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3.76/5 (sur 134 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Denis , le 7/10/1972
Biographie :

Nadir Dendoune est un journaliste et un écrivain.

En juillet 1993, il s'envole pour l'Australie pour effectuer un périple à bicyclette de trois mois, long de 3 000 kilomètres.

Séduit par le pays, il retourne à Sydney l'année suivante. Il y restera jusqu'en 2001.

En septembre de la même année, il repart sur les routes pour un tour du monde à vélo, en solo, parrainé par la Croix-Rouge australienne.

En mars 2003, il s'envole pour Bagdad où il est bouclier humain.

Sans aucune expérience d'alpinisme, il atteint le sommet de l'Everest le 25 mai 2008.
Il raconte cette aventure dans son livre "Un tocard sur le toit du monde" qui paraît en 2010 et que Ludovic Bernard adapte au cinéma en 2017 sous le titre "L'ascension".

En janvier 2013, en reportage en Irak, il est arrêté et conduit à la prison centrale de Bagdad par les autorités irakiennes, tandis qu'il prenait en photo une usine de traitement d'eau à Dora (sud de Bagdad).

Il est libéré le 14 février 2013, après 23 jours de détention arbitraire.

Il est collaborateur de L’Humanité et chroniqueur pour Le Courrier de l’Atlas.
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C'est une scène qu'on aurait préféré imaginer impossible : une interpellation policière lors de laquelle des propos racistes sont tenus par les policiers. Cette scène s'est passé dans la nuit de samedi à dimanche, à L'Ile-Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis à côté de Paris. Et cette scène, elle a été filmée par des habitants de la ville puis transmise à des journalistes qui l'ont diffusée : diffusée par deux journalistes, Nadir Dendoune sur Facebook et Taha Bouhafs sur Twitter. L'un d'eux est dans À l'air libre : Taha Bouhafs. Abonnez-vous à Mediapart : https://www.mediapart.fr/abonnement Abonnez-vous à la chaîne YouTube de Mediapart : https://www.youtube.com/user/mediapart

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Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
C'est pas tous les jours l'Aïd avec elles, elles papotent sans cesse et excellent pour vous donner mal au crâne, mais pour rien au monde j'échangerais ces sept frangines pour sept bonhommes. Parce que l'amour de mes soeurs a atténué ma haine. Parce qu'elles m'ont offert un maximum de sensibilité, de tendresse, de douceur. Des choses indispensables, surtout quand on vit entouré de béton. (p. 46)
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Mon père figurait sur beaucoup d'entre elles [photographies] , solide montagnard de Kabylie, posant toujours de la même manière, fièrement, à l'image de sa vie qu'il avait vécue le plus dignement possible. Toujours à ses côtés, ma mère, sa posture identique à celle de son mari. Ces deux-là étaient ensemble depuis soixante-cinq ans, on pourrait dire depuis toujours.
Maman répétait souvent que mon père avait été son meilleur ami et son meilleur ennemi, qu'elle avait eu du mal à cohabiter avec lui toutes ces décennies, mais qu'elle n'aurait jamais supporté la vie sans lui. (p. 130)
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Je le voulais tellement ce petit bout de sommet ! Oh oui, que j'en avais envie. Je m'attendais au pire, je m'apprêtais à vivre un véritable enfer. Rien ne pouvait m'arrêter. À part une météo incertaine. Il fallait aussi espérer que l'ivresse des cimes ne me gagne pas. Physiquement, je me savais fort. Je ramperais s'il le fallait.
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J'ai enlevé mon sac et je me suis assis sous un arbre à la recherche d'un peu d'ombre. La chaleur réussissait quand même à se frayer un passage. J'ai levé la tête : des petits hommes taillés comme des cure-dents, avançaient comme des Lamborghini. Les sherpas vont vite parce qu'ils transportent pour vivre. J'ai eu mal pour eux.
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La voix du sherpa me ramena à ma réalité. Go. Toutes les deux minutes, j'avais droit à "go". Le soleil me torturait. Je ne sentais plus mes épaules. Les mêmes pas saccadés, les mêmes courbatures, les mêmes douleurs au bras.
Et l'autre qui n'arrêtait pas avec ses "go".
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Mon sac à dos était posé sur ma gauche, j'avais clippé sur la lanière un mousqueton pour ne pas qu'il glisse plus bas et qu'il aille rejoindre les profondeurs de la montagne. J'ai fourré ma main à l'intérieur pour me saisir du carton en cœur que j'avais confectionné plus bas et où il était inscrit 93, le département le moins aimé de France et l'un des plus pauvres. Avec fierté, tout en restant assis, je l'ai brandi. Le sherpa photographiait de manière mécanique. Je me suis levé et j'ai crié en français : "J'habite la cité Maurice-Thorez à l'Île-Saint-Denis. Treize immeubles, 1 500 personnes. La France qui se lève tôt et celle qui rentre du boulot par le dernier métro."
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Une montagne, c'est comme une mère, on lui doit un total respect.
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Fallait nous voir crier notre bonheur à qui voulait l'entendre. On avait l'impression d'être aussi riches que les autres. Le mois passait énormément vite. Le bonheur accélère le temps. On étudiait et on s'amusait. La vie était belle. Après quatre semaines de classe de neige, on revenait à l'Ile-Saint-Denis en pleine forme avec beaucoup moins de colère en nous et surtout des envies de repartir. Ce premier voyage allait en appeler d'autres. L'appétit vient en partant. (p. 81)
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Maman s'est tue pendant longtemps, mais elle en parle peu plus chaque année, comme s'il y avait prescription. Peut-être simplement parce que son âge avance et qu'elle pense enfin avoir le droit de parler des choses qui font mal. (p. 41)
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"On attend souvent des autres qu'ils nous expriment leurs sentiments d'une certaine façon alors qu'ils nous les expriment déjà mais d'une autre façon, à laquelle on ne s'attend pas forcément, que l'on ne voit pas au premier abord."
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