Citations de Morgane Bicail (127)
Pourrais-je réellement être la muse de William un jour ? Ou continuerai-je à penser éternellement que je ne suis que la fade remplaçante d’un amour perdu ?
Les rêves perdent toute leur magie dès lors qu’ils se réalisent…
les folies sont les seules choses que l’on ne regrette jamais.
Je pensais, comme les autres jeunes de ma génération, devoir renoncer à une part de ma liberté en faisant entrer quelqu'un dans ma vie.
Mais j'ai compris que l'amour, ce n'était pas ça. Ce n'était pas être prisonnier de quelqu'un, mais être son allié.
-En réalité, le pire ennemi de l'amoureux n'est autre que sa propre imagination, […] C'est elle qui crée mille et une images douloureuses dans son esprit, qui invoque les pires des scénarios. C'est elle qui transforme notre cher et tendre en un abandonneur, c'est elle qui le « tue » impitoyablement.
Oui, l'amour peut prendre mille et une formes, et c'est précisément cette grande diversité qui rend cette émotion si inintelligible
La seule personne qui m'attire dans ce monde, c'est ce mystérieux Inconnu. Lui et seulement Lui. Je me fou des autres. Sans même savoir qui il est, je n'ai d'yeux que pour lui. Parce que, pour moi, il n'est pas un physique mais une personnalité, c'est toute la différence.
"Aimer" est devenu le verbe le plus banal au monde. Tout le monde l'utilise, pour n'importe quoi, pour n'importe qui, dans n'importe quelle circonstance. Je trouve que ça fait pitié d'avoir réduit le terme le plus précieux de notre langue au mot à tout dire.
Pourtant je pense que tout le monde sera d'accord pour dire que "je taime" sont les mots les plus forts qu'un homme puisse dire. "Aimer" est le verbe le plus beau, le plus puissant de notre langue. Et pourtant, il a été réduit à néant.
Ce sentiment amoureux est chimique, c'est un cocktail hormonal addictif.
Il faut savoir accepter nos faiblesses si on veut les dépasser, en faire nos forces.
A mes yeux, l'usage de l'arbre comme symbole pour un tel programme est scandaleux. Les arbres représentent la vie, la liberté, et pas l'emprisonnement de toute une génération dans un programme, aussi bienfaiteur soit-il censé être.
"Si le manque peut tuer un drogué, alors j'en suis une. Je suis une droguée, accro à un garçon que je n'ai vu que deux fois. Et putain, je suis tellement en manque que je sens ma poitrine se serrer à chacune de mes respirations..." p.354
Mais, par amour, les gens peuvent changer. L'amour, c'est des compromis, des efforts constants... Rien ne peut séparer deux personnes qui s'aiment vraiment. Rien, pas même la mort.
Sans m'en rendre compte, l'amour a pris possession de moi, alors même que je pensais être immunisé.
La voix du libraire perturbe à nouveau le calme qui règne religieusement dans ce lieu où les bouquins sont rois.
J'ai appris que les problèmes sont comme des boomerangs. On a beau les jeter loin, dans les tréfonds de notre mémoire, ils finissent toujours par nous revenir en pleine face.
Mener cette guerre contre le système de Vopesta, c'est comme se promener avec un paratonnerre dans les bras le jour où le ciel se déchaîne. On sait qu'on va prendre la foudre, il ne reste plus qu'à savoir quand.
Il s'est contenté de nous offrir des clés de compréhension, mais aussi de réflexion afin de nous permettre de construire notre propre opinion.
Shiyo se met sur la pointe des pieds, pose ses mains sur mes joues, et rapproche son visage du mien. La seconde d'après, une douce pression s'exerce sur mes lèvres. Instinctivement, mes paupières tombent, et je comprends alors que Shiyo vient de se jeter dans le vide la tête la première. Elle vient de m'embrasser.
Barthes nous dit bien ici que l'amour n'est pas aisé, qu'il n'arrive pas servi sue un plateau. L'amour çà se cherche, et c'est de cette recherche même qu'a émergé la dérive. Symbiose a purement et simplement pour objectif de supprimer la recherche de cet autre idéal qui, souvent, par sa durée, nous décourage, voir nous rend complètement fous.