- Arrête de pinailler ! Va la voir et dis-lui ce que tu as à dire ! Gros bêta, va !
- Ok !
- Bravo Natsu ! On est avec toi !
…
- Je crains le pire…
- Il est trop tendu…
- Vous croyez ?
- Pas sûr…
- C’est vrai… Je me suis bien éclaté aujourd’hui. Mais ça, c’est parce que vous étiez là, les amis !
- Ha Ha ! N’importe quoi !
- T’es sérieux ? Parce que franchement, on passe notre temps à glander…
- On fait jamais de sport…
- On bosse pas…
- Bref, on n’est qu’une bande de branleurs !
- Je sais mais c’est ce que j’aime chez nous !
C’est décidé ! Je ne dois pas fuir devant mes rivaux, que ce soit Mochi ou quelqu’un d’autre ! D’abord parce que mon amour pour elle est authentique. Ensuite, parce que mon pire ennemi, c’est ma propre lâcheté… Mon combat continuera jusqu’à ce que je lui fasse ma déclaration d’amour !
En amour, chacun avance à son rythme.
Aimer ou détester, c’est censé être quelque chose de simple mais en fait, c’est tellement complexe.
- Si tu te maries avec Nozomi, tu deviendras mon beau-frère, non ? C’est hors de question ! Et en plus, faudrait que je me tape ton coincé de frère ! C’est pas possible ‼ Clairement pas possible !
- Il pense qu’à lui, en fait…
Toute cette histoire me gave, mais même si elle est tout le temps énervée, qu’elle est agressive et qu’elle est glaciale, tout ce que j’aimerais, c’est qu’elle se tourne vers moi en souriant et qu’elle vienne me voir.
On peut faire d’un moment une expérience qui compte.
Je suis tombé amoureux de la mauvaise personne, comme toi, mais je n’ai jamais pensé m’être trompé. Tout le monde n’a pas la chance d’être heureux en amour. Même en sachant que la route sera pénible, parfois c’est plus fort que nous.
J’ai toujours été chouchoutée et je déteste ça. Depuis toute petite, je suis maladroite et pleurnicharde. Que ce soit ma famille, mes amies ou tous ceux qui m’entourent… Tout le monde est si gentil. Je compte toujours sur les autres, ils me protègent et ils m’acceptent tous telle que je suis. A tel point que c’est devenu normal pour moi. Mais au fil du temps, petit à petit, j’ai réalisé que je n’avais jamais été forte en quoi que ce soit. Jusque-là, il suffisait que je sourie pour qu’on me pardonne tout. Dans un sens, j’ai de la chance d’avoir été tant choyée… Mais quand je m’en suis aperçue, ça m’a fait un peu peur.