Ce petit roman se lit comme un conte des Mille et une nuits, un peu dans la veine des Babouches du sultan, que j'ai lu récemment, mais en encore plus amusant. La morale de ce texte est qu'il faut profiter de la vie, et que le rire est un trésor bien plus précieux que l'accumulation de richesse, qui mène à la cupidité, à l'aigreur et à la jalousie. L'auteur réserve au lecteur une bonne blague assez connue, celle du double pari [attention, spoiler !)] : Jiha parie au grand calife qu'il se réveillera le lendemain avec une étoile sur les fesses. Quand le calife se réveille, pas d'étoile, et il le prouve en montrant ses fesses à Jiha. Il a perdu le pari. Mais Jiha a malgré tout gagné assez d'argent pour organiser une grande fête, car...il avait parié au vizir que le matin, il verrai le calife lui montrer ses fesses ! [fin du spoiler] C'est une lecture amusante, dans la pure tradition du conte oriental, qui se finit sur une ultime pirouette verbale concoctée par Jiha... Un livre pour sourire et réfléchir.
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