Cette fille radieuse est hypnotique. Elle est en train de me faire chavirer. Elle me donne envie de la dévorer. Je veux la goûter, oui, c'est exactement ça... Elle me sécurise autant qu'elle m'excite. Et pourtant, cela ne fait que quelques jours que je la connais, que quelques jours que je l'ai rencontrée, mais rien n'y fait ; j'ai l'impression d'avoir toujours vécu à ses côtés.
Ses traits de caractère me transpercent. Je lis en elle comme dans un livre ouvert et comprends ce qu'elle ressent. Je sais, je sens sa lutte pour ne pas me succomber, mais elle finira par le faire.
Chloé ne pourra pas résister plus longtemps à ses hormones de jeune adulte et à ma persévérance. Parce que oui, au-delà de ce fichu accord avec Nate, Chloé est devenue une envie déroutante que je compte assouvir en la mettant dans mon lit. Il me reste plus qu'à l'amener dans mes filets, mais la tâche est presque accomplie. Elle représente l'interdit, l'impossibilité et le challenge, mais rien ne m'arrête. Absolument rien dans ce monde ne pourra m'empêcher d'entendre les supplications de la belle Chloé lorsque je l'aurai, allongée devant moi, ouverte, prête à m'accueillir comme il se doit.
Chloé ne contrôle plus toutes ses sensations qui la déséquilibrent, et pourtant, elle le voudrait. Devant le séisme que je suis, elle perd pied, et ne sait plus mener le combat. Je m’amuse d’elle sans incontestablement le commander. Elle me plaît, et malgré son jeune âge et notre statut, cela ne m’arrête pas. Une véritable attraction me pousse vers elle, et je ne peux pas me résoudre à la laisser de côté.
– Reste loin de moi s’il te plaît.
– Pourquoi ? dit-il, la figure tiraillée.
– Je... Je veux garder les idées claires pour t’affronter.
– Tu n’as pas à m’affronter Chloé, juste à me succomber...
Je grogne. Comment arrive-t-il à faire ça ? Comment arrive-t-il à faire tomber toutes mes barrières, et à introduire ses sentiments incorrigibles dans mon corps ?
— Parle-moi, mon amour. Il est temps, tu sais que je ne partirai pas, je ne partirai plus... angoissé-je toujours un peu plus devant son silence.
— Juste... ment, avoue-t-il difficilement.
La tension monte d’un cran.
— Quoi ? Justement quoi, Alex ?
— Ce n’est pas toi qui t’en vas, Chloé, c’est moi qui pars...