générosité de Maud Ankaoua s‘instille dans chaque page, sous chaque mot, dans chaque ligne. Sa plume, à l’aura solaire, nous éveille à la bien-pensance et à la théorie de la relativité. Et on se sent pousser des ailes tout d’un coup, persuadés que tout est possible, que le rien est dans le tout et que notre vie ne dépend que de ce l’on en fera.



Alors c’est parti pour un petit rattrapage flash-éclair en attendant que vous vous plongiez dans ce roman :

1- Aligne ton moi avec ton corps et avec ton esprit

2- Accepte et accueille les émotions qui sont les tiennes

3- Ose, tout est possible si tu le veux

4- Regarde la réalité autrement, tu es responsable de ce qui t’arrive

5- Sache que, quoi qu’il arrive, tu es exactement là où tu dois être

6- Et… Respire !

Commenter  J’apprécie          330
Respire !

Dieu que je me suis ennuyée à lire ce livre …En fait de respirer...j'en ai poussé des soupirs, à chaque chapitre !



Je ne suis pourtant pas du tout allergique au genre. J'avais, par exemple, vraiment, a-do-ré “Les Dieux Voyagent Toujours Incognito” de Laurent Gounelle , et bien apprécié “L'homme Qui Voulait Etre Heureux” du même auteur.



A ce propos, j'ai quand même trouvé des similitudes entre le roman de Maud Ankaoua et les deux que j'ai cités précédemment, pour un résultat cependant très largement moins réussi.



Mais autant je m'étais laissée embarquer par les deux titres de L. Gounelle, et particulièrement le premier cité, autant là, je n'ai pas accroché, ni au style, ni à l'histoire, et donc forcément en conséquence je n'en n'ai été que moins réceptive à la philosophie de vie exposée dans ce roman.



Le problème c ‘est qu'à mon sens l'auteure manque de mesure et d'habileté pour insérer ses préceptes dans une histoire qui tienne la route et garde notre intérêt alerte.

L'histoire, ses personnages et leurs différentes péripéties sont très surfaits à mon goût, tirés par les cheveux , trop ‘gnangnan', souvent prévisibles, et on peine à entrer dedans parce que malheureusement ça en devient parfois un peu risible .



D'autre part et surtout ,on se coltine des leçons de vie façon cours magistraux à longueur de chapitres , très peu adroitement insérés dans les propos de Phueng ou de ses proches, qui contribuent davantage à nous lasser qu'à nous inciter à la réflexion .



Et c‘est vraiment dommage, parce que, quand on prend le temps de relire certains passages en faisant abstraction de l'histoire, le fond ne manque pourtant vraiment pas d'intérêt, je tiens à le souligner malgré tout ...Même si je ne crois pas non plus que l'on puisse TOUT positiver en se réjouissant que le destin nous renforce par l'épreuve pour en tirer un enseignement constructif...



Bref, quoiqu'il en soit, vous l'aurez bien compris, l'ensemble mal ficelé m'a un peu « saoulée », pour parler clair .

Les deux choses sont liées, forcément : soit on écrit un roman, et il faut embarquer le lecteur dans l'histoire , soit on écrit un livre uniquement didactique et on n'a alors pas à s'en soucier ?



En revanche, j'ai beaucoup aimé découvrir les citations présentes comme introduction à chaque chapitre .
Commenter  J’apprécie          310
Kilomètre zéro

La superbe photo de couverture m'a dit : « prends-moi » et quand j'ai vu le mot Annapurna au dos, je l'ai saisi. Mais quand j'en ai commencé la lecture, alors là c'est une tout autre histoire. Pas pu dépasser 50 pages. Il y est question d'une femme qu'une amie appelle pour lui apprendre qu'elle a un cancer et que pour la guérir, elle doit se rendre au Népal y chercher ‘la recette' de guérison. Mais celui qui la détient est parti en montagne, elle doit, elle-aussi, escalader l'Annapurna mais avant, je cite, 'étoffer ma garde-robe de montagne'. La proprio de l'hôtel et le guide lui apprennent la vie, comment elle doit réagir face aux situations. L'impression d'avoir à faire à une débile. Et pourtant, elle dirige 300 personnes qui ne peuvent se passer de son avis tellement important… le genre de bouquin que je fuis…
Commenter  J’apprécie          317




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Maud Ankaoua Voir plus

Quiz Voir plus

André Gide

Né en ...

1869
1889
1909
1929

10 questions
108 lecteurs ont répondu
Thème : André GideCréer un quiz sur cet auteur

{* *}