Dès le début de la guerre, la Cathédrale s'était associée à ce bel élan de patriotisme qui soulevait le pays et entraînait nos régiments à la frontière.
Chaque matin, jusqu'à son départ pour le Conclave, le jeudi 24 août le cardinal Luçon y disait la messe pour l'Armée ; et, à la tombée du jour, les fidèles s'y retrouvaient en foule pour le Chemin de Croix, avec le sentiment que là, cette imploration prenait le caractère et la grandeur d'une prière nationale.
Mais, ce sont nos soldats qui ont donné à Notre-Dame ses dernières joies.
Pendant l'occupation, la Kommandatur s'installa à l'hôtel du Lion d'Or, en face de la Cathédrale. Jour et nuit, la place du Parvis fut encombrée de troupes : hommes et chevaux, matériel de guerre, caissons, cuisines ambulantes et lourds fourgons du train. Et, dans ce va-et-vient tumultueux, bruyant, passèrent, hautains, affairés, von Klûck, de Bulow, les princes Eitel et Wilhem, le Kronprinz, ces maîtres de l'heure qui se croyaient déjà les maîtres du monde.
L'islamisme est une création géniale de l'enfer