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Critiques de Michael Shellenberger (4)
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Apocalypse zéro

En douze chapitres de chacun une cinquantaine de pages, Michael Shellenberger qui fut qualifié de « héros de l’environnement » par Times en 2008, analyse les affirmations des écologistes radicaux en étudiant successivement :

- l’annonce d’une prochaine fin du monde

- la déforestation

- l’élimination du plastique

- l’extinction des espèces

- le travail dans les pays en voie de développement

- les baleines

- la consommation de viande ; la religion Vegan

- l’énergie nucléaire

- la destruction de l’environnement

- les verts, leurs financements et leurs objectifs

- le déni des puissants

- la religion écologiste



Les faits exposés, les constats observés sur le terrain depuis trente ans par le rédacteur et les équipes de bénévoles qui l’accompagnent sont pour le moins très différents des vociférations apocalyptiques d’une gamine comme Greta Thunberg ou des approximations véhiculées par les titres de certains médias et des slogans de certains démagogues.



Les dégâts provoqués par les tornades et les cyclones sont aujourd’hui moins importants qu’il y a un siècle mais touchent des endroits plus peuplés (Asie) ou plus habités (Amérique) et surtout des populations dont les biens sont assurés ce qui n’était pas le cas antérieurement.



Les espèces sont chaque jour plus nombreuses (la théorie de l’évolution l’a expliqué) et les baleines sont une population en croissance.



Les énergies dites renouvelables (éolien et solaire) sont et seront incapables de fournir les besoins de l’humanité (même si le stockage de l’électricité était maitrisé) et l’énergie nucléaire est de loin la plus respectueuse de la nature.



Les discours politiques ont parfois des raisons inavouables (exemple les propos du président Macron sur l’agriculture brésilienne) dictées par des buts protectionnistes. Ils sont parfois financés par des lobbies puissants.



Cet ouvrage, qui est un best seller aux USA, recoupe les analyses d’un Claude Allègre, d’un Christian Gérondeau et rejoignent l’ouvrage incontournable de Jean-Michel Belouve « La servitude climatique : Changement climatique, Business et Politique ». Très détaillé, riche de plus de cent pages de notes qui plongent dans les rapports du GIEC et pointent les erreurs de certains journalistes qui écrivent l’inverse de ce que les experts constatent, cet ouvrage est, à mes yeux, une base de données qui permet au lecteur de se documenter objectivement sur ces questions qui sont graves et impatient chacun d’entre nous.



La fin du monde n’est pas pour demain et ce n’est ni l’évolution actuelle du climat et de la nature qui menacent l’avenir de l’humanité. Comme le rappelle l’auteur en conclusion, les guerres et les révolutions sont une réalité autrement plus destructrice et mortelle.
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Apocalypse zéro

On constate l'émergence d'une anxiété morbide dans une partie de la jeunesse, que l'on a persuadé de l'imminence d'une extinction de l'humanité à très bref délai, d'ici 2030 ou 2035. Des militants écologistes comme Thunberg et "Extinction Rébellion" sont largement à l'origine de cette idée fausse, basée sur une interprétation biaisée des rapports du GIEC.

Ce dernier a simplement déclaré que si les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixés pour 2030 n'étaient pas tenus, les températures moyennes en 2100 dépasseraient probablement de plus de 1.5 degrés celles de l'ère préindustrielle. Il n'a pas dit que ce dépassement entrainerait l'apocalypse en 2100 et a fortiori en 2030.

C'est ce genre de manipulations et bien d'autre que Shellenberg entend dénoncer dans son livre. Shellenberg, n'est pas un climatosceptique. Il ne conteste pas le bien-fondé de la lutte contre le réchauffement climatique, mais les méthodes préconisées et employées pour se faire.

Selon lui, en effet, la solution n'est pas à chercher du côté de la décroissance, d'un retour aux méthodes de production de l'ère préindustrielle, qui serait impossible, et dangereux si on s'efforçait d'y parvenir, mais au contraire de la poursuite du progrès technique et scientifique. Dans le domaine de l'énergie, les évolutions passées, de la biomasse au charbon, du charbon au pétrole, du pétrole au gaz, et du gaz au nucléaire, se sont soldées par un progrès constant du niveau de vie et de la santé, et par un recul de la pollution. On oublie ou on ignore que les forêts ont été sauvées par le charbon, et les baleines par le pétrole.

La production d'une électricité décarbonnée, seule source d'énergie non polluante, ne peut provenir que du nucléaire, dont l'auteur démontre l'innocuité, et de l'hydro-électrique, modulables et disponibles en permanence. Les énergies dites renouvelables, solaire et éolien, ne seraient au mieux qu'un appoint couteux, mais leurs inconvénients excèdent largement leurs avantages. Quant au retour à la biomasse, il est aussi irréaliste que dangereux, la combustion du bois étant par exemple aussi polluante que celle du charbon.

L'auteur aborde aussi beaucoup d'autres questions, telles que la production de viande ou le risque (nul selon lui) de surpopulation.

Ce discours en choquera certains, tellement il est au rebours de ce que l'on est habitué à entendre. Pourtant la démonstration de l'auteur est parfaitement étayée.

J'ajouterai une réflexion personnelle: depuis le début de la crise énergétique actuelle, on n'entend plus guère les antinucléaires, alors qu'on constate les effets délétères de la fermeture des centrales en Allemagne, et de l'abandon criminel auquel a été livré le parc nucléaire français depuis vingt ans.

Sur la personnalité de l'auteur. Il a milité dans diverses organisations écologiques, dont Greenpeace, avec laquelle il a pris ses distances. Il parle d'ailleurs beaucoup de ses expériences sur le terrain dans le livre et de la façon dont elles ont fait évoluer ses convictions. Il reste profondément attaché à la défense de l'environnement, mais dans un cadre réaliste et progressiste et sans aucun sectarisme. Ainsi, après avoir été végétarien, il est revenu à une alimentation carnée qu'il déclare meilleure pour la santé en général et la sienne en particulier. Et il se déclare partisan de l'élevage industriel, corrigé des pratiques cruelles parce qu'un retour généralisé à l'élevage traditionnel serait trop gourmand en espace et en ressources de toute sorte. A noter qu'il signale après d'autres le rôle de la consommation de viande dans le processus d'hominisation, dans la mesure où elle seule pouvait fournir des calories en quantité suffisante pour le développement et l'entretien du gros cerveau d'Homo Sapiens. Et il déclare être en meilleure forme physique et intellectuelle qu'à l'époque où il s'abstenait d'alimentation carnée.
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Apocalypse zéro

Livre très intéressant, Michael shellenberger pointent du doigt les erreurs , les manipulations et les mensonges des écologistes radicaux , il démontre la duplicité de ces écologistes a la limite de l'extrémisme , il prouve qu'une ecologie plus pragmatique est possible loin du catastrophisme d"extinction rébellion" ou autre Greta thunberg , le tout consciencieusement source
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Apocalypse zéro

encore un livre non couvert par la presse mainstream qu'elle soit écrite , radio ou TV. L'ignorance des journalistes (je suis gentil...) qui répètent en boucle la dernière bêtise que leurs confrères ont écrite est désespérante.

Ce livre rappelle bon nombre de vérités sur les mensonges du GIEC et le délire hystérique qui entoure les questions climatiques.

"Croire que l'Occident conduit la planète à la catastrophe ne procède pas d'une analyse rationnelle. C'est une posture militante, typique d'une population d'enfants gâtés. Guérir de cette névrose est la seule véritable urgence". M . Schellenberger.
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