Nadia Bergougnoux

➡️ Happé par l'histoire, j'ai fini le livre en 1 heure et demi, sans jamais en interrompre la lecture.

Je veux souligner la simplicité de l'écriture que j'ai trouvé en plus parfaitement équilibrée, tranquille dans sa marche, j'allais même dire caressante. Très agréable, donc.



➡️ Ce livre est un hymne - non pas à la tolérance (cette idée sous-entend que celui qui "tolère" est d'une certaine manière, supérieur à l'autre) mais à l'ouverture et l'acceptation de l'autre, tout simplement. Un très joli extrait l'explique parfaitement : "chaque être humain (...) participe à l'édifice Terre. Si nous nous tournons le dos (...), il ne pourra être que bancal."



➡️ On s'attache beaucoup à cette famille gitane et à Maria, l'héroïne du livre, qui semble à ce point "réelle" qu'on se demande si ce n'est pas un peu vous, Nadia :)



➡️ Beaucoup de détails intéressants sur le mode de vie des gitans, sur leur façon d'appréhender le monde et la vie en général. Pour le lecteur qui connait peu ce monde-là, cela doit être passionnant à lire.



Merci et bravo pour ce très beau livre, que je recommande chaudement !

Âmes sensibles s'abstenir.

La perte d'un enfant, c'est terrible. C'est l'innommable.

Ce livre, ce sont des témoignages de paranges, qui racontent la douleur de perdre leur tout-petit avant même de le connaître, avant même de le voir une première fois, et une fois qu'il a déjà conquis les cœurs des parents, peut-être des frères et sœurs, de la famille. Cet enfant en devenir, cette petite âme. Peut-être après l'avoir senti bouger, peut-être pas. Peut-être dans un parcours plein de douleur et de batailles, ou tout simplement "comme ça".

Le Ventre Vide, c'est un livre merveilleux et poignant qu'il faut lire sans être trop loin du paquet de mouchoirs. C'est vicéral, dur, pur, authentique.

Respect à tous ces paranges, qu'ils se soient confiés ou non dans ce livre. Le deuil périnatal et plus globalement, le deuil d'un enfant, c'est à vie et à vif.

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Le 4 étoiles est dû surtout au nombre de coquilles présentes dans le texte, à plusieurs défauts de mise en page ou d'erreurs de relecture.

Ce livre-témoignage sur le deuil périnatal est abordé avec tellement de cœur, il révèle un sujet si tabou qu'on ose même pas le nommer. En 2021 il n'y a toujours pas de mot pour désigner un parent qui perd son enfant. Le ventre vide, le cœur trop plein de douleur. Nous entrons dans la réalité de paranges qui se retrouvent face à ce désert lexical, à la non-reconnaissance de leur enfant. Ce livre est nécessaire à toute personne vivant ce drame mais aussi aux proches qui ne savent quelle attitude adopter. Il lève le voile sur ce tabou qui touche des milliers de familles chaque année. Qu'ils soient nés sans vie, sans cris ou qu'ils aient vécu que quelques heures, ces enfants ont existé et c'est les faire mourir une deuxième fois que de vouloir ainsi les effacer. On en sort pas indemne de ce livre, j'ai une douce pensée pour tous ces paranges qui ont fait don de leurs témoignages. Et j'envoie des baisers volants à tous ces bébés partis trop tôt.

Nadia Bergougnoux, une grande dame, grande d'âme!

Entre surprise, émotion et admiration.



On ne lit pas le roman d'une amie de la même façon que celui d'un inconnu.







Whaou, Nadia Bergougnoux m'a estomaquée, je ne m'attendais pas à tant de connaissances en ce domaine mystérieux.







Elsa et Guillaume s'aiment depuis l'enfance, ils se prouvent leur amour mais dès le lendemain Guillaume disparaît.



Les yeux tristes, il avait évoqué brièvement son interdiction d'aimer, quel est son secret ? Que lui est-il arrivé lorsqu'il avait trois ans ?



Elsa débute ses recherches dans le Sud de la France, elle n'est pas au bout de ses peines car elle doit affronter un monde de fous.



La jeune femme aidée par Nicolas poursuit son enquête en Inde.



Je ne veux pas spoiler l'histoire présentée sous différents angles par les personnages. Les pistes débouchent sur tant de rebondissements.



Vous allez croiser la novice, le ministre, le fils du méchant à la recherche de la confrérie des élus,



J'ai tremblé pour Elsa guidée heureusement dans sa quête par le chat Mistigri. Vous voyez, nous sommes bien dans une autre dimension et pourtant nous sommes ancrés sur terre.



J'ai dû vérifier sur Google, les sectes maléfiques, les nazis et leurs ramifications -Vaudou-, les tours du silence, le peuple élu existent bien.











Un roman abouti, attachant, passionnant, les rebondissements m'ont tenue en haleine.







C'est ce que j'appelle un roman complet, aventures, découvertes instructives, écriture fluide.



Et j'en ai trois autres à lire, de quoi me captiver encore et encore s'ils sont de la même veine !

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