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Citations de Mickaël Launay (110)


Nous sommes début août, cours Félix Faure à La Flotte-en-Ré. Dans ce petit marché estival, j'ai à ma droite un stand de tatouage au henné et de tresses africaines, à ma gauche un vendeur d'accessoires pour téléphones portables et en face un étalage de bijoux et babioles en tous genres. Au milieu de tout ça, j'ai installé mon stand de maths. Dans la fraîcheur du soir, les vacanciers déambulent paisiblement. J'aime particulièrement faire des maths dans des lieux insolites. Là où les gens ne s'y attendent pas. Là où ils ne se méfient pas...
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Le scientifique recherche la vérité et, parfois y trouve par hasard la beauté. L'artiste recherche la beauté et parfois y trouve par hasard la vérité. Le mathématicien, de son côté, semble oublier par moment qu'il existe une différence entre les deux. Il cherche simultanément l'une et l'autre. Trouve indifféremment l'autre et l'une. Il mélange le vrai et le beau, l'utile et le superflu, l'ordinaire et l'invraisemblable comme autant de couleurs qui se mêlent sur sa toile infinie.
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À sa fondation, la cité est nommée Madīnat as-Salām, la Cité de la Paix. On l’appellera également Madīnat al-Anwār, la cité des Lumières, ou encore Āsimat ad-Dunyā, la capitale du monde. C’est pourtant sous un autre nom que la ville d’Al-Mansûr va entrer dansl’histoire : Bagdad.
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Les mathématiques ne se trompent pas, mais les humains qui s'en servent peuvent parfois les utiliser de manière inappropriée.
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Intriguant, n'est-ce pas?
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Les situations les plus inextricables peuvent se transformer en jeu d'en fant si vous les regardez sous le bon angle.
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Le scientifique recherche la vérité, et, parfois, il trouve par hasard la beauté. L’artiste recherche la beauté et, parfois, il trouve par hasard la vérité. Le mathématicien, de son côté, semble oublier par moment qu’il existe une différence entre les deux. Il cherche simultanément l’une et l’autre. Trouve indifféremment l’autre et lune. Il mélange le vrai et le beau, l’utile et le superflu, l’ordinaire et l’invraisemblable comme autant de couleurs qui se mêlent sur sa toile infinie.
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Le méridien de Paris fit référence jusqu’à la conférence internationale de Washington en 1884. Il fut alors remplacé par le méridien de Greenwich passant par l’Observatoire royal de Londres. En échange du méridien, les Britanniques s’engagèrent à adopter le système métrique. On attend toujours.
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Je me souviens d'une petite phrase anodine prononcée par une amie mathématicienne avec laquelle je travaillais régulièrement il y a quelques années. Alors que nous étions sur le point de nous quitter, nous avions décidé de nous revoir deux semaines plus tard, au même jour et à la même heure. Lorsqu'elle sortit son agenda pour noter le rendez-vous, je l'entendis marmonner, plus pour elle-même que pour moi : “nous sommes le 20 avril, donc dans quatorze jours on sera le 34, ce qui fait 34 - 30, le 4 mai.
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Prenez Albert Einstein, par exemple. On peut se demander ce que serait notre science d’aujourd’hui s’il n’avait pas existé. Eh bien, à peu de chose près, elle serait sans doute la même. Certes le rôle d’Einstein fut décisif et il ne s’agit pas de lui enlever le mérite qui lui revient. Il a su coordonner à merveille des idées qui se trouvaient en germe dans la science de son époque et les a complétées de ses propres trouvailles. Mais s’il n’avait pas été là, d’autres, tôt ou tard auraient fini par le faire. Peut-être un peu différemment.
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Si ma directrice de thèse est la mathématicienne Vlada Limic, elle-même avait eu pour directeur le probabiliste britannique David Aldous quelques années auparavant. Et on peut continuer longtemps comme ça. En remontant, d'élève en maître, il est ainsi possible de retracer la "généalogie" complète d'un mathématicien.
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Alors les mathématiciens seraient-ils des artistes plus que des scientifiques ? Ce serait aller un peu loin que d’affirmer ceci. La question a-t-elle seulement un sens ? Le scientifique recherche la vérité et, parfois, y trouve par hasard la beauté. L’artiste recherche la beauté et, parfois, y trouve par hasard la vérité. Le mathématicien de son côté, semble oublier par moments qu’il existe une différence entre les deux. Il cherche simultanément l’une et l’autre. Trouve indifféremment l’autre et l’une. Il mélange le vrai et le beau, l’utile et le superflu, l’ordinaire et l’invraisemblable comme autant de couleurs qui se mêlent sur sa toile infinie.
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Voilà que j'entre dans la préhistoire et, en dévalant les siècles, il me faut peu à peu tout oublier. Oublier les nombres. Oublier la géométrie. Oublier l'écriture. Au début personne ne savait rien. Pas même qu'il y avait quelque chose à savoir.
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Depuis la nuit des temps, ils ont été nombreux, artistes, créateurs, inventeurs, artisans, ou tout simplement rêveurs et curieux, à faire des maths sans même le savoir. Des mathématiciens malgré eux. Ils ont été les premiers poseurs de questions, les premiers chercheurs, les premiers remueurs de méninges. Si nous voulons comprendre le pourquoi des mathématiques, il nous faut partir sur leurs traces, car c'est avec eux que tout a débuté.
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Il est bien possible d'aimer la musique sans être musicien ou d'aimer partager un bon repas sans être un grand cuisinier. Alors pourquoi faudrait-il être mathématicien ou avoir une intelligence exceptionnelle pour se laisser raconter les mathématiques et aimer se faire chatouiller l'esprit par l'algèbre ou la géométrie ?
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"Comment être sûrs de ce que l'on sait ?
Cette question hante les humains depuis qu'ils s'en posent. Bien-sûr, on observe le monde, on l'analyse, on voit les mêmes causes produire mille fois les mêmes effets et, petit à petit, on finit par se dire que l'on comprend quelques mécanismes de la nature. Mais à quel point peut-on être confiant ? Comment ne pas être victimes de biais, de faux hasards, de mauvaises interprétations ? Peut-on jamais dire "ça y est" ? Est-il possible d'atteindre le point de certitude où plus aucune faille n'est possible ?"
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"Mais ce qu'il y a de plus étonnant avec les fractales, c'est peut-être qu'il ait fallu attendre le XXème siècle avant que la science ne s'intéresse sérieusement à ces motifs omniprésents dans notre monde. Comme la loi de Benfort, les fractales ont été sous le nez de nos ancêtres pendant des siècles, sans qu'ils ne semblent les voir. On en deviendrait presque parano. Levez quelques instants les yeux, balayez du regard le monde qui vous entoure et pensez à cette question : combien de choses restant à découvrir êtes-vous actuellement en train d'observer ? Que reste-t-il à comprendre dan ce monde, que personne n'a encore compris faute d'avoir eu l'idée ? Qu'avons-nous de passionnant sous notre nez sans que nous accordions d'intérêt ?
Les grandes évidences ne sont parfois qu'une histoire de détails."
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"Il est d'ailleurs intéressant de savoir que nous avons transmis ce daltonisme à nos appareils électroniques. Les caméras par lesquelles nous filmons ainsi que nos écrans de télévision et d'ordinateur sont conçus pour capter et reproduire les couleurs primaires RVB. Ils ignorent parfaitement toutes les autres nuances qui existent.
Si vous vous posez devant la télévision en compagnie d'un animal tétrachromate, il vous dira que certaines couleurs manquent à l'écran. Votre écran ne reproduit pas les couleurs du monde, il reproduit juste celles qui sont nécessaires pour que vous ne voyiez pas la différence. Vous êtes comme une personne dont les yeux ne voient qu'en noir et blanc qui regarde une télé en noir et blanc et prétend que l'image est conforme au réel."
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"Alors vient sans doute l'instant le plus délicat. Le plus inconfortable, mais aussi le plus enivrant. Celui du détachement. Le moment où les choses sont devenues si précises qu'elles redeviennent floues, où nous avons suffisamment bien compris pour comprendre que nous ne comprenons pas si bien. Comme une belle photo que nous regardons de trop près et qui se pixelise sous nos yeux."
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Le chemin vers notre connaissance du monde est si beau qu’on voudrait qu’il ne s’arrête jamais.
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