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Citations de Meyer Levin (53)


Faites-les mourir : cela empêchera-t-il d'autres jeunes gens, d'autres hommes, d'autres femmes de tuer encore ? Vous savez bien que non.

Les pendaisons d'hier n'ont pas prévenu le crime d'aujourd'hui.



Extrait de la plaidoierie de Jonathan Wilk (Clemence Darrow dans la réalité)
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L'intelligence n'est pas le facteur essentiel dans le conduite humaine. Ce sont les émotions qui nous font vivre, elles qui nous incitent à travailler, à nous distraire, et à nous diriger sur les chemins de la vie...
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Mais que leur reste-t-il à espérer ? ... Rien !

Puisque tous les feux sont éteints
Dans la vallée,
Il est temps de quitter les tiens
Pour t'en aller.
Prends ton sac, et serre les mains.
Ô vous autres, ne craigniez rien :
Rien à craindre ni espérer,
Sur la route où l'homme s'en va,
Rien que son pas,
Sur la route où l'homme s'enfuit,
Rien que la nuit.
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« Telles sont la vérité et réalité à mes yeux. Car dans le domaine de l’émotion, il n’y a pas de vérité absolue ni définie, la réalité passe toujours à travers un être, et ce qui va suivre est la réalité à travers moi »


Un avant-propos qui justifie pourquoi l’auteur a notamment changé le nom des personnages pour raconter sa vérité, même si elle s'inpire grandement des faits avérés.
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Je me souviens d'un petit poème de Housman qui me semble fait pour ces enfants :

La nuit où mon père me fit naître
Mon père n'a pas pensé à moi
Pas songé que je pourrais être
Le fils que voilà.

Le jour où ma mère me fit naître
C'était un jour plein de chansons
Ma mère était folle, étourdie,
Ivre d'avoir donné la vie
A son garçon.

Mes père et mère sont couchés
Si, si profond
Que nul n'est allé les chercher
Là où ils sont.
Et c'est moi qu'ils ont enchaîné
Dans la prison.

Il ne faut pas qu'on se souvienne
De l'enfant que Dieu oublia :
Allez dire au bourreau qu'il vienne,
Vienne pendre le pauvre gars
Qui n'attend de miséricorde
Que de la corde.

Voilà comme le jeu finit
Qui n'aurait pas dû commencer,
Mes père et mère ont eu un fils
Sans y penser.


Magnifique poème extrait de la plaidoirie de Jonathan Wilk (Clemence Darrow en vérité) pour défendre les adolescents Judd et Artie coupables de meurtre d'un enfant
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Être juriste, c'est avoir l'art de soutenir également deux thèses opposées.
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Ce n'est pas en baptisant le crime "maladie" qu'on y gagne le droit de l'absoudre.
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Cette question du crime et du châtiment, aussi vieille que l'humanité, suivez-la à travers les âges, devant les bûchers, les croix, les roues, les pals, les gibets et les échafauds, aux temps où la populace assemblée venait se repaître des supplices ! Vous verrez que, petit à petit, la loi s'est adoucie, et qu'au fur et à mesure qu'on renonçait aux châtiments barbares le crime décroissait au lieu de s'élever.
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"Il n'est pas de grand idéal qui ne sème à la fois le bien et le mal, et l'on n'arrête pas l'idéal sous prétexte qu'il peut faire souffrir."
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Il faisait sa pâture de romans policiers, c'était de notoriété publique. Personne n'arrivait à comprendre qu'un garçon si brillant se contentât pour seule lecture de ces sombres et vulgaires histoires.


Le garçon étant Artie Straus, Meyer Levin provoque volontairement le lecteur avec cette phrase.
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"[...] l'essence de l'amour émane de la connaissance réciproque."
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"_Il est souvent plus difficile, riposta Wilk, de faire admettre la vérité que de faire accepter le mensonge."
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"Et désormais, pendant le procès - jusqu'à l'exécution s'in le fallait -, il saurait maintenir cette cohérence, et montrer qu'on pouvait mourir pour une idée."
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Que passe ma trace
Que mon nom s'efface
Du Livre d'Histoire
Du Livre de Gloire ;
Je préfère croire,
Quand viendra mon tour
De mourir un jour,
Que je serai digne
D'avoir une ligne
Au Livre d'Amour.

Omar Khayyam

Extrait de la plaidoirie de l'avocat de la défense, Jonathan Wilk
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Je faisais comme les autres, je regardais, mais j'éprouvais le sentiment qu'on s'efforçait de tout salir, jusqu'à ce pauvre petit corps, et que j'entrais dans la boue, la boue de la ville, la boue de l'humanité.
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Penser, c'est choisir.
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Elle me regardait d'un air si grave, ses beaux yeux si pleins d'étonnement, que je fondis de tendresse et la pris dans mes bras. Le sentiment de mélancolie subsistait dans notre baiser. Parfois, il nous arrivait de dire que nous souffrions de Weltschmerz, c'était sans doute quelque pressentiment de l'infamie générale. Mais, ce jour-là, c'était comme si le crime avait fait craquer la surface des choses, pour nous montrer le mal qui allait en sortir.
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Il n'est jamais bon d'avoir raison contre son siècle, le lot du juste, on le sait depuis Job, est de recevoir à la figure les trognons jetés par les imbéciles. Mais les imbéciles meurent à leur tour, et leur voix retourne au silence; tandis que sonne encore superbement, par-delà le temps, la plainte de celui qui a su regarder dans les yeux le Monstre tapi au fond du coeur de l'homme.


A propos de du livre "The Obsession" écrit par Meyer Levin sur les adaptations aseptisées du "Journal d'Anne Frank" aux Etats-Unis.
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Ils avaient joué avec l'idée du "crime parfait"; or, tout la littérature policière est basée sur ce thème éminemment banal. Mais, dans les romans policiers, on prête un mobile au criminel. On peut concevoir à la rigueur qu'on tue pour de l'argent, par vengeance ou par jalousie, même si l'on se dit que c'est insensé, que c'est affreux (...). Mais, dans ce cas particulier, ni cause, ni motif, ni prétexte. Judd Steiner et Artie Strauss avaient tué pour tuer, pour se livrer à la fascinante expérience d'exécuter un crime parfait.
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La nuit où mon père me fit naître
Mon père n'a pas pensé à moi
Pas songé que je pourrai être
Le fils que voilà
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