Maurene Goo

Il n'y a aucun moyen pour moi de parler de ce livre sans commencer par dire que la traduction française est illisible, mauvaise dès les premières lignes, de celles qui ne font honneur ni à la langue d'origine ni à la langue cible. Tout passe tristement à la trappe : le style, la forme, les différentes personnalités, le contexte socio culturel, l'humour, les références... et au final on ne retrouve rien que des lettres, autrement assemblées.

Rares sont les fois où j'exprime un rejet aussi sévère mais là, trop c'est clairement pas assez. S'il n'est pas possible pour vous de le lire en anglais, je ne peux que vous le déconseiller.



Cela dit, si vous aimez ce genre de roman, celui là est plutôt bien fait. Un teenage drama à la sauce coréenne donc. Si c'est ce que vous vouliez, c'est ce que vous aurez. Pas besoin d'en dire plus sur l'intrigue tout est dans le résumé...

Pour ce qui est du style, il est léger, drôle et même si là non plus, on n'a rien réinventé, ça se lit vite et avec plaisir. On apprécie un univers d'ado des Etats Unis fidèle à la réalité, plein de références pertinentes et bien ciblées.

On apprécie aussi une petite vidéographie en fin d'ouvrage pour ce qui souhaiteraient creuser côté petit écran.

Desi a 17 ans. Elle réussit tout ce qu'elle entreprend et semble prête à réaliser son rêve : entrer dans une école réputée.



Elle a des amis et un père qui l'entoure de sa bienveillance. Il lui manque simplement un petit copain, car dans ce domaine, toutes les tentatives qu'elle entreprend échouent lamentablement.



Alors qu'elle s'est toujours moquée des feuilletons télévisés coréens qui suit son père avec passion, elle décide de prendre modèle sur leur scénario afin de tenter de séduire le beau Luca, tout juste arrivé dans son lycée.



24 étapes sont prévues. Desi arrivera-t-elle à ses fins ? Le programme semble bien chargé. Il est épique et périlleux...



Une héroïne agréable et ambitieuse, un récit construit par paliers et le lecteur s'amuse à suivre le chemin mouvementé de Desi.



J'ai apprécié la présentation de la culture coréenne en fond et la bonne humeur des personnages, quelque soit les situations.



Nous retrouvons aussi les attendus des romans américains avec la question du choix des écoles supérieures et de la bourse nécessaire pour pouvoir y aller.



L'amitié est aussi un maillon fort de l'histoire avec un groupe soudé et différencié.



Une lecture agréable à partager !
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Cette histoire est celle de Clara Shin, une adolescente de seize ans seulement qui s’est autoproclamée clown de service et qui passe le plus clair de son temps à mettre l’ambiance — comme elle dit — partout où elle passe grâce à son humour. Pendant la soirée du bal de promo de son lycée, elle se fera élire reine à la majorité : l’occasion parfaite pour être le centre de l’attention une nouvelle fois. Elle en profitera donc pour se faire remarquer, mais ce coup-ci, elle dépassera les limites et ce sera la blague de trop. Son ennemie, Rose Carver, refusera de laisser passer ça et les jeunes filles en viendront aux mains. Pire encore, elles mettront le feu à l’auditorium ! Bien évidemment, elles se feront sévèrement réprimander, et leur punition consistera à travailler ensemble (et pendant toute la durée de l’été) dans le foodtruck du père de notre héroïne. Aucune des deux n’a envie de supporter l’autre autant de temps, pourtant, elles n’ont pas le choix. Que les vacances commencent !



Bon, je ne vais pas passer par quatre chemins. Vous savez quoi ? Je n’ai pas du tout aimé l’héroïne. En effet, nous sommes face à une peste, une capricieuse et une vraie gamine. Ses blagues sont douteuses voire blessantes et jamais elle ne reconnaît ses torts ou ne prend la peine de s’excuser pour tout le mal qu’elle a causé. Elle est totalement irrespectueuse (envers les autres ou les religions), grossière, désagréable, immature, irresponsable et injuste (que de défauts pour une si petite personne). Elle se rebelle pour un oui ou pour un non et ne prend jamais rien au sérieux. Certains diront qu’elle est simplement sarcastique, qu’elle va jusqu’à se montrer méchante pour se protéger, que ses farces lui servent de bouclier face à ceux qui l’entourent et qu’elle s’enferme dans sa bulle pour ne pas exprimer ses sentiments à voix haute. Je ne suis pas d’accord, ce ne sont que des excuses. À son âge, elle devrait quand même avoir un peu plus de jugeote. Sinon, les autres personnages ont éveillé mon intérêt. Prenons Rose, pour commencer. Au début, on la voit juste comme la fille que Clara n’aime pas et au fil des pages on se rend compte qu’elle est bien plus que ça. On apprend à la connaître vraiment et on apprécie forcément ce que l’on découvre : une jeune fille forte, intelligente, studieuse et particulièrement anxieuse qui sait ce qu’elle veut et qui fait toujours de son mieux pour avancer. Hamlet Wong, ensuite, était comme une barbe à papa : doux et sucré. Je l’ai également trouvé calme, patient, honnête, respectueux, authentique, ouvert, adorable et maladroit. Une perle. Sa personnalité est assez effacée mais qu’importe, il est parfait. Adrian, aussi, a un rôle important à jouer, et pas uniquement parce qu’il est le père (célibataire) de Clara. Il est tellement plus intéressant qu’elle, c’est fou. Il travaille dur dans l’espoir de pouvoir un jour réaliser son rêve et en même temps il élève et éduque sa fille (en général je tombe sur des schémas qui montrent la mère seule parce que l’autre figure parentale est absente, alors, un tel changement est appréciable). Juliana, au contraire, est le genre d’adulte irresponsable qui ne se préoccupe pas vraiment de son enfant et qui préfère se concentrer sur sa propre personne. Ouais, y’a pas à dire, je l’aurais bien baffée. Enfin, pour ce qui est du duo « Patrick et Félix », je regrette juste que Clara ne se soit pas montrée honnête envers eux. Quant à Cynthia, elle est.. inutile. Voilà, c’est dit.



En dehors de l’héroïne imparfaite (cynique et tête à claques sont des termes plus justes) qui fait tout pour se rendre intéressante et des quelques personnages secondaires que l’on voit apparaître à de rares occasions mais qui ne servent pas à grand-chose, j’ai aimé ce que j’ai lu. J’ai passé un chouette moment en compagnie de Rose, Hamlet et Adrian — que j’ai trouvés bien construits, bien développés et touchants — et j’ai pris plaisir à les suivre sur cet été. De plus, j’ai aimé le contexte, l’intrigue, le mélange des cultures et la plume de l’autrice, fluide comme pas permis.



Conclusion : si vous êtes à la recherche d’un roman feel-good, simple, rafraîchissant, addictif et parfait pour cette période de l’année, celui-ci devrait vous plaire. Merci aux éditions Page Turners pour l’envoi de ce livre et pour la confiance qui m’a été accordée. ♥
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Tout ce beau monde évolue dans une histoire qui donne du baume au cœur. J’ai autant ri que j’ai été touchée par l’histoire de Desi. Elle peut paraître un peu manique du contrôle sur les bords mais c’est justement ces petites particularités dans sa personnalité qui rendent le récit touchant et mignon à la fois. Ce n’était pas si prévisible que ça car les étapes imaginées par Desi sont tellement folles qu’on ne sait jamais par avance comment ça va se dérouler.



Desi propose à la fin du roman un classement de K-drama dans différentes catégories, si vous avez envie de vous lancer dans les séries coréennes.



24 épisodes pour lui plaire est une lecture très rafraîchissante, idéale pour l’été ou tout simplement se remonter le moral. Desi est pétillante et elle est entourée d’une très belle galerie de personnages. Une histoire hilarante, loufoque mais aussi touchante. Le tout m’a même donné envie de regarder des K-drama. J’ai adoré!
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Une rencontre improbable entre une star et un jeune paparazzi ? Sans surprise, la romance ne bouleverse pas les codes, tout comme les personnages. On voit venir le quiproquo à des kilomètres, et l’intrigue est ce qu’il y a de plus classique dans le genre. Mais c’est très bien traité, avec une vraie réflexion sur ce monde pop dont les artistes sont, bien trop souvent, très vite dénigrés.



Les préjugés de Jack sur les chanteurs de K-pop vont très vite faire surface. Des préjugés qui se rapprochent très bien de ce qui se dit habituellement sur ce genre musical. Et j’ai beaucoup aimé la façon qu’a l’autrice de répondre à travers le personnage de Lucky, le parallèle qui est fait, également, avec d’autres métiers du monde des arts. C’était une réflexion bien construite qui reste, pour moi, le point fort du roman.



Pour le reste, je trouve dommage que tout soit aussi précipité. Il faut dire que, l’histoire se déroulant sur une seule journée, le rythme est vraiment rapide. Même s’il y avait quelque chose de beau et de magique à errer toute une journée (et une nuit) aux côtés de Lucky et de Jack dans les rues de Hongkong, j’aurais aimé que Maurene Goo prenne le temps d’installer la romance et les personnages, pour que je puisse mieux m’attacher à eux.



En définitive, j’attendais beaucoup l’autrice sur la façon dont elle allait traiter le sujet de la K-pop et, sur ce point, j’ai beaucoup aimé ce que j’ai découvert. Le reste de l’intrigue reste assez classique, et est traité un peu trop rapidement à mon gout pour que je puisse m’attacher correctement aux personnages. Cela reste une romance young adult toute mignonne qui ravira, sans nulle doute, les adeptes de culture asiatique.
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C’est la grande mode en ce moment de faire des romans sous fond de K-pop et je dois dire que je n’y suis pas trop indifférente même si je n’écoute pas de K-pop ! Pourquoi alors me direz-vous ? Ben parce que je suis fan de Jmusic avant tout et que c’est un peu le même monde, la même business industrie, les mêmes codes donc je trouve cela intérressant. Pour le coup, avec Lucky et Jack j’étais curieuse aussi de le lire parce que j’ai bien aimé le roman de cette dernière que j’avais lu l’été dernier : Un été à emporter (critique ici). Lucky est une grande star de la K-Pop, elle est sur le point de percer aux USA mais elle se rend soudain compte qu’elle a perdu son entrain de ses débuts et qu’il y a quelque chose dans sa vie qui ne va pas. Elle décide alors de braver tout pour sortir et aller manger, le seul soucis c’est qu’elle fait plus que sortir pour aller manger ! Jack, lui, ne se sent pas dans son élément, il ne veut clairement pas vivre comme son père et travailler dans une banque. Il pense que ses parents ne sont pas fiers de lui, lui veut vivre de ses photos et pourquoi pas continuer dans sa voie de paparazzi ! En étant sur une mission, il rencontre une fille qui lui plait et il a l’impression qu’elle est bourrée donc il prends soin d’elle. Au début, il ne la reconnait pas puis après il fait mine de ne pas l’avoir reconnu. Ils vont alors passer plusieurs heures ensembles, voyager, se parler mais lui a un but un peu méchant, il se dit que cela ne lui fera pas d’ombre s’il publie les photos qu’il prend à son insu. Forcément, on s’en doute bien que ces deux-là vont commencer à s’aimer plus que des amis ! J’aime beaucoup comment est abordé le thème de la musique et ce monde bien particulier. C’est aussi un roman sur l’affirmation de soi, de ses choix. J’ai beaucoup aimé la fin qui pour le coup est assez surprenante et plutôt bien trouvée.



En résumé, Lucky et Jack est une romance mignonne, un peu surréaliste mais qui nous fait passer un très bon moment et nous fait sourire. C’est quand même pas trop sympa de la part de Jack ce qu’il fait mais il se rattrape plutôt bien. Cette une romance dont on devine les tenants et aboutissants mais qui arrive à nous surprendre et les deux personnages principaux sont vraiment bien. A découvrir pour les fans de romances légères sans prise de tête.
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Lucky a tout pour elle. La beauté, malgré que son agence a décidé de refaire certaines parties de son visage pour caler à ce que les jeunes veulent, une voix incroyable et une gentillesse envers son public malgré qu’elle n’interagît plus autant qu’avant.

Jack se cherche encore. Pour le moment, il fait photographe people comme travail temporaire. Il dénonce avec ses photos, les problèmes des stars( tromperie, alcool, etc).

Lucky en a marre, elle aimerait pouvoir manger ce qu’elle veut quand elle veut. Alors elle s’échappe en cachette pour se dégoter un hamburger. Mais voilà qu’elle se perd et qu’elle tombe sur Jack, qui par gentillesse prend soin d’elle sans la reconnaître du premier coup. Pourtant dès le deuxième jour, il sait qui elle est et décide en tant que photographe de faire une journée entière avec Lucky. Pourtant, Lucky droite jusqu’à présent, doit faire attention à elle, encore plus avec ce danger qui rôde autour d’elle.

J’ai beaucoup aimé ce roman qui montre l’évolution du personnage de Jack par son caractère, le but de sa vie tandis qu’avec Lucky, elle cherche à retrouver au fond d’elle pourquoi elle aime autant chanter et le contact avec son public. Suite sur mon instagram
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Littérature young adult. Quand une geek, surdouée en tout (sauf avec les garçons) se met en tête d'utiliser la méthode des séries coréennes (K-drama) pour séduire le garçon qui lui plait.

Humour !

Un gentil roman d'amour pour adolescent. L'histoire en elle même est assez banale, elle s'adresse plutôt aux jeunes filles à partir de douze ou treize ans. La touche d'originalité ses situe dans l'univers de la jeune fille qui s'inspire des série coréenne pour réussir sa love story, c'est parfois drôle et pétillant. On voit la fin arriver gros comme une maison, mais ça se laisse lire...

J'ai passé un bon moment en lisant ce roman. Clara est un personnage marrant et complexe en même temps. Elle se sent perdu et se retrouve à la fin. J'ai trouvé cette histoire simple, géniale et amusante.

Une magnifique petite romance. Une découverte des K-dramas qui ne m'a pas laissé indifférente. Les personnages sont attachants, malgré quelques clichés.

Un roman d'amour pour adolescents et jeunes adultes. L'unique originalité réside dans les références aux K-dramas, les séries télévisées coréennes. Et ça fait du bien d'avoir une héroïne et une base culturelle autres que américaine (même si l'histoire est très ancrée dans la société américaine). C'est ça l'atout majeur de cette romance, qui se lit facilement mais sans grande surprise.

Attention mon avis risque d’être très spoilant, donc ne lit pas si le livre t’intéresse.

C’est l’histoire de Desi, qui est nulle avec les mecs qui lui plaise, mais qui est bien décidée de changer ça avec l’arrivée de Luca. Et comme elle est forte pour tout planifier, elle va se servir des kdramas pour capturer son coeur.



Bon. C’est bien écrit, c’est pas désagréable à lire et avec beaucoup de recul, y a un côté mignon. La meilleure amie de Desi est lesbienne et c’est un plus. Et j’adore les kdramas, donc je me disais que ça allait être marrant. Mais.



Mais.



J’ai failli bouffer Desi tout le long du bouquin. J’avais ENVIE de la claquer. Je m’attendais à quelque chose de chou, je l’imaginais maladroite, utiliser des petites ruses sans danger, et au final le naturel revenait au galop. Ouais, sauf que non. Desi va passer son temps à mentir et manipuler Luca. Et pas spécialement parce qu’elle l’aime (elle le connait depuis 10 secondes) mais parce qu’elle veut un copain et qu’elle a jeté son dévolu sur lui.



Donc voilà notre Desi a mater les dramas coréens avec son père et à prendre des notes. L’idée est marrante, et j’étais sûre que j’allais trouver ça chou. Sauf que non. Desi fait des trucs qui m’ont déplu au plus haut point. Elle ment, manipule, et les met en danger elle et Luca (entre décrocher le yacht et pire, provoquer un accident de voiture, quelle idiote). Mais le pire, c’est pas qu’elle fasse ces conneries là, c’est qu’elle sait qu’elle est en train de manipuler Luca comme l’a fait son ex, mais elle continue quand même.



Forcément Luca finit par apprendre la vérité, il n’est pas content (normal) et il rompt (tant mieux). Donc on peut se dire que Desi va retenir la leçon, qu’elle va arrêter ses conneries et se faire pardonner. Que neni, toujours trop naïve je suis, elle continue ses petits plans en faisant semblant de se noyer dans la piscine. Cette andouille. Bref après avoir presque faillit tuer Luca (qui lui ne sait pas nager), ils se parlent enfin et miracle après un je t’aime, Luca pardonne tout et gnagnagna.





Non j’ai pas trouvé ça trop adorable, oui ça m’a gonflé. Ce livre m’a énervé de long en large, et si j’étais pas si curieuse de la fin, je ne serais pas allée au bout. Oui Desi est insécure, oui c’est un livre pour se marrer, à pas prendre au sérieux. Sauf que j’ai trouvé l’humour douteux (un accident de voiture est-ce drôle ?) et non, je n’ai pas accroché.



En bref, suivant.
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Desi a beau être intelligente et réussir tout ce qu’elle entreprend, ça dérape toujours lorsqu’elle est en présence d’un garçon qui lui plaît. Adepte des moments gênants et des petites humiliations, l’adolescente n’a encore jamais eu de petit ami. Lorsque Luca débarque dans son lycée, Desi craque pour de bon. Persuadée qu’il suffit d’avoir un plan bien rôdé pour le séduire, elle décide de s’inspirer des dramas coréens dont son père raffole pour mettre au point vingt-quatre étapes ...



Desi est une héroïne super attachante qu’on prend plaisir à découvrir tout au long de la lecture. Intelligente, curieuse de tout, elle est pleine de bonne volonté et quand elle s’investit dans quelque chose elle y va à fond. C’est aussi cette adolescente persévérante, qui travaille dur pour se donner toutes les chances d’entrer à Stanford, comme sa maman. Et voilà qu’elle met autant de coeur à l’ouvrage lorsqu’elle attaque son fameux plan séduction. Elle qui aime tant tout planifier, devient quelque peu irréfléchie et le résultat est franchement drôle.



Si on sent la catastrophe arriver, on se prend tout de même au jeu et on suit les vingt quatre étapes avec le sourire. L’auteure s’est inspirée des dramas coréens et des petits clichés du genre pour nous offrir une lecture légère et divertissante. J’ai passé un super moment, et j’ai aimé ce scénario un peu imprévisible. On sait pertinemment qu’on aura droit à une happy-end toute mignonne, on l’attend même avec impatience, mais les étapes pour y arriver sont assez folles et on adore ça !



Si l’auteure mise sur l’humour, j’ai aimé qu’elle prenne aussi le temps d’exploiter les contextes familiaux pour ses deux personnages principaux. Ils n’en sont que plus attachants. Desi est franchement touchante et adorable dans sa relation avec son papa. Elle le protège et évite toutes situations qui pourraient l’inquiéter, et ce depuis le décès de sa maman. Luca quant à lui, n’est pas aussi proche de sa famille et c’est agréable d’en savoir plus à son sujet.



Verdict : Dans ce roman, Maurene Goo parle du premier amour avec beaucoup d’humour et je ne m’attendais pas à ce que l’héroïne me fasse tant rire. On a droit à des petits rebondissements digne d’un drama et on en redemande. Desi ne prend pas toujours les bonnes décisions et on redoute un peu les conséquences, mais qu’est-ce qu’on s’amuse !
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Lucky est une chanteuse de K-Pop à succès avec une image parfaite. Aucun scandale n’est jamais venu entaché sa carrière. Après un concert à Hong Kong, à quelques jours du lancement de sa carrière aux Etats-Unis, Lucky décide de faire le mur et quitte son hôtel, sans prévenir personne. Juste pour quelques heures, histoire de déguster un hamburger incognito. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévu. Sa rencontre avec Jack va tout changer.







Lucky et Jack est un young adult basé sur l’histoire d’une star de la K-pop et d’un individu lambda, bien que celui-ci soit un jeune paparazzi. J’ai toujours adoré ses histoires d’amour entre deux personnes que tout oppose. J’ai donc foncé en découvrant ce roman en librairie.







Je ressors de ma lecture mitigée. Dans l’ensemble, l’histoire se lit facilement, même s'il m'a fallu un temps d'adaptation pour me faire à la combinaison je+passé, et les personnages sont attachants. Lucky est parfois excentrique et ses joutes verbales avec Jack sont piquantes. Seulement, il m’a par moment manqué des éléments de compréhensions. Des traductions de mots par exemple.



Pour une histoire qui traite de la K-pop, j’avoue avoir été déçue que cela soit autant survolé. Je pensais plonger réellement dans l’univers, découvrir les coulisses, et j’ai eu l’impression d’avoir quelques miettes par-ci par-là.







Ce qui m’a dérange le plus est le déroulement même de l’histoire qui fini par tourner en rond autour de la nourriture. Lors de leur journée ensemble, alors que Jack et Lucky visitent quelques endroits, ils ne cessent d’aller manger. Tout le temps. Au bout d’un moment, c’est lassant. Et dommage. C’était l’occasion de faire découvrir des endroits de Hong Kong aux lecteurs, de les dépayser totalement. Certes, les références aux plats typiques nous font voyager, mais pour ma part, pas suffisamment.



En soi, c’est une romance sympathique et mignonne. Une lecture simple pour passer le temps.

en commençant cette lecture j'avais un peu peur que ce ne soit trop jeunesse mais finalement même si ça reste ado c'était très sympa à lire. J'ai bien aimé les personnages et surtout j'ai adoré le contexte. La mère influenceuse qui parcours le monde, le père qui élève seul sa fille, le foodtruck, ça change de ce qu'on a l'habitude de trouver dans les romans young adult. C'est le genre de lecture parfaite pour ne pas se prendre la tête l'été au bord de la piscine ou à la plage. Le résumé tient parfaitement ses promesses. Une chouette lecture 🙂☀

Un été à emporter, nous embarque dans la vie de Clara, une jeune fille qui va passer son été dans le foodstruck de son père avec sa meilleure ennemie. Il faut dire qu’elle la chercher quand elle a décidé de ruiner sa nomination en tant que reine du lycée. Quel drôle de façon de célébrer ce moment en se baptisant avec du faux-sang et en faisant enrager sa meilleure ennemie.



Son père décide de lui donner une bonne leçon en imposant aux deux jeunes filles à travailler pour lui tout l’été. Pour la première fois de sa vie, son père se comporte en vrai père. Sa punition la fera grandir. Elle qui semble éloigné de tout, détaché au point de ne jamais exprimer réellement ses émotions. Elle va se rendre compte que sa façon d’agir, de ne jamais penser aux conséquences, n’est pas forcément la bonne. Cette héroïne est éloignée des personnages que j’aime, sa façon d’agir au début du roman m’a légèrement dérangé.



Clara fidèle à elle-même, va agir comme une peste, sans se soucier des autres. Il faut dire que l’on sent l’impact de l’absence de sa mère sur elle. Son père a toujours tout fait pour pallier au manque de sa mère. Mère qui est une super influenceuse, qui vit accroché à son téléphone, mère abonnée absente mais malgré tout que sa fille cherche l’attention.



Rose sous son vernis de première de la classe, cache ses propres problèmes. Hamlet est le garçon mignon dont on voudrait tomber amoureuse pour le premier amour. Il faudra à Clara apprendre à briser son armure.



C’est un roman feelgood avec une bonne évolution de la part de Clara et des personnages secondaires attachants.
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Je n'avais pas lu Un été à emporter lors de sa sortie grand format et la sortie en poche était l'occasion de découvrir ce roman feelgood parfait pour l'ete.

Pour Clara, 16 ans, tout est prétexte à la plaisanterie et a la moquerie, quitte à blesser. Pourquoi prendre la vie avec sérieux quand on peut juste profiter du meilleur sans contrainte? C'est le parti pris de Clara qui est connue comme étant le trublion de service dans son lycée. Ce qui n'est pas du tout au goût de Rose, une élève de sa classe, très investie dans sa scolarité et la vie associative. Leur animosité, savamment entretenue par Clara, va jusqu'à provoquer un incendie lors du bal de fin d'année. Pour réparer les dégâts, les 2 jeunes filles vont devoir travailler tout l'été ensemble, dans le foodtruck du père de Clara, ce qui s'annonce des plus difficile...

Soyons clair, j'ai eu beauuucoup de mal à apprécier Clara dans la première moitié du roman. Oui, ça peut paraître cool les gens qui prennent la vie avec insouciance et se moquent des conventions. Mais je vois surtout l'égoïsme de leur comportement et la souffrance qu'ils peuvent créer autour d'eux.

Alors on s'en doute, le sujet de ce roman va être l'évolution de Clara et sa prise de conscience sur le pourquoi de ses actes. Et j'avoue que cela fonctionne bien : j'ai aimé voir Clara mûrir, la voir s'engager affectivement dans tout ce qu'elle fait même si c'est compliqué et constitue une prise de risques qu'elle fuyait jusque là.

Les personnages qui gravitent autour d'elle sont vraiment chouettes, notemment son papa, vraiment incroyable et touchant dans son rôle.

L'histoire se passe majoritairement dans un foodtruck et ce roman est une ode à la cuisine de rue et la cuisine métissée. J'ai eu faim tout le temps et j'ai adoré la gourmandise de l'héroïne.

On sent son amour pour Los Angeles, le brassage culturel qui constitue la richesse de cette ville, le melting pot gastronomique que l'on découvre.

Donc, si Clara m'a fait grincer des dents une partie du roman, j'ai aimé son évolution, j'ai adoré m'imaginer devant les plats évoqués. En somme, un roman sympathique en lecture de plage.

Un livre très léger qui peut convenir aux ados. L'histoire est sympathique et distrayante : c'est ce que je recherche dans un livre et il a parfaitement rempli son office.

Ce qui est marrant, c'est que dans les lectures asiatiques, il y a toujours une scène avec l'élaboration d'un repas et la description des saveurs. Et ce livre respecte cette "tradition".

Ce texte confirme également qu'il n'y a pas besoin d'écrire en langage familier pour communiquer comme un jeune, ce que je reproche souvent au style young adult. Merci de m'avoir épargner le langage vulgaire qui n'apporte rien à l'histoire, à part des saignements oculaires.

Merci merci merci.

Donc, voilà, ce livre répond tout à fait à mes simples attentes, 5 étoiles me semblent justifiées.

De façon générale, l’intrigue est prévisible, mais une lecture légère peut aussi être chouette. C’est d’ailleurs tout le propos de cette collection des éditions Milan, qui proposent des romances estivales avec différentes facettes. Ici, le « plus » vient du métissage des cultures, avec les origines brésiliennes et coréennes des parents de Clara et la culture chinoise d’Hamlet.
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