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3.31/5 (sur 103 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1971
Biographie :

Nathalie Peyrebonne est une universitaire, romancière et journaliste littéraire française dans la revue Délibère, Le Canard enchaîné et magazine Causette.

Née en banlieue parisienne en 1971, Nathalie Peyrebonne a passé une partie de son enfance en Amérique centrale, à San José, au Costa Rica, comme le personnage principal de son roman.

Elle est élève à l'Ecole normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud en 1990 et agrégée d'espagnol en 1993. Elle soutient en 1997 une thèse de doctorat intitulée La table et les aliments dans les dialogues et le théâtre du XVI siècle espagnol, sous la direction d'A. Redondo.

Maitresse de conférence, elle enseigne, aujourd'hui, la littérature espagnole à l'université de la Sorbonne nouvelle, tout en menant des activités de traductrice et critique littéraire.

Elle reçoit le prix Botul en 2013 pour son premier roman, Rêve général.

Elle est auteur de quatre romans:
- Rêve Généra, roman, éditions Phébus, 2013
- La silhouette, c'est peu, roman, édition Phébus, 2015
- Votre commande a bien été expédiée, roman, éditions Albin Michel, 2017
-Inconstance des souvenirs tropicaux, roman, éditions La Manufacture de livres, 2020


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Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nathalie_Peyrebonne
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Nathalie Peyrebonne aux Rencontres de la Cité des Ecritures de l'Université de La Sorbonne Nouvelle


Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
Mon rêve à moi, c'était de devenir chef de gare. A la SNCF, il y avait un dictionnaire des grades présentant les postes, certains étaient réservés aux hommes, d'autres étaient mxtes. Et le grade de chef de gare était pour les hommes uniquement. De nos jours, tout cela a changé, je sais qu'il y a des femmes chefs de gare. Mais il a fallu attendre, la SNCF a trainé les pieds longtemps, très longtemps, elle préférait réserver les postes d'encadrement et de sécurité à des hommes, et donnait aux femmes des postes de garde-barrière ou de gérante d'une toute petite gare. J'aurais aimé naître une génération plus tard. Enfin c'est ce que je me dis parfois, même si, aujourd'hui encore, s'il y a des femmes chefs, le mot n'a toujours pas de féminin, les filles restent sur des strapontins ajouté à la va-vite sur une rangée décidément masculine.
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"Le monde est une branloire pérenne : toutes choses y branlent sans cesse", écrivait Montaigne il y a quelques siècles, et cette idée d'un monde en mouvement permanent est très belle, mais Montaigne n'avait pas idée de ce que cela allait devenir, qu'il faudrait désormais se battre pour retrouver un certain droit au calme, a la solitude, au repos et a tout ce qui va avec, la lecture, la pensée, la rêverie, mais on n'a plus le temps, alors les vieux dansent et courent et rient et applaudissent et se lèvent et se rassoient et ne s'arrêtent jamais, rhumatismes et prothèses de hanche n'y font rien, et le monde les regarde, affalé dans un fauteuil ou sur un canapé, mais c'est qu'on peut bouger par procuration, idée piquée au sport télévisé, l'important c'est d'en être, on colle a l'agitation, a l'émotion qui se dégage, on suit, quoi.
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(...) esquiver la petite vieille aux cheveux violets - attention, les vieux aux cheveux violets ne sont pas des punks, les gamins de la 4è3 se demandaient l'autre jour, non, ce sont des vieilles dames élégantes qui ne veulent pas avoir les cheveux blancs qui jaunissent, oui, car le violet est semble-t-il plus présentable que le jaune - (...)
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Et alors, a répondu Eugène, on est tellement peu responsable du métier que l'on exerce, résultat d'une équation complexe ou entrent le milieu social, le lieu de vie, les gens rencontrés, la chance aussi, parfois.
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(...) cuit à la vapeur, assure santé, joie, bonne conscience et surtout longévité, vivre plus longtemps, bien plus longtemps, quelle horreur, et sans alcool, et sans bonnes viandes grasses, tout gris et désséché par pur amour du sain, pauvre humanité perdue dans la détestation qu'elle a d'elle-même et de ses plaisirs, occupée à se hair et à s'imposer des régimes sans goût, sans plaisir mais si sains, pour soi, pour la Terre, pseudo-écoresponsables hérauts de la lutte pour la nature, la Nature cette douce nature réduite à deux ou trois stéréotypes, (...)
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-Finalement, ils font un peu comme toi les vieux.
(...)
-Ils s'écartent. Je veux dire qu'ils ne se contentent pas du rôle qui devrait être le leur. Ils refusent de jouer les anciens, d'incarner les ancêtres certes sur la touche, mais respectés parce que sages : ça, c'est le vieux tradi, un genre de bibliothèque ambulante et de machine à débiter des aphorismes profonds et avisés sur la vie, la mort, l'amour et le temps qui passe. Ils refusent aussi d 'opter pour la version moderne, de jouer les vieux futiles et jouisseurs, incapables de rester en place et de se faire à l'idée de vieillir, constamment par monts et par vaux, jonglant entre les cours de yoga et les stages de remise en forme : ça, c'est le vieux pseudo-nouvel adolescent qui fait vivre la Silver Economie, les cheveux blancs sont une minde d'or paraît-il.
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La scène politique aujourd'hui ne compte plus de Lop, elle les a remplacés par des crétins : ils parlent de pragmatisme, de réalisme, d'adaptation au contexte social et économique, se privant du même coup de tout projet susceptible de le modifier. il faut s'adapter au contexte et surtout ne pas le déranger, ne pas le pousser, pas même un tout petit peu, attention, ne le réveillons pas, il se facherait tout rouge, et alors là gare, horreur et damnation, les conséquances seraient imprévisibles mais prévisiblement désastreuses, alors, prudence, glissons-nous à pas comptés, suivons bien les petites bandes blanches réfléchissantes, ainsi pas d'accident, et le contexte pourra dormir sur ses deux oreilles.
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Et voila qu' Eugène se surprenait a vouloir poursuivre, on finit souvent par reproduire les manies les plus étranges de nos proches, on creuse le même sillon, on se dit qu'on respecte les traditions, que c'est important de s'inscrire dans une lignée.
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Lucia a l'indécision chevillée au corps, son cœur balance toujours longuement et douloureusement entre les différents possibles, elle n'aime pas décider de ce qu'elle fera, avec qui, à quelle heure.
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La nuit est le refuge indispensable des conversations à cœur ouvert, où l'on se livre et l'on partage sans compter. Jamais la journée ne pourra offrir ce temps qui s'étire, cet éloignement du quotidien nécessaire à ceux qui racontent, il faut pour cela que la majorité dorme, que les commerces soient clos, que le monde ait baissé d'un ton pour qu'on puisse s'entendre. Alors peuvent s'ouvrir ces brèches magnifiques, élargies peut-être par un vin soyeux emportant plus loin encore les conversations nocturnes.
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