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Critiques de Michel Courat (17)
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Semaine noire en pays Léonard

Je n'avais pas encore lu un roman policier dans la veine comico- armoricaine. Eh bien, voilà qui est fait! Merci au passage à Babelio et aux éditions Alain Bargain pour l'envoi de ce livre. J'ai trouvé le début surprenant, la suite agaçante, voire désolante ou ubuesque, c'est selon...Pas du tout, je pense, l'effet escompté par l'auteur.



Pourtant, j'apprécie beaucoup l'humour, mais avec un minimum de subtilité. Ici, comment dire? Les comparaisons qui se veulent drôles ne font pas vraiment dans la dentelle. Quelques morceaux choisis: " d'une voix aussi douce qu'une peau de pêche, lavée avec un mélange de Soupline et Lenor"... ou" Sylvain et Sandra s'échangeant des regards plus enflammés qu'une voiture strasbourgeoise un soir de Noël ". Vous en voulez encore? Allez, un peu d'érotisme raffiné" Ses mains commencent à explorer son corps, tout son corps. En s'attardant sur une partie de son anatomie qui a la particularité de se dilater quand on l'excite. Un Indice: ce n'est pas la pupille"....



Bon, quelques vannes ( bretonnes, j'imite l'auteur) comme celles-là de temps en temps, ça passe ( quoique...) mais elles reviennent toutes les deux pages!! Et le lecteur en perd complètement le fil de l'enquête. C'est vrai, on allait l'oublier, il s'agit quand même d'un livre policier, se déroulant en Bretagne, dans la région de Saint-Pol-De-Léon, comme le laisse deviner le titre.



Le personnage principal, Laure Saint-Donge, surnommée LSD, est une journaliste et romancière, qui n'en est pas à sa première enquête, on nous le rappelle de facon insistante à plusieurs reprises en citant des éléments antérieurs ou les titres d'autres livres de l'auteur. Figurez-vous qu'elle participe sans problèmes aux investigations des policiers, une collaboration où elle joue plutôt le rôle de l'inspecteur en chef génial qui dénoue tous les fils emmêlés des crimes ou suicides maquillés commis. Il faut dire que dans une vie antérieure, elle était...policière. Si,si.



Voilà un personnage haut en couleurs, une jeune femme jolie mais balafrée, au sourire lauréal ( blague de Michel Courat...) , aux petites cellules Breizh ( idem) , sensuelle en diable, aimant intensément boire des apéritifs, partageant la peine de son amie Marjory revenue d'Afrique, qui vient de perdre successivement sa soeur et sa mère, mais toute guillerette la seconde d'après ! Ah, les protagonistes sont très changeants dans leur comportement...



J'ai tenu jusqu'au bout de ce festival du rire et de la bonne humeur, entrecoupé de moments plus dramatiques, vite effacés par les protagonistes, préférant de nombreuses lampées de lambig. Mais ce livre n'était clairement pas pour moi. Je préfère nettement les critiques de Cascasimir, elle me font rire, au moins!😉













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L'étrange femme nue de Beg-Meil



Quel plaisir de déambuler dans Beg-Meil à la faveur de ce roman !

Dans la pure tradition du polar breton, il met à l’honneur ce quartier de Fouesnant, pas plus gros qu’un mouchoir de poche et tellement beau !

L’intrigue tient la route, ce qui ne gâche rien. Bien que 21 tomes soient disponibles avant celui-ci, j’ai pu suivre les personnages récurrents sans me perdre.

L’auteur a un humour auquel j'adhère, il fait des blagues à deux balles en interpellant le lecteur mais c’est bien dosé. C’est fait sur le ton de la complicité et on s’amuse.

C’est un très bon cru, je compte bien découvrir un peu plus les aventures de Laure Saint-Donge.





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Semaine noire en pays Léonard

Alors, pourquoi semaine noire ? échouage de pétrolier?

Que nenni ! Un premier"accident", suivi d'un second...à moins qu'il ne s'agisse de ...meurtres??

Laure Saint Donge, (LSD en toute simplicité!), ex-enquêtrice de police reconvertie en journaliste d'investigation, se trouve au bon moment, au bon endroit pour venir en aide à son amie Ann, soeur de la 1ère victime "dé-kreiskérisée"...le Kreisker (C'hreizkear en léonard!) étant la chapelle de St Pol de Léon et son célèbre clocher en granit de 78m de haut, duquel la pauvre Marjory a eu la mauvaise idée de tomber!

Pour qui connait la Bretagne et le Léon en particulier, il est en effet fort plaisant de déambuler au gré de la lecture parmi les merveilles locales, de Locquirec à Plouescat, en passant par l'île Callot, celle de Sieck, Plestin les Grèves et...le Leclerc de St Pol.

Sans compter le lambig récurrent, générateur de chauffe des breiz-neurones de LSD.

Mais ça ne suffit pas ...car si la délocalisation du polar dans le terroir est éminemment sympathique, l'intrigue reste peu convaincante.

Délit, victimes, enquête, mobiles, coupable(s)..certes...mais quid de l'écriture, de la psychologie des personnages?

Un humour parfois trivial que je laisse apprécier aux futurs lecteurs, calembours et banalités, même si, au détour d'une bonne grosse vanne, on peut y trouver "herméneutique" et "anagogie"...qui l'eût cru ?

Dans le respect des goûts de chacun, je n'ose parler de sous-genre ...il suffit de ne pas comparer. Rien à voir avec les polars ruraux d'un F.Bouysse par ex. ou avec les fulgurances truculentes d'un San Antonio .

C'est un genre différent, à consommer entre cidre et crêpes...

A rapprocher de certaines séries policières TV "de terrain" qui fleurissent actuellement et font la promotion des régions concernées..

Mais, après tout, un livre vit au travers de ces lecteurs, et ce type de polars n'en manque pas...et donc...

Merci à Babelio et aux éditions Bargain pour la découverte de ce polar de terroir, lequel, pour ma part, restera...oubliable.

Vive la Bretagne !
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Eté meurtrier à Tréguier

Un titre évocateur et humoristique comme tous ceux donnés aux polars bretons parus aux Editions Alain Bargain. « Meurtrier » et « Tréguier » effectivement ça rime !



Un message dans une bouteille, une poursuite impitoyable et une course contre la montre pour échapper à de dangereux tueurs… et voici une nouvelle enquête périlleuse pour Laure Saint-Donge !



Juste attirée par son titre, j'ai lu ce livre par hasard il y a quelques années, sans rien en attendre de spécial. Il ne m'en reste que de vagues souvenirs et une impression diffuse et lointaine. Je me souviens juste que je n'ai pas été franchement enthousiasmée. Que dire ? Ce n'est pas de la grande littérature, mais juste un polar sympathique, très soft et sans prétention, qui se lit facilement et rapidement. le style est simple et rythmé, les chapitres courts mais l'histoire est plutôt « cousue de fil blanc ».



Son seul intérêt pour moi réside dans le fait que l'intrigue se déroule dans une région que je connais bien, le Trégor, puisque ma belle-famille en était originaire. J'ai donc retrouvé avec plaisir et nostalgie des lieux m'évoquant d'agréables souvenirs de vacances : Tréguier, Plouguiel, Plougrescant, Port-Blanc, la côte de granit rose…

On comprend aisément que l'auteur, Michel Courat, est amoureux de sa région et que par le biais de ses romans il souhaite la partager avec les lecteurs.

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Granite écarlate

Après ma balade sur l'île de Groix avec le dernier roman de @lorrainefouchet, je reste en Bretagne, mais plus au Nord sur la côte de granit rose, avec ce roman de terroir à suspense que m'a offert une amie bretonne du Finistère.



Je crois que c'est le premier livre qui m'a autant surprise par le nombre infernal de jeux de mots, de métaphores, de références humoristiques à des chansons, publicités, personnages connus…. et autres, que glisse l'auteur dans son récit. Certaines m'ont fait penser à celles que l'on trouve dans la célèbre série SAN ANTONIO du non moins célèbre Frédéric Dard.



Si je reconnais qu'une grande partie m'a sincèrement amusée tant elles sont parlantes, imagées et bien à propos, j'ai bien souvent perdu le fil du récit et de l'intrigue par leur nombre et la longueur des digressions dans lesquelles nous entraîne ensuite l'auteur.



Mais pour revenir à ce roman à suspense, j'ai bcp aimé repartir sur cette magnifique côte Nord que j'ai découverte et parcourue de long en large en septembre dernier. On sent chez l'auteur son attachement et sa parfaite connaissance de cette belle région dans laquelle il n'a cessé de me balader. Mais J'ai bcp moins aimé l'intrigue qui n'est ni extraordinaire ni particulièrement prenante, et son dénouement était pour moi impossible à deviner.



Je crois que ce roman repose essentiellement sur l'humour facile de l'auteur, sur l'originalité de sa plume et sur les nombreuses interpellations qu'il adresse à son lecteur, le prenant parfois à témoin ou tentant de s'expliquer en lui apportant des précisions.



En résumé, malgré son indéniable humour , je n'ai pas été convaincue par l'intrigue et j'ai eu l'impression de tourner en rond trop longtemps.

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Morts à gogo à Plouguerneau

C'est un livre que l'on m'a prêté. J'ai réussi à le lire entièrement, mais n'ai pas été vraiment conquise.



L'intrigue et le dénouement sont pas mal, mais le style de l'auteur a rendu ma lecture laborieuse. C'est un polar...avec de l'humour...trop d'humour...c'est lourd. Certainement que pour moi l'humour ne fait pas partie de mes critères sagissant d'un policier. Si ça avait été plus subtile, je pense que j'aurais pu adhérer. Mais là, trop c'est trop.
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Semaine noire en pays Léonard

Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Alain Bargain pour l'envoi de ce roman.



Je ne connaissais pas cet auteur et m'évader en Bretagne me tentais énormément. Mais quelle déception.

Ce n'est pas la faute à l'histoire, mais celle de l'écriture.



L'humour, que j'ai trouvé très lourd, les références aux romans précédents de Michel Courant qui m'ont dérangées. Très/trop nombreuses, inutiles, le livre se comprends parfaitement même si nous n'avons pas lu les précédents.



Et enfin, par moment, les personnages ne "dialoguent plus", mais aucun signe n'est présent pour l'indiquer. Ce détail m'a fortement dérangé ma lecture, en manquant de fluidité.



L'histoire en elle-même était plutôt bien construite, j'ai eu envie d'aller faire un tour en haut de la tour de Kreisker.



Je ne retenterai pas l'aventure avec cet auteur, en raison de l'écriture et c'est dommage parce que j'aurai aimé découvrir davantage Laure Saint-Donge.
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Semaine noire en pays Léonard

Deuxième polar régional de Michel Courat que je lis après "Morlaix TERminus" et un avis qui pourrait être identique. L'enquête se laisse lire malgré pas mal de choses prévisible (on sait à quoi s'attendre avec ce type d'ouvrage) mais l'auteur enrobe son texte de pas mal de choses inutiles pour tenter de faire sourire ce qui casse le rythme de l'ensemble.
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Mort en vrac à Morlaix

J'ai beaucoup aimé l'intrigue jusque la page 390 environ car je suis déçue du dénouement de l'intrigue.
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Marée rouge à Plestin-les-Grèves

J'aime bien ces polars, très implantés dans un lieu, qui vous donnent envie de visiter, ou vous rappellent vos vacances.

Quand en plus, il y a une vraie intrigue policière bien écrite, du suspens et de l'action, c'est un bon moment de distraction.

Même si quelques détails un peu noirs pour moi !



Et merci à Michel Courat. Grâce à lui, j’ai découvert la Croix de Mi-Lieue, dont mes guides ne parlaient pas, qu'on ne voyait qu'en sachant qu'elle existait, et qui pourtant pouvait se découvrir à pieds, à marée basse !



Après m'être régalée avec le 1er volume, j’ai appris qu'il vendait ses livres sur le marché à la belle saison, et ça a été très agréable de bavarder avec lui sur ses livres et son travail d’écrivain.
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Ça meurt sec à Locquirec

J’ai rencontré cet auteur sur un marché, qui m’a donc présenté ses 13 Thrillers, qui se passent tous dans le Finistère Nord, sur la Côte du Léon ! Même si chaque roman peut se lire indépendamment, j’ai décidé de commencer par le 1er opus afin de faire connaissance avec son personnage principal et j’avoue ne pas regretter mon choix !



Des meurtres savamment déguisés en accident qui touchent notamment la même bande de copains, tous originaires de Locquirec… Au bout du 3ème décès, ceux-ci décident de faire appel à Laure Saint-Donge, ex de la BRI de Paris devenue enquêtrice et journaliste en free-lance, qui va mener l’enquête…



Une histoire bien ficelée avec des « accidents » qui ne vont laisser aucune chance à leurs victimes 😈, des personnages aux caractères bien trempés et des traits d’humour que j’ai beaucoup apprécié !

Bref, une bonne découverte qui m’a fait passer un très bon moment !

Je pense d’ailleurs continuer la série 🤗
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Le raisin coule à Lesneven

Habitant tout près de Lesneven, la région où se déroule l'intrigue, je me suis laissé tenter par ce bouquin sans en espérer des miracles mais plutôt pour occuper mes sorties plages dans la région de Lesneven cet été.

Quel ennui, le scénario est vraiment hors sol, les explications de l'auteur difficiles à suivre car complètement irréalistes et le style ennuyeux, en digressions inutiles qui n'apportent rien, ni dans la description des merveilleux sites du Léon, ni à la construction du roman. Les tentatives de formules humoristiques "à la San Antonio" sont un perpétuel flop tout au long des 300 pages du polar. Même en cherchant bien je ne conseille pas la lecture de ce bouquin dont même le titre me laisse interrogatif car sans lien avec l'intrigue.
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Week-end de folie à Bégard

Habituée des polars, c’est un peu par défaut que j’ai choisi celui-ci sur les rayonnages de ma bibliothèque municipale. Finalement, je me suis laissée prendre au jeu de ce roman, qui est plutôt bien écrit. Le récit est assez drôle, peut-être parce qu'on n’y croit qu’à moitié, et finalement l’effet est distrayant.
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Ça meurt sec à Locquirec

Un livre bien polar mais qui se lit très rapidement tellement on a envie savoir la suite. Par contre certain détail des accidents on s'y croirait tellement. Des fois trop comme les rues ect... Trouver long à des moment à cause de çà.

La on peut faire le parcours sans soucis.

Par contre certains accident dur avec les détails
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Marée rouge à Plestin-les-Grèves

J aime beaucoup cette série de livres,ainsi que le franc parler que donne l auteur à certains personnages. Les lieux sont toujours bien expliqués et cette enquête encore bien ficelée.

Le personnage de LSD est un peu surprenant mais elle a du flair :-)
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Morlaix Terminus

En prenant comme bonnes résolutions de me remettre à la lecture, je savais qu’il fallait que je me penche sur quelques titres « légers » afin de garder un certain rythme et ne pas tomber dans la lassitude face à de lourds pavés pas toujours captivant. Aimant en plus lire lors de mes pauses au travail, j’étais donc curieux de me pencher sur le polar régional et le hasard a voulu que mon choix se porte sur « Morlaix TERminus !« .



Bon, on ne va pas se mentir, je ne m’attendais pas à un chef d’œuvre de la littérature française. Le terme « roman de gare » semble d’ailleurs parfait pour ce récit digne d’un téléfilm sur France 3 qui aurait même pu m’amuser si j’étais tombé dessus en zappant. L’intrigue n’a rien de fou. On est sur une prise d’otages dans un train assez classique dans son traitement (on sent que l’auteur s’abreuve de séries et films policiers, ce dernier ne manquant pas les références aussi légère que son histoire) et c’est surtout parce que cette histoire se passe près de chez moi et de mon travail, avec des lieux que je connais et où je passe assez souvent, qu’elle prend une légère dimension supérieure. Il y a fort à parier qu’un habitant de Marseille, Strasbourg ou Lille n’aura donc pas forcément le même sourire que moi lors de la lecture.



M’imaginer cette histoire dans des décors que je connais, il est surtout là le but recherché. Michel Courat le sait et n’est du coup pas avare en description et adresse des lieux où ses personnages s’aventurent. Cela n’apporte souvent pas grand-chose mais pour le lecteur du coin, cela lui permet néanmoins de rentrer un peu plus dans cette histoire simpliste.



Pour être honnête, malgré ses maladresses et aussi parce que je savais à peu près à quoi m’attendre, je me suis laissé prendre au jeu comme lorsque l’on regarde une série policière en sachant à l’avance comment tout ceci va finir. C’est tellement classique, que même sans avoir lu les autres livres de Michel Courat (car il ne s’agit pas de la première enquête de son héroïne principale), on ne se sent jamais perdu et l’on ne ressent même pas forcément l’envie de lire les précédents romans même si son auteur s’amuse à y glisser quelques clins d’œil (le final fait d’ailleurs référence à une enquête passé mais cela n’affecte en rien sa conclusion à mes yeux). Bref, on est très loin d’une tension digne d’un film hollywoodien comme « Les pirates du métro » et son remake « L’attaque du métro 123« .



En étant en bonne condition, ma lecture avait donc tout pour me plaire comme lorsque l’on voit un nanar. On sait que ce n’est pas mémorable mais on peut s’amuser. Seulement voilà, j’ai quand même un gros bémol avec le style de Michel Courat. Je ne doute pas de ses bonnes intentions et de sa volonté de faire rire mais le style qu’il donne à ce récit m’a profondément agacé. L’auteur multiplie les apartés qui casse le rythme de son intrigue et n’apporte rien. Entre références cinématographiques et blagues parfois douteuses, sur ses 286 pages, je suis sûr que si je met bout à bout tous les passages – même de quelques lignes – qui n’apporte rien je trouve, on peut retirer une bonne grosse cinquantaine de pages.



Extrait : « – Oh oui ! Oh oui ! Oh ouiii ! Oh c’est bon ! Oh oui ! Oh oui Oh ! Oh ! Oh . Et ainsi de suite. Amies lectrices, je vous laisse choisir la cadence, la longueur et l’intensité de la tirade. Vous pouvez même rajoutez des onomatopées. Le principal c’est que cela vous donne du plaisir ! Une voix mâle s’ajoute en écho : Rhâââ, c’est bon ! C’est bon ! Oh oui, c’est bon ! Rhâââ ! Aaahhh ! A vous, Monsieur ! Et du rythme surtout, je compte sur vous ! Soyez bien dans le tempo, et surtout, tenez bien la distance ! Le dialogue ci-dessus s’avérant un peu répétitif, mais néanmoins jouissif pour les heureux duettistes, je l’abrège quelque peu pour revenir dans la cellule des deux prisonnières. Qui se regardent à nouveau, interloquées. » (Page 193- 194).



Extrait (bis) : « LSD, vexée et déçue de s’être fait prendre la main dans le pot de confiture – que mes lectrices ou lecteurs diabétiques se rassurent, leur taux de glycémie ne bougera pas, cette expression n’est qu’une catachrèse, une simple métaphore, pour ceux qui ne kiffent pas les mots compliqués – bref, LSD n’est pas contente… » (Page 135)



Ce ne sont que deux exemples de passages où Michel Courat sort de son intrigue pour nous parler directement mais l’ouvrage est rempli de ce genre d’exemples. Le but est sans doute de faire sourire mais à la longues, cela ne fonctionne pas et ça devient même assez lourd (et encore, je vous fais l’impasse sur tous les jeux de mots concernant le monde du train et la SNCF…).



Pour résumer, comme un nanar, « Morlaix TERminus ! » m’a amusé… Un temps au moins puis très vite, je me suis lassé du style de l’auteur. Heureusement, ce livre se lit très vite et même si il ne me laissera pas un souvenir mémorable, il m’aura au moins fait passer le temps. C’est juste frustrant de se dire que malgré ses légèretés et imperfections, j’aurais pu apprécier davantage cette visite facile de Morlaix si le dosage humour – policier avait été mieux dosé et mieux maitrisé. On verra bien ce que donne les autres polars régionaux que je me suis pris surtout que dans le lot, il me semble avoir un autre livre de Michel Courat…
Lien : https://leslecturesdevladdy...
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Coup de grisou à Pleumer Bodou

J ai adore le style de l auteur... Surtout qu il met parfois des petite annotations personnelles en plein milieu d un chapitre.

L enquête est très bien et la détective Laure est sympa. Il y a quelques scènes un peu crues mais bon... Il y a 400 pages mais on ne s ennuie pas une minute
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