Tout était là, le décalage entre cette civilisation, l'une évoluée, nourrie des plus grands philosophes, Rousseau... Et le peuple assouvi, soumis, depuis des siècles, et ayant besoin d'un chef pour avancer, pour exister, pour vivre.
Les défaites militaires et ses alliances avec les fédéralistes depuis le début de l'année avaient profondément affaibli le "ministère Danton" au Comité de salut public et tout naturellement celui-ci ne fut pas réélu lors du renouvellement du nouveau comité.
On connaît Louis XIV pour son appétit féroce et ses repas pantagruéliques composés de six services, comportant eux-mêmes une multitude de mets tous plus riches et somptueux les uns que les autres. On connaît le Roi-Soleil pour son amour pour la guerre et les faits d'armes, son ambition de conquête et ses désirs de gloire. On connaît également la passion de ce monarque pour les femmes et ses innombrables liaisons, une passion qu'il avoua avoir été souvent démesurée. De ces liaisons naquirent une multitude d'enfants, reconnus ou non, et qui, même légitimés, n'en demeurèrent pas moins des bâtards pour la cour et pour les sujets du royaume de France.
On pleura, silencieux, dans les nids mansardés,
Car très vite l'on sut que rien n'avait changé,
Mis à part l'espoir, l'espoir, toujours l'espoir,
Des enfants affamés, voulant sortir du noir.
Est-ce parce qu'il vivait seul dans un appartement devenu bien trop grand pour lui ou qu'il aimait sentir les choses, respirer l'atmosphère de la mort qui rôdait toujours près de lui, qu'il préférait rester sur les lieux à chaque fois que l'occasion s'en présentait ? C'était pour lui un véritable rituel, un besoin charnel, prendre possession d'un environnement que beaucoup auraient fui, s'imprégner des odeurs, se fondre dans le paysage jusqu'à traverser le miroir qui le séparait du roman à la réalité. Le crime n'était-il pas en fait un roman tragique dont les héros auraient mal tourné ?
Et Pompéi entra dans la nuit éternelle... Alors que le nuage s'étend et que le cratère vomit ses flammes, Pompéi va entrer dans la nuit éternelle. Le soleil est masqué par l'éruption de cendre. C'est la nuit en plein jour. La terre tremble, craque, s'écarte, tandis que la mer brasse des vagues gigantesques. La température augmente sensiblement d'abord, pour devenir intenable petit à petit. Le ciel s'obscurcit et une épaisse fumée noirâtre s'échappe de l'oeil du cratère. Dans le golfe de Naples, l'eau se réchauffe et rejette des poissons ébouillantés. La chaleur devient étouffante et la température des ruisseaux et des petits cours d'eau est incompatible avec toute vie aquatique : l'eau bouillonne ! Bientôt des flammes sont projetées sur les versants de la montagne volcanique et le feu gagne le bas de l'immense butte, embrasant bois et arbres, cultures et habitations. Le Vésuve vient d'entrer en éruption !
L'importance du peuple d'Israël dans l'histoire de l'humanité saute aux yeux de prime abord pour deux raisons : la première est la représentation du monothéisme, la seconde est que celle-ci a donné naissance au christianisme. Le peuple israélien formerait le chaînon entre l'ancien et le nouveau cycle, entre l'Orient et l'Occident. L'idée monothéiste a pour conséquence l'unification de l'humanité sous un même dieu et sous une même loi.
Moïse, initié égyptien et prêtre d'Osiris, fut l'organisateur du monothéisme. Il en fit le plus haut principe de l'initiation, le dogme unique d'une religion nationale. La vraie mission d'Israël fut de révéler la religion universelle de l'humanité.
Il avait cru cette fois-ci que c’était la bonne ! Connaître autant de complicité, recevoir autant d’amour, entendre autant de mots simples et affectueux lui caresser le tympan était pour lui inespéré…
L’erreur venait de là ! Il aurait dû écouter cette petite musique qui résonnait dans sa pauvre tête de flic et de jeune homme blessé… Une petite musique qui lui disait de prendre garde à lui…
Ah ! Elle l’avait bien roulé dans la farine, le petit inspecteur neversois… Pourquoi ? Il se le demandait encore. Pourtant, ne lui avait-elle pas promis une vie de rêve, remplie de douceur et d’amour, de complicité et de liens indestructibles… En guise de promesse, il s’était simplement rendu compte qu’elle était loin de vivre dans les conditions qu’elle lui avait décrites et qu’elle se contentait même très bien de son gros nigaud de mari, qui, tout cocu qu’il fût, n’en conservait pas moins la primeur de ses charmes.
L'Hôtel du Cheval-Rouge.
- L'arme du crime, une lame assez épaisse, vu la plaie constatée, est entrée sous l'omoplate gauche. La victime a dû perdre ensuite l'équilibre et sa tête est venue heurter le coin du meuble, expliqua le légiste en désignant d'un geste bref un meuble asse bas.
Caron sembla réfléchir un instant, les yeux dans le vague, fixant le plafond, et poursuivit :
- Une sorte de pic à glace ou quelque chose comme ça... annonça-t-il enfin. Vous dire qu'il n'a pas souffert serait certainement exagéré mais la mort a dû être instantannée ou presque...
La victime était de taille moyenne. Brun d'origine, quelques cheveux blancs ornaient ses tempes. Ses yeux regardaient fixement le plafonnier et sa bouche entrouverte laissait entrevoir comme une expression de surprise, comme si la mort s'était invitée subitement.
C’était toute sa faiblesse et la gent féminine en profitait, car ce n’était pas la première fois qu’il se faisait prendre à ce petit jeu. Un jeu où le mensonge est d’or et où le plus faible des deux s’embourbe, l’amenant inexorablement dans un état dépressif, voire suicidaire. Un jeu de massacre en quelque sorte où le fort et le faible s’affrontent. Et le plus faible, une fois de plus, c’était Verdier. Certes, il avait été marié auparavant, les noces avaient été courtes, elles n’avaient duré que le temps d’un été. Sa jeunesse, sa profession, son immaturité avaient eu raison de son couple et il s’était retrouvé seul un soir en rentrant chez lui. Une bafouille griffonnée sur le coin de la table lui annonçant une rupture sans appel l’avait convaincu que c’était un non-retour.