La science n'est pas un ensemble de connaissances, c'est un état d'esprit. C'est une manière de voir le monde, de regarder la réalité droit dans les yeux sans jamais rien prendre pour argent comptant.
S'il est aisé de vérifier et de corriger des choses simples comme l'orthographe d'un nom, il est bien plus délicat de s'attaquer à nos idées préconçues et à nos mésinterprétations et de mettre le doigt sur le pourquoi du comment de notre manière de voir les choses.
Nonobstant les egos et le mandarinat, les scientifiques se montrent le plus souvent sceptiques à l'annonce de résultats révolutionnaires, et ce pour de bonnes raisons : la plupart de ces résultats sont fumeux, plus fumeux que du fumier.
Dans nos pays, les adolescents amateurs de science sont presque moins nombreux que les surnoms assommants qu'on leur donne : intellos, têtards, "geeks", "nerds", têtes d'oeufs, taupins, binoclards, rats de laboratoire, autistes...
Si la science est incertaine, c'est que les scientifiques ne peuvent pas vraiment démontrer quelque chose de manière irréfutable, sans l'ombre d'un neutrino de doute.
Dans la vie comme en amour, le tempo est la clé, et même ceux qui n'ont pas de poignet portent des montres.
Le Darwinisme n'est absolument pas universellement méprisé et rejeté.
Le goût des sciences est l'apanage des enfants, des super-actifs, des drogués à la Ritaline.