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Citations de Naëlle Burgonde (16)


Calypso roula des yeux. Caleb était aveugle ou quoi ?
— Eh bien, c’est simple, cette Renarde t’a fait les yeux doux toute la soirée ! Elle ne s’est pas contentée de jouer les groupies de loin, elle t’a collé au basque comme une tique. C’était agaçant ! Tu es sûre que ce n’est pas une métamorphe vampire ? Moi, je dis que ça expliquerait bien des choses ! Enfin, quand ma patience est arrivée à bout et que je lui ai dit de garder ses distances, elle m’a répondu que c’était moi qui étais trop collante ! Cette vieille peau !
Surpris par la diatribe, Caleb éclata de rire. Calypso avait vraiment une façon bien à elle de présenter les événements.
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Suprêmement vexé, le sorcier de Nèfles se rétablit rapidement sur ses pieds et, abandonnant toute velléité de nonchalance, attaqua avec une vitesse qui surprit son Nahual. Caleb reçut un coup de poing en plein visage. Calypso lâcha un petit cri lorsque du sang coula de son arcade sourcilière. Le coup l’avait fendue.
— Ce n’est qu’un petit bobo de rien du tout, la rassura Caleb toujours les yeux fermés.
Le coin de sa lèvre se plissait en un sourire réprimé que Calypso, les yeux rivés sur la vidéo, manqua. À l’écran, à moitié aveuglé par le sang qui avait jailli de sa blessure, Caleb réussit tout juste à prévenir instinctivement un autre coup au visage avant que l’arbitre ne suspende le match. L’ours d’Hellébore dut se faire nettoyer la figure avant que le combat ne se poursuive. Dans un match de kickboxing MSK, le sang n’était pas toléré.
— Ce n’était pas un petit bobo, protesta Calypso en se tournant vers lui. Tu as saigné. Si tu n’étais pas un métamorphe, tu aurais eu un coquard.
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— Je parle d'un quatre-quarts au chocolat, Calypso, se gaussa Loreleï, le regard pétillant. À quoi ton esprit mal tourné, pensait-il ?
Calypso commença par furieusement bafouiller avant de se ressaisir magnifiquement, faisant fi de son teint d’écrevisse, elle déclara avec hauteur :
— À rien du tout ! Le quatre-quarts n’est pas un gâteau digne de motiver les troupes, c’est tout !
Le rire de Loreleï qui salua sa sortie était clairement moqueur. Ignorant son amie, Calypso se pencha par la fenêtre pour crier :
— Je t’achèterai un gâteau au miel de…
Elle ne put achever sa phrase. Ou plutôt, celle-ci se termina en une quinte de toux incompréhensible lorsque Loreleï lui lança d’un ton plein de sous-entendus :
— Ce qui compte, ce n’est pas le gâteau, petite, c’est l’assaisonnement que tu proposes avec !
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— Tu es de quel côté exactement ? Je sais que je me montre déraisonnable avec une nette tendance à dramatiser, alors inutile de le pointer. Laisse-moi être une drama queen !
Caleb était toujours estomaqué par la lucidité de sa sorcière. Elle était capable d’analyser ce qu’elle ressentait à chaud, comme si une petite part d’elle se tenait au-dessus de sa tête pour prendre des notes sur ce qu’elle ressentait.
— Je suis et serai toujours de ton côté, ma Reine, affirma-t-il en haussant les sourcils d’une façon idiote pour la faire rire. Mais, si nous voulons réellement avancer et boucler ce truc avant le dîner, il va falloir mettre le « drama » de côté.
Le corps de Calypso se détendit et elle lâcha un bref éclat de rire.
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— Je vois que mon frère avait raison, les êtres avec une Âmessence terre et feu sont beaucoup plus susceptibles que nous autres les Âmessences d’air et d’eau.
— Susceptible !! rugit Caleb.
Calypso pouvait sentir l’ours poindre le bout de son museau. Elle pivota lestement pour bondir entre deux cartons, mais elle riait si fort qu’elle trébucha sur le manche d’un balai qui sortait d’une caisse et s’effondra. Caleb bondit pour l’attraper avant qu’elle ne tombe, la tête la première, sur le sol.
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Inconscient des affres intérieures de trois de ses hommes, Arkozorus éclata d’un rire moqueur.
— Et quelle protection ! Le Seigneur n’est pas là et nous envoie un oisillon, un gros chaton et un orvet pour se battre à sa place. Je suis terrorisé ! ironisa-t-il.
Le cri de Gerfo et le feulement de rage de Taïga furent presque couverts par le grondement bas et profond de Drâkknil.
— Dragon ! Pas orvet. Nous, on a des crocs !
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— Espèce de traître ! hurla Gerfo.
Il était le fils cadet du Seigneur Faucon et avait approximativement son âge. Il dépassait Taïga de cinq bons centimètres, mais était nettement moins carré. Ses cheveux châtains flottaient librement sur ses épaules et son regard mordoré brillait d’intelligence. Enfin, habituellement. Là, il brillait plutôt d’indignation. De même, son Aura généralement indigo s’était foncée et des fleurs d’un bleu-gris sale la teintaient.
— Tu aurais pu t’enquérir de nous ! Nous serions sortis courir avec toi ! renchérit Drâkknil en lançant deux nouvelles boules de neige.
Le fils du Dragon n’était pas aussi grand que le jeune Faucon, mais il dépassait légèrement Taïga. Sa silhouette était plus imposante que celle de Gerfo, tout en restant légère et aérienne comparée à celle du jeune Tigre. Ses cheveux, d’un blond très clair, lui tombaient sous les épaules. Ses pâles yeux bleus étaient plissés de concentration, évaluant la réaction de Taïga, dont l’Aura avait disparu au premier impact, mesurant celle de Tigrâ qui s’était simplement écarté de son fils de quelques pas rapides et lestes. L’Aura vert d’eau du jeune Dragon semblait bizarrement figée, comme concentrée.
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Le regard de Tigrâ se plissa. Il n’était pas toujours facile d’entendre son enfant répondre sur un ton vif, mais il mettait un point d’honneur à respecter son tempérament. Il résista donc à l’envie de lui donner un bon coup de paluche sur la tête comme lui soufflait son Tigre. Il rappela à ce dernier que leur fils n’était plus un bambin. Ils devaient considérer leurs besoins évidemment, mais ses besoins aussi. Le désir de se débrouiller seul allait se renforcer au fil du temps.
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— Un baiser pourrait m’aider à finir de me réveiller, suggéra-t-il.
Le visage du Loup demeura impassible, mais le pétillement dans le regard noir ne fut pas perdu pour Sam. Se sentant déjà plus alerte, il haussa un sourcil et sourit.
Wolf se mordit l’intérieur de la joue. Il avait toujours la plus grande difficulté à résister à ce sourire chaleureux et séducteur. En lui, le Loup n’avait qu’une hâte, s’exécuter.
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— Vas-tu me dire pourquoi tu m’as attirée dans les bois à une heure pareille ? fit-elle en resserrant sa prise sur le bras du vampire. Tu ne peux pas avoir déjà envie de te débarrasser de moi ?
Elle plaisantait bien sûr, mais les yeux du Tigre flashèrent.
— Ne dis pas de conneries ! gronda-t-il d’un ton rude.
Taïga et son Tigre se sentaient tous les deux atterrés à l’idée que leur compagne puisse craindre le moindre mouvement de violence de leur part. Ils n’oubliaient pas qu’ils paraissaient menaçants, tant aux yeux des humains qu’à ceux des membres de leur propre espèce.
Consciente d’avoir malencontreusement bouleversé son compagnon, Thémis s’empressa de s’excuser.
— Je ne voulais pas te blesser, pardonne-moi. Juste te taquiner.
Taïga soupira et embrassa le sommet de son crâne recouvert d’un bonnet blanc. Il n’était pas encore complètement habitué au sens de l’humour de sa compagne. Il allait lui falloir un peu de temps pour s’ajuster
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— Ce sont des vampires, Thémis, l’informa l’homme toujours assis par terre derrière elle.
— Des vampires ? releva Thémis incrédule. Tu veux dire suceurs de sang, craignant le soleil, l’ail et les signes religieux ?
— Ce n’est pas tout à fait ça, mais c’est l’idée générale, approuva Sam.
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— Non ! Ma sœur est parfaitement en sécurité avec moi.
Taïga émit une sorte de reniflement moqueur. Son Tigre et lui avaient bien vu de quel côté se situait la force de protection.
— D’accord, elle est en sécurité avec elle-même, reconnut Sam sans état d’âme.
Le fait que Thémis soit capable d’assurer seule sa propre protection avait toujours été une source de fierté et de réconfort. Sa sœur n’était une proie facile pour personne, vampires et humains déviants inclus.
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Son pas était toujours aussi silencieux quand il était sur le sentier de la guerre, son pantalon de peau souple et sa tunique étaient aujourd’hui remplacés par un jean et une chemise, ses cheveux étaient plus longs, son arc s’était modernisé au fil des siècles – mais cela ne changeait rien à ses qualités de tireur – son Aura normalement bleu maya s’était assombrie du bleu marine de la colère et son regard ressemblait à celui d’un loup prêt à défendre sa meute.
— Bon sang, Taïga, qu’est-ce que c’est que ce foutoir ?
— Black Wolf Thunder, se contenta de le saluer Taïga laconique.
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Taïga était un solitaire. Les bavardages et les plaisanteries idiotes pouvaient avoir un effet inattendu chez lui. Il était le prédateur dominant de ce territoire et n’avait guère l’habitude d’être poussé dans ses retranchements par des camarades. En un mot, il était sauvage et il fallait savoir s’arrêter à temps.
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Naëlle Burgonde
Sam : Son jumeau n’était jamais à l’heure. Il pouvait être en avance ou en retard, mais sûrement pas ponctuel. Thémis le soupçonnait de mener sa propre révolution contre les maniaques de l’exactitude. Elle, elle s’en était accommodée depuis longtemps.
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Thémis : La jeune femme lui retourna son regard le plus innocent, comme si ce n’était pas elle qui avait décidé de lui envoyer un « petit coup de jus », comme si elle n’était pas prête à recommencer s’il se montrait insistant.
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