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4.06/5 (sur 192 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 12/06/1982
Biographie :

Auteure.

Source : Bnf
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Une saga explosive par Mia Carre aux Éditions Addictives !


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– Je peux déboutonner ton chemisier ? m’enquiers-je contre ses lèvres.


Elle acquiesce timidement. Je défais un premier bouton, la poitrine de Neila se soulève. J’essaie d’aller doucement pour ne pas l’effrayer alors que je n’ai qu’une envie : arracher ce fichu chemisier et faire voler les boutons dans toute la pièce. Mes doigts tremblent comme ceux d’un novice. Parvenu au bout de mes efforts, je n’écarte pas les pans de tissu pour dévoiler sa poitrine, je glisse simplement mes mains sous l’étoffe et je caresse sa peau brûlante avant de reprendre possession de ses lèvres.
J’effleure son dos, ses omoplates, la presse contre moi pendant que je dévore sa bouche, que je provoque sa langue de la mienne. Mes doigts continuent d’explorer son corps couvert, sa taille, ses hanches, son ventre plat et ferme qui se contracte davantage encore à mon toucher. Je plaque mes paumes autour de son nombril, me détache légèrement d’elle, colle mon front au sien.
Tu vas me rendre fou, si fou, Neila… Je te veux tellement, je ne sais même pas pourquoi ! Et ton frère va me tuer !
Je me garde bien de dire tout ceci à voix haute au risque de l’effrayer et de la voir s’enfuir sans autre forme de procès. Et maintenant que j’embrasse sa bouche, que je découvre son corps, j’ai tellement, mais tellement envie de plus.


– Je peux t’enlever ton chemisier ? murmuré-je entre deux baisers dans son cou.
– Je ne sais pas, hésite-t-elle en se blottissant contre moi. Tu pourrais enlever ta chemise d’abord ?
– Je peux… Mieux : tu peux.
Elle se fige et je me détache d’elle à contrecœur.
– Déshabille-moi, lui dis-je tout bas
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J’essaie de ne pas trop réfléchir à ma poitrine exposée, à mes parties intimes, alors je ferme les yeux, essaie de me souvenir de ces heures sans fin passées dans les cabinets médicaux pour une maladie qui n’était pas la mienne. Si j’étais si blasée à l’époque, je peux l’être maintenant. Cela m’empêcherait de trembler comme si j’étais en hypothermie.
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Chapitre 1 : La magie de New York
Hope
«… Il se fige au milieu du salon et je retiens ma respiration. Qu’est-ce que je dois lui dire, déjà ? Bizarrement, mes mots sont emprisonnés dans ma gorge. La tension devient palpable, contraste saisissant avec hier soir.
— Je pensais que tu étais déjà partie, lance Dr Glamour.
Je cligne des yeux, le temps que l’information me monte au cerveau.
Partie ? C’est à lui de partir, j’habite ici, moi !
Je ne m’attendais pas à cette réaction de sa part et ça me déstabilise. J’en éprouve une légère déception mais ça m’aide à me ressaisir. Je reprends la préparation de ma sauce sans quitter Dr Glamour des yeux.
— Mais que… qu’est-ce que tu fais ? me demande-t-il.
— Une sauce hollandaise.
— Pardon ?
— Une sauce hollandaise, pour des œufs Bénédicte.
Il me regarde étrangement, comme si j’étais une extraterrestre. J’arrête de fouetter la sauce et pose les ustensiles sur le comptoir. J’inspire et m’adresse à lui, d’un ton sincère à défaut d’être assuré :
— Je préfère être franche, je ne sais pas bien comment gérer les lendemains de fête avec un inconnu. Mais il vaut peut-être mieux que tu y ailles. Ou alors si tu as faim, on peut partager mes œufs Bénédicte, et ensuite tu y vas. Je ne sais pas si je suis autorisée à te garder ici, en fait, et je…
— Stop ! Arrête. Non, je ne veux pas d’œufs Bénédicte. Que fais-tu ici ? Pourquoi n’es-tu pas partie ?
— Je vis ici, je ne vais nulle part, lui réponds-je, légèrement vexée par sa remarque.
— Tu vis ici ? répète-t-il en plissant les yeux.
— Oui, je vis ici, tu as bien compris, et donc je pense que c’est plutôt à toi de t’en aller, dis-je en reprenant ma cuisine, histoire de me donner un peu de contenance.
Il ne répond pas tout de suite et me fixe avec une expression absolument indéchiffrable. Dr Glamour inspire profondément et se passe les mains sur le visage, puis me fixe à nouveau.
— Hope Summers ? dit-il, suspicieux.
Ma main se suspend en l’air. Je commence à avoir du mal à respirer, là, d’un coup.
Et merde.
— Arthur Preston ? Soufflé-je.
...»
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Ce n'est pas logique : je suis une fille forte, je peux me sortir de ce genre de situation. La faculté et ma résidence sont loin derrière moi, mais il y du monde dans la rue, il y a toujours du monde. C'est New-York bon sang! Il fait encore jour, je peux échapper à sa poigne, à sa présence, je peux disparaître! Pourtant, je ne réagis pas, mes sens sont anesthésiés, mes pensées se dispersent, ni mes jambes ni mes bras ne m'obéissent. Je suis emprisonnée à l'intérieur de moi, je suis un pantin et Stan est mon Gepetto.

"Tu le veux autant que moi...."

Il fait si chaud, soudain. Une fine couche de sueur me couvre entièrement, désagréable. Mon crâne compresse mon cerveau, ma vue est trouble.

"Je serai gentil, fais-moi confiance..."

Des pans entiers de cette nuit me reviennent, encore, plus violents que jamais. Raconter ce qu'il s'est passé à Ash était une chose, c'étaient des mots qui sortaient de ma bouche, emportant avec eux une partie de mes souvenirs. Ash était là, je savais que je n'étais pas en danger, que j'étais en sécurité, qu'avec lui rien de tout ça n'arriverait.
Pourtant, les mots perdent leur puissance face à celui qui a détruit ma vie de tant de façons différentes et pendant si longtemps. Il n'est pas nécessaire de parler, de me souvenir, Stan est tout ce que j'ai subi, il est tout ce qui m'a toujours bloquée, fait cauchemarder pendant toutes ces années. C'est inscrit dans son corps, dans la façon dont il agrippe mon bras à m'en déboîter l'épaule, dans sa manière doucereuse de parler.
Tout en lui menace mon intégrité physique, ma santé mentale et émotionnelle.
Tout en lui m'horrifie.
Mon cœur tambourine contre ma cage thoracique. J'ai du mal à respirer, des points noirs dansent devant mes yeux. Je vais m'évanouir.....
J'ouvre la bouche, mais aucun son n'en sort. Mon état, sa force, tout se mélange dans mon esprit. Le passé, le présent s'entremêlent.
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Prologue :
Hope
«… Mais il ne s’en va pas, il semble même prendre son temps. J’entends le froissement des tissus, le glissement des tiroirs, la danse des cintres.
Non mais sérieusement, il se croit chez lui !
Il s’approche. Je n’entends pas ses pas, étouffés par la moquette moelleuse – aussi moelleuse qu’une couette, c’est dire –, mais je perçois sa présence, ses mouvements.
Et il s’arrête juste devant moi.
Mon regard se pose d’abord sur des pieds nus. Puis, plus mon regard s’élève, plus la chaleur me monte au visage.
Mes yeux remontent sur des jambes nues. Des cuisses nues. Un…
Oh. Mon. Dieu !
Aaaah !
— Excusez-moi, mais que… commence l’inconnu, visiblement aussi surpris que moi.
Je bondis sur mes pieds, les joues en feu, et me cache le visage entre les mains. C’est idiot, extrêmement idiot comme réaction, mais je n’y peux rien.
Je n’ai jamais vu d’homme nu de ma vie !
Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine, je suis sur le point de manquer d’air.
Mes doigts s’écartent légèrement malgré moi, et je jette un coup d’œil au spécimen qui me fait face : il est blond, grand, athlétique, beau, très beau. Je croise son regard, bleu comme l’océan Pacifique. Il me dévisage, les sourcils froncés, mi-perplexe, mi-amusé, mais il ne dit plus rien.
Embarrassée jusqu’à la pointe des cheveux, je replace mes mains sur mes yeux en mode « si je ne le vois pas, c’est qu’il n’existe peut-être pas ! ».
Qu’un trou s’ouvre sous mes pieds et m’engouffre tout de suite.
Frank m’avait dit que ce serait une soirée entre amis, que je pourrais rencontrer des gens, pour que je ne sois pas seule en ville. C’était une excellente idée ! Jusqu’à ce que je ne supporte plus la foule amassée dans l’appartement, fasse une crise de panique, m’enferme ici et rencontre l’inconnu du dressing.
Sans aucun vêtement sur lui…»
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Mon désir pour cette fille augmente à chaque instant. Je comble les maigres centimètres qui nous séparent et pose mes lèvres sur les siennes. Elle ne réagit pas tout de suite, ou plutôt si. Elle se fige ; je m’immobilise à mon tour avant de reculer un peu pour la dévisager. Est-ce qu’elle veut que je l’embrasse ? Est-ce qu’elle veut que je me tienne tranquille ? Est-ce que j’ai agi en sauvage ? Je préférerais la première réponse, mais à elle de choisir. Elle me semble hésitante. Je recule encore. Elle pose la main sur la mienne. C’est à mon tour d’avoir la respiration troublée.
Cette fille… Je la veux.
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Je n’avais jamais ressenti ce désir pour qui ce soit. Je n’avais jamais été aussi vite à l’aise avec quelqu’un non plus. Je mentirais si je disais qu’à aucun moment, je n’ai eu peur, mais je me suis aussi étrangement sentie en sécurité avec mon inconnu.
Et je voulais plus, toujours plus, malgré mon hésitation. Peut-être parce qu’il a réussi à me faire parler et me sentir à l’aise grâce à sa bienveillance, à son humour, à sa galanterie. Et son regard ! Je me suis sentie si belle, si désirable dans ses yeux.
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- Ash... ?

- Oui?

- Est-ce que si je te demande de me prendre dans tes bras et de me serrer très fort, je serai moins forte à tes yeux? bredouille-t-elle, écarlate.


J'ouvre les bras pour qu'elle s'y blottisse. Elle vient de raconter le pire moment de sa vie, qui a précédé la pire période de sa vie. Je ne veux pas l'étouffer contre moi, mais à la façon dont elle s'agrippe à ma chemise, c'est comme si elle me dictait l'intensité de cette étreinte et je ne suis que trop heureux de m'y plier. Je l'enlace étroitement, enfouis mon nez dans son cou.


Je ne veux plus qu'elle souffre, qu'elle ait de difficultés, qu'elle ressente de la culpabilité alors qu'elle n'y était pour rien. Je veux être là pour elle, tout le temps.


- Neila... soufflé-je.


Elle lève les yeux vers moi et je plonge dans son regard brillant, une main sur sa joue si douce.

La porte s'ouvre en même temps que je suis sur le point de parler, et le sifflement joyeux s'interrompt comme un disque rayé.

- Qu'est ce qui se passe ici ?!
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Ses doigts glissent vers ma nuque, sous mes cheveux. Ils me caressent, mêlant douceur et fermeté. J'essaie de calmer ma respiration, mais ne fais, au contraire, qu'accroître le vertige dans mon ventre. Ronan écarte mes cheveux, pose à nouveau ses lèvres sur ma peau. Une fois. Deux fois. Sa bouche descend le long de mon cou, s'interrompt brièvement sur mon épaule.
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Je me tiens à distance alors que je crève d'envie de la prendre dans mes bras et de lui demander pardon. Pardon de l'avoir blessé, pardon de l'avoir traitée de la façon dont je l'ai fait. Mais je reste figé, je ne fais rien, je ne dis rien.
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