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Citations de Nadine Cretin (23)


Il me semble qu'au fur et à mesure que l'on vieillit, la distance, à la fois dans l'espace et dans le temps, perd de son importance; j'ai véritablement l'impression que tout ce qui est révolu depuis longtemps déjà et tout ce qui arrive en ce moment loin d'ici est tout aussi "présent" que ce qui peut se trouver tout près de moi en ce moment.
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"[...] qu'on soit croyant ou non, Noël ne laisse personne indifférent."
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De nombreux autres petits gâteaux [de Noël] découpés à l'emporte-pièce ont des formes porte-bonheur comportant des pointes : coeurs, étoiles, losanges, croissants de lune, sabots pointus, simples triangles... Le nom des biscuits de Noël est d'ailleurs souvent dérivé du latin 'cuneolus', petite pointe : 'cognots' (Champagne), 'quinieu' (Franche-Comté) par exemples. Les pointes et coins étaient utilisés contre les sorcelleries. Fréquent dans la décoration, le houx (végétal) est également un symbole prometteur puisque ses feuilles sont garnies de pointes. On disait que les jeunes filles Outre-Manche en disposaient autour de leur lit pour se protéger la nuit des gobelins, petites créatures maléfiques.
(p. 109)
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"Personne ne peut imaginer toutes les merveilles qui passent inaperçues et restent invisibles en ce monde."

(Francis P. Church)
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Cet après-midi, je dois aller acheter un de ces foutus sapins que plus personne ne regarde une fois qu'il est dans le salon ; et les restes de ce sapin, sous forme d'aiguilles, perdurent des semaines dans les meubles, les tapis, les rideaux.
Groucho Marx.
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Le mercredi 22 décembre 1943, Anne [Frank] avait demandé à M. Koophuis [collègue de son père qui les ravitaillait dans l'annexe] de faire confectionner des galettes de massepain avec le sucre de son gruau matinal qu'elle avait économisé pendant deux mois. Cinq jours plus tard, dans sa lettre à Kitty, elle fait part des gâteaux préparés [pour Noël] par les amis qui veillaient sur eux.
(p. 82)
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« Je résume la conversation que j’ai dû répéter peut-être deux cents fois depuis à tous les curieux. C’était le jour de Noël, jour de fête, et ils demandaient qu’on ne tire aucun coup de fusil pendant le jour et la nuit, eux-mêmes affirmant qu’ils ne tireraient pas un seul coup. Ils étaient fatigués de faire la guerre, disaient-ils, étaient mariés comme moi (ils avaient vu ma bague), n’en voulaient pas aux Français mais aux Anglais. Ils me passèrent un paquet de cigares, une boîte de cigarettes bouts dorés, je leur glissai « Le Petit Parisien » en échange d’un journal allemand et je rentrai dans la tranchée française où je fus vite dévalisé de mon tabac poche. »  Extrait d’une lettre d’un poilu à sa femme (1914)
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"En ce moment je lis un livre de Renan intitulé Cahiers de jeunesse (1906): mon dieu que c'est beau.Comme le tintement de clochettes en argent; et quand sa vieille paysanne de mère écrit, c'est la même chose, si bien qu'à mon avis la langue française a cette qualité de se prêter à la prose, alors que l'anglais fait des boucles et des noeuds et se rompt en courts spasmes de rage. Enfin je lis ton Keats, avec le même plaisir qu'on prend à manipuler de grosses pierres lumineuses. Je me lève et je hurle d'extase, mes yeux s'emplissent d'un plaisir tel qu'il me faut poser le livre et regarder par la fenêtre."
Virginia Woolf à Violet Dickinson, 25 décembre 1906
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Cher M. Kennedy,

Ne laissez pas les Russes bombarder le pôle Nord, s'il vous plaît, parce qu'ils risquent de tuer le père Noël. J'ai huit ans. Je suis en CE2 à l'école Holy Cross.
Sincèrement.
Michelle Rochon
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Je suis abruti, délicieusement, mais abruti, de bain trop chaud, de thé, de tabac opiacé et de la sensation d'un premier jour de vacances; et surtout de trop de sensations successives : il me semble que je vais crever comme un caméléon sur un plaid écossais (...)

(Alexandre Vialatte à Henri Pourrat)


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Le soir que tu passeras,tu trouveras sur la table du salon,une clémentine et des papillotes pour que tu reprennes des forces,à côté il y aura l'enveloppe de papa pour te payer les jouets.
Alexandra et Amandine
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Oui, Virginia, il y a un Père Noël. Il existe sûrement que l'amour et la générosité, et tu sais que ces derniers abondent et insufflent à ta vie sa plus grande beauté et sa plus grande joie. Hélas! Comme le monde serait triste s'il n'y avait pas de Père Noël. Aussi triste que s'il n'y avait pas de Virginia. Il n'y aurait alors plus de foi enfantine, plus de poésie, plus de lyrisme pour rendre supportable cette existence. Nous ne connaîtrons pas le plaisir, hormis celui que prodiguent la raison et la vue. La lumière éternelle de l'enfance qui illumine le monde s'éteindrait.
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« Ç’a été une journée de Noël plutôt absurde – imagine – j’ai été réveillée par la lumière du soleil dansant sur mon nez, j’ai juré, je me suis levée et j’ai vu le carreau entièrement bleu, puis le champ entièrement blanc, et des petits oiseaux et des cottages modestes, et de la fumée bleue, et des arbres paisibles : si j’avais été chrétienne, j’aurais rendu grâces pour cet heureux matin. Mais j’ai simplement toqué chez Adrian et nous sommes descendus chercher nos lettres et nous paquets. Puis, entre deux bouchées de dinde, nous avons marché dans les bois, qui avaient l’air d’être peints, tout en teintes nettes et vives, en tracés délicats, en espaces blancs immaculés. » Extrait d’une lettre de Virginia Woolf à Violet Dickinson, une amie (1906)
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"C'est cette fameuse semaine avant Noël. Probablement la semaine la plus putride de l'année. Cet après-midi je dois aller racheter un de ces foutus sapins que plus personne ne regarde une fois qu'il est dans le salon; et les restes de ce sapin, sous forme d'aiguilles, perdurent des semaines dans les meubles, les tapis, les rideaux.
Je te joins un chèque de Noël de 150$, que tu pourras utiliser pour faire ce que tu juges bon, y compris le renvoyer."
Groucho Marx, lettre à sa fille Miriam, 18 décembre 1953
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18 décembre 1953 - Lettre de Groucho Marx à sa fille
Chère Schmir,
[...] C'est cette fameuse semaine avant Noël. Probablement la semaine la plus putride de l'année. Cet après-midi je dois aller racheter un de ces foutus sapins que plus personne ne regarde une fois qu'il est dans le salon ; et les restes de ce sapin, sous forme d'aiguilles, perdurent des semaines dans les meubles, les tapis, les rideaux.
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"Les vœux pieux qui accompagnent le porte-monnaie n'ont pas moins de valeur que l'objet même."

(Friedrich Nietzsche)
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Mardi gras est une journée de carnaval marquée par les mascarades et par la consommation de "gras", en particulier de pâtisserie rituelles (crêpes, beignets ou bugnes, gaufres...).
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Décembre 1906 - Lettre de Virginia Woolf
Ma Violet,
[...] en ce moment je lis un livre de Renan intitulé Cahier de jeunesse 1906 : mon Dieu, que c'est beau. Comme le tintement de clochettes d'argent ; et quand sa vieille paysanne de mère écrit, c'est la même chose [...] Enfin, je lis ton Keats, avec le même plaisir qu'on prend à manipuler de grosses pierres lumineuses. Je me lève et je hurle d'extase, mes yeux s'emplissent d'un plaisir tel qu'il me faut poser le livre et regarder par le fenêtre.
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"Hélas ! Comme le monde serait triste s'il n'y avait pas de Père Noël. [...] Il n'y aurait alors plus de foi enfantine, plus de poésie, plus de lyrisme pour rendre supportable cette existence. Nous ne connaîtrions pas le plaisir, hormis celui sue prodiguent la raison et la vue. La lumière éternelle de l'enfance qui illumine le monde s'éteindrait."

(Francis P. Church)
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Nous savons que tu as beaucoup de travail, et nous comprendrons très bien si tu ne peux pas nous apporter tout ce qu'on a commandé. Et avant de passer chez nous, passe d'abord chez les enfants malades
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