Morgane Peyrot

Les petits mammifères
Certains petits mammifères, essentiellement des rongeurs, peuvent trouver refuge dans votre habitation. Si la souris grise en est l'exemple le plus connu, d'autres petits visiteurs comme les mulots, les campagnols, mais aussi les loirs, les lérots ou les chauves-souris, sont susceptibles de s'introduire dans votre maison ou vos dépendances extérieures. Ces derniers y sont souvent attirés par la chaleur et/ou les denrées alimentaires, mais ils viennent avant tout y trouver un abri confortable pour leur progéniture.
La présence occasionnelle d'un ou deux individus est rarement problématique et souvent inévitable, que vous habitiez en ville ou à la campagne. Il faut veiller en revanche à éviter la nidification, qui sera susceptible d'entraîner une invasion dans le cas des rongeurs comme les rats ou les souris.

Terrasses et balcons

La mouche verte
Lucilia spp.
Famille : calliphoridés insecte de 10 à 15 mm...
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Bon à savoir
Les larves sont utilisées par les légistes pour déterminer la date d'un décès et dans certains hôpitaux pour soigner les plaies, celles-ci dévorant uniquement la chair nécrosée dont elles débarrassent les tissus sains.

Les oiseaux

Plusieurs espèces d'oiseaux cohabitent fréquemment avec l'homme et nichent dans nos bâtisses. C'est la spécialité de l'hirondelle de fenêtre, qui s'est adaptée à la ville et a pris l'habitude de nidifier à l'extérieur des bâtiments. Tandis qu'à la campagne sa cousine, l'hirondelle rustique, aime installer son nid sous l'avant toit des maisons, ainsi que dans les granges et d'autres dépendances extérieures. Divers petits passereaux peuvent aussi installer leur nid dans les anfractuosités des murs comme les mésanges, le rouge-queue noir ou les moineaux. Ces derniers apprécient également de se réfugier dans le feuillage des végétaux qui ornent la maison, telle la vigne vierge. Enfin, il arrive que d'autres oiseaux bien plus gros, tels les tourterelles et pigeons ramiers, ou même des rapaces, notamment les chouettes (ou plus rarement les faucons), s'établissent dans les habitations. Ces dernières s'invitent généralement dans les greniers et les granges.

Cette nourriture « sauvage » est un concentré de minéraux, vitamines et antioxydants indispensables au maintien de nos organismes et qui font de plus en plus défaut dans notre alimentation « moderne », les sols des cultures étant désormais trop pauvres (et pollués...). Que de bonnes raisons pour vouloir (ré)intégrer les arbres et autres plantes sauvages à nos menus.