En quatre ans, on assiste à l'incroyable floraison d'une centaine de recueils de chansons populaires avec ou sans harmonisation. Aucun n'a de valeur documentaire ; les mêmes chants sont maintes fois reproduits par les transcripteurs, chacun se contentant de cueillir ce que bon lui semble. De nouveaux chants doivent reconstruire l'image d'une France terrienne, le paradis perdu qui était notre jardin national : "Aimons nos montagnes, nos Alpes de neige / Aimons nos montagnes, que Dieu les protège, // Et chantons en choeur le beau pays franc / de tout notre coeur et tout simplement (bis)", chantait-on à l'école en 1943. (p. 283)
En quatre ans, on assiste à l'incroyable floraison d'une centaine de recueils de chansons populaires avec ou sans harmonisation. Aucun n'a de réelle valeur documentaire ; les mêmes chants sont maintes fois reproduits par les transcripteurs, chacun se contentant de cueillir ce que bon lui semble. De nouveaux chants doivent reconstruire l'image d'une France terrienne, le paradis perdu qui était notre jardin national : "Aimons nos montagnes, nos Alpes de neige / Aimons nos montagnes, que Dieu les protège, // Et chantons en choeur le beau pays franc / De tout notre coeur et tout simplement (bis)", chantait-on à l'école en 1943. (p. 283)