Ils avaient joué avec l'idée du "crime parfait"; or, tout la littérature policière est basée sur ce thème éminemment banal. Mais, dans les romans policiers, on prête un mobile au criminel. On peut concevoir à la rigueur qu'on tue pour de l'argent, par vengeance ou par jalousie, même si l'on se dit que c'est insensé, que c'est affreux (...). Mais, dans ce cas particulier, ni cause, ni motif, ni prétexte. Judd Steiner et Artie Strauss avaient tué pour tuer, pour se livrer à la fascinante expérience d'exécuter un crime parfait.