Toi, mon amie, tu caches bien ton jeu.
- Je suis comme un oignon, répliqua-t-elle, le sourire jusqu'aux oreilles. Beaucoup de couches, un maximum de goût et une incroyable profondeur. Heureusement pour vous, je ne sens pas aussi fort.
Avec le club du calendrier en liberté, toute la ville va savoir que Dereck est mort ici, si ce n’est déjà fait. Comment va-t-on s’en relever ? Qui voudra manger dans un restaurant où il y a eu un mort ?
La clientèle matinale du restaurant de ma tatie comprenait toujours une volée de taties commères, dont jamais le tapage ni les ragots n’égalaient ceux des trois quinquagénaires que j’appelais en secret le « club du calendrier ». Prénommées April, Mae et June, elles avaient beau n’avoir aucun lien de parenté, elles étaient parfaitement interchangeables, depuis leurs mauvaises permanentes jusqu’à leur amour des motifs floraux en passant par leur besoin de commenter ma vie en permanence.
Je dispensais de la nourriture, pas des cours d’histoire. S’il voulait vraiment le savoir, il n’avait qu’à demander à Google
Philippine jusqu'au bout des ongles, ma tante exprimait son amour non pas avec des mots encourageants ni des câlins affectueux, mais avec de la nourriture. La nourriture, c'était son moyen de communication. Ce qui lui conférait sa place dans le monde. Rejeter sa cuisine, c'était rejeter son cœur. Ça la dévastait.
Je suis comme un oignon, répliqua-y-elle, le sourire jusqu’aux oreilles. Beaucoup de couches, un maximum de goût et une incroyable profondeur. Heureusement pour vous, je ne sens pas aussi fort
Je dois dire, madame Macapagal, que quand il s’agit de tomber sur des scènes de crime, soit vous avez le nez creux, soit vous avez la poisse.
Il faut toujours arranger les choses dès qu'on peut. Parfois, il n'y a pas de seconde chance.
Dans ma vie, les hommes étaient encore plus lourds que les gâteaux de riz de ma grand mère
Je te tuerais bien maintenant, mais je fais déjà l’objet d’une enquête pour meurtre