Rien ne l’avait préparé au spectacle qui s’offrait maintenant à ses yeux. Il s’était bien attendu à retrouver Mathilda dans une position étrange, mais certainement pas bâillonnée avec du ruban adhésif lui bloquant les lèvres, ligotée aux poignets et aux chevilles par de la ficelle et blessée au front, du sang s’étant écoulé le long de son visage. Ses liens la serraient si fort qu’elle pouvait à peine faire un mouvement ou émettre un son audible. De plus, elle était sous l’emprise d’une drogue l’endormant à moitié.
Paul ne crut pas un seul instant qu’il puisse s’agir d’une farce. Son cerveau endormi par sa vie insignifiante remplie de mensonges, affreusement banale, lui transmit tout de même les signaux d’alertes adéquats. Mathilda, de son côté, posa son regard sur celui de son amant, ce qui sembla la sortir de son demi-sommeil. Par la force du désespoir, elle ouvrit de grands yeux révulsés en tentant de hurler, émettant un bruit de bête. Paul se pencha en avant, s’apprêtait à rendre sa liberté à sa maîtresse.
Il fut soudainement alerté par un bruit s’approchant par derrière. Avant qu’il n’ait eu le temps de se retourner, une foudroyante douleur le saisit au jarret droit, l’obligeant à agenouiller sa jambe blessée. Puis on lui agrippa l’arrière du crâne, par une petite poignée de cheveux, pour le percuter contre le rebord du coffre, suffisamment fort pour l’étourdir.
Effrayé et désorienté, des larmes vinrent lui brouiller la vue. Il laissa son corps s’effondrer sur la terre, sa tête sur le côté, porta instinctivement la main à sa blessure. Un liquide chaud imprégna ses doigts.
Rien ne l’avait préparé au spectacle qui s’offrait maintenant à ses yeux. Il s’était bien attendu à retrouver Mathilda dans une position étrange, mais certainement pas bâillonnée avec du ruban adhésif lui bloquant les lèvres, ligotée aux poignets et aux chevilles par de la ficelle et blessée au front, du sang s’étant écoulé le long de son visage. Ses liens la serraient si fort qu’elle pouvait
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à peine faire un mouvement ou émettre un son audible. De plus, elle était sous l’emprise d’une drogue l’endormant à moitié.
Paul ne crut pas un seul instant qu’il puisse s’agir d’une farce. Son cerveau endormi par sa vie insignifiante remplie de mensonges, affreusement banale, lui transmit tout de même les signaux d’alertes adéquats. Mathilda, de son côté, posa son regard sur celui de son amant, ce qui sembla la sortir de son demi-sommeil. Par la force du désespoir, elle ouvrit de grands yeux révulsés en tentant de hurler, émettant un bruit de bête. Paul se pencha en avant, s’apprêtait à rendre sa liberté à sa maîtresse.
Il fut soudainement alerté par un bruit s’approchant par derrière. Avant qu’il n’ait eu le temps de se retourner, une foudroyante douleur le saisit au jarret droit, l’obligeant à agenouiller sa jambe blessée. Puis on lui agrippa l’arrière du crâne, par une petite poignée de cheveux, pour le percuter contre le rebord du coffre, suffisamment fort pour l’étourdir.
Effrayé et désorienté, des larmes vinrent lui brouiller la vue. Il laissa son corps s’effondrer sur la terre, sa tête sur le côté, porta instinctivement la main à sa blessure. Un liquide chaud imprégna ses doigts.
C'est ça l'amitié, comme l'amour : des relations peuvent naître entre personnes à l’incompatibilité flagrante.
Très étrange, l'amour. Aucun autre sentiment n'était capable de provoquer autant de bien et de mal à la fois.
L'être humain est une créature immonde, contre nature, et ne mérite pas de respect de ma part.