uvrant pour la découverte de nouveaux talents littéraires, la Fondation Bouygues Telecom, en partenariat avec JC Lattès et Metronews, a décerné le Prix Nouveau Talent 2014 à Mélisa Godet pour son premier roman : Les Augustins. Rencontre avec une jeune auteure à suivre !
Bon, faut pas oublier que Noël, c'est surtout une fête inventée par les refourgueurs de camelote, pour faire du beurre une fois par an. On ne me fera pas croire que la Vierge Marie avait jamais vu le loup et que, le soir du 24, elle s'est dit, "tiens, si je faisais mille bornes à dos d'âne alors que je suis enceinte jusqu'aux yeux". C'est pour le folklore, tout ça. Parce que, comme image, c'est plus marquant d'avoir un mioche dans une étable entourée d'un boeuf et d'un âne, plutôt que d'accoucher gentiment dans son lit comme une bourgeoise. C'est, comme disent les jeunes, du marketing, de la com.
La violence est le dernier recours de l'impuissance.
Espèce de malappris, ça te fait grimper l'asperge, de reluquer les vieilles dames sous leur douche? Cochon! Dégueulasse! Ca se croit tout permis parce que ça porte des galons à l'épaule. T'as du monde au galon mais t'as rien dans le pantalon!
Si tu as de nombreuses richesses, donne de ton bien ; si tu possèdes peu, donne de ton coeur.
On a tous déjà entendu ces histoires sordides, récits sur la déchéance d'un homme, le fils d'une collègue, l'ami d'un cousin, ces anecdotes que la distance relègue au rang de légendes urbaines, de quoi donner le frisson à l'apéritif, entre un bon verre de vin blanc bien frais et des cacahuètes légèrement trop salées.
J'ai une théorie. Je sais que c'est idiot d'avoir des théories, que ça sert à rien. Mais je n'en ai qu'une, alors on peut bien me l'accorder. Je crois que ce qu'on a jamais connu ne peut pas nous manquer. Impossible d'avoir la nostalgie de souvenirs qu'on n'a pas. Pas de syndrome du membre fantôme, si la jambe ou le bras n'a jamais existé.
"On est là pour loger des personnes dignement, pas pour les entasser dans des gourbis dégueulasses." (p. 32)
Alors, la désobéissance civile, pour faire simple, c’est lutter contre ce que l’on considère comme un agissement illégitime, bien que légal, quitte à se mettre dans l’illégalité. C’est une forme de résistance non violente, si tu veux. C’est dire : je ne suis pas d’accord avec la règle, je la trouve injuste, alors je refuse de la suivre, je désobéis. Dans le cadre du squat, c’est dire : je sais qu’il est illégal d’occuper un bâtiment sans autorisation, mais je pense qu’il n’est pas juste de laisser des logements vacants alors que des personnes sont contraintes de dormir dehors, donc je squatte. Je ne sais pas si c’est plus clair ?
La désobéissance civile, pour faire simple, c’est lutter contre ce que l’on considère comme un agissement illégitime, bien que légal, quitte à se mettre dans l’illégalité. C’est une forme de résistance non violente, si tu veux. C’est dire : je ne suis pas d’accord avec la règle, je la trouve injuste, alors je refuse de la suivre, je désobéis.
On réhabilite, on rénove et, petit à petit, on repousse les plus pauvres à l’extérieur du quartier, de la ville, pour les remplacer par une population plus… comment dire ? Aisée, quoi.