Natsue Shiomi

Yuri est une adolescente en colère. A 14 ans, vivant seule avec sa mère, elle se révolte contre tout, la famille, l’école, sans vraiment savoir d’où vient ce rejet en bloc. Une énième dispute avec sa mère, un énième renvoi du cours d’histoire, Yuri fugue et s’endort dans un abri anti-aérien. Elle se réveille en 1944, dans un Tokyo en guerre.



Dans ce premier tome nous faisons connaissance avec Yuko, une adolescente plutôt « classique ». Projetée dans le passé, elle rencontre Akira Sakuma, un jeune homme d’à peine 20 ans qui s’est engagé dans les « forces spéciales », ces bataillons de pilotes qui vont se sacrifier en se jetant sur les navires américains dans l’espoir de la victoire du Japon.



Comprenant qu’elle ne peut revenir au 21e siècle, Yuko, avec l’aide de Mme Tsuru qui va l’héberger et l’embaucher dans son restaurant, va découvrir la vie dans un pays en guerre et connaître son premier amour.



Une romance en deux tomes pour parler de l’impact de l’histoire sur le monde contemporain.



Un premier tome plaisant qui invite à connaître la suite de l’histoire de Yuko (même si on ne s’attend pas à une fin heureuse et si on sait bien qu’elle finira par retrouver son univers).

La guerre s’intensifie. Yuko est confrontée aux restrictions. Elle découvre chaque jour un peu plus le quotidien des Japonais : les femmes et les adolescents qui travaillent, les hommes partis au combat. Amoureuse d’Akira, elle ne peut se résoudre à ce qu’il sacrifie sa vie alors qu’elle sait que le Japon perdra la guerre. Mais elle ne peut le dire sous peine d’être accusée de trahison.



Yuko gagne en maturité mais reste l’adolescente en colère, combattante. Elle finira par comprendre ce que sa vie dans les années 2000 doit à cette époque dangereuse, aux souffrances subies par son peuple, au sacrifice d’une jeunesse.



Si l’auteur ne s’attarde pas sur les raisons profondes du malaise de Yuko au 21ème siècle (et peut-être sur celui de toute une jeunesse, mais ce n'est clairement pas là le sujet de ce livre), cette mini saga en deux tomes n’est pas non plus un éloge du militarisme. Il y a bien sûr un hommage appuyé à ces kamikazes, à ces jeunes qui se sont sacrifiés pour l’honneur de leur nation, mais il y a aussi leurs questionnements, leurs doutes, leurs peurs, et une réflexion sur l’absurdité d’un patriotisme extrême et les traces qu’il laisse dans l’histoire collective.



L’ambiance lourde de la guerre et de ses atrocités est parfois allégée par quelques anachronismes énoncés par Yuko. Une petite pointe d’humour qui n’est pas négligeable.



Le dessin en noir et blanc se fond bien dans l’époque historique, redevenant plus « moderne » lorsque Yuko est dans son époque.



Adaptation en manga d'un roman de Natsue Shiomi, "Sur la colline..." est une jolie évocation historique prétexte à une romance adolescente et à un récit d’apprentissage.



Une mini saga qui me semble plus cibler un public adolescent.

Moshi moshi !



J'ai lu le tome 2 en apnée et la gorge serrée. Le personnage d'Akira est d'une bonté et d'une sagesse infinie et l'amour pour son pays et ses habitants est inébranlable. J'ai adoré voir l'évolution de Yuri et même si on ne ressort pas totalement indemne de cette lecture, on en ressort plus fort et le coeur un peu plus pur.



Je recommande cette duologie qui m'a touché en plein cœur.

Je tiens a remercier Babelio et les éditions Doki Doki pour l'envoi de ce manga !



J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette histoire.

Yuri est lycéenne. De nature rebelle, du haut de ses 14 ans, elle sèche ses cours et est en conflit constant avec sa mère. Un jour, après une énième dispute, elle décide de fuir. Elle se réfugie dans une grotte et s'endort. A son réveil la ville a disparue. Un jeune homme lui vient alors en aide.

Si le scénario est vu et revu, je me suis quand même laissé embarquée.

Yuri voyage dans le temps et se retrouve en 1945, en pleine guerre du Japon. Malgré ses tentatives, elle n'arrive pas à rentrer chez elle.

J'ai aimé le style des dessins.

J'ai tourné les pages très vite et avalé le manga en 1h.

Et je regrette qu'une chose : ne pas avoir le deuxième.

J'ai aimé l'histoire d'amour naissante entre Yuri et Akira, ainsi que le caractère rebel de Yuri.

Un manga comme je les aime.

Je recommande.

Moshi moshi !



En flânant dans la librairie, je suis tombée sur cette duologie, où le nom de Daichi Matsuse m'a interpellé. C'est un mangaka que j'aime beaucoup, qui a travaillé sur Rendez-vous au crépuscule, et dont les dessins sont tout bonnement à tomber.

Ensuite, j'ai feuilleté le résumé...et j'ai su que cette histoire était faite pour moi.



Ce tome est juste sublime et poignant. Je n'ai qu'une hâte, ouvrir le second volume.

Ce deuxième tome du manga "Sur la colline où poussent encore ces fleurs..." était particulièrement bouleversant. Même si la fin est prévisible, j'ai versé quelques larmes.



Il y a peu de texte dans cette deuxième partie. Tout va très vite. On se laisse porter par les dessins. Il faut dire qu'on entre directement dans l'action. Les bombes ont détruit la ville et il est temps pour Akira et ses camarades d'accomplir leur mission suicide pour tenter de mener le Japon à la victoire... en vain.



Les petits défauts du premier tome ont disparu : le personnage d'Akira est plus profond et celui de Yuri plus mature. Ce manga se termine avec une belle morale. Il montre l'importance du devoir de mémoire. Direction le CDI du collège pour cette duologie ! 4/5

Un véritable coup de coeur. Ce manga est une perle. Il mêle le contexte historique compliqué de la fin de la Seconde Guerre mondiale au Japon avec les unités spéciales (les kamikazes) et un contexte sentimental important. Et pose vraiment des questions intéressantes sur la manière dont les Japonais ont vécu cette période particulière, quelles relations ils nouaient entre eux. Et l'autrice nous montre bien que tout n'est pas rose...

Le dessin est vraiment beau. Une belle réussite !

Extrait :

Ayant apprécié le premier tome, je me suis donc commandé la suite rapidement. Déjà le dernier volume, et pourtant, le rythme reste bien utilisé tout du long. Pour Yuri, ce voyage dans le temps est littéralement une bonne claque, qui lui fait comprendre la chance qu’elle a, de ne pas être née durant une période de guerre. Chose aussi importante à rappeler : le devoir de mémoire. Avec le temps, les nouvelles générations oublient, malgré les traces passées toujours bien présente, c’est triste, et surtout, cela créer un cercle vicieux où l’homme perpétue les mêmes erreurs.



C’est pourquoi je pense que cette série restera dans ma collection, j’ai adoré le message qu’elle véhicule, cette petite piqure de rappel. Surtout que l’on se trouve à une période où la guerre n’est plus si loin que ça… Depuis quelques mois notamment, j’ai cette impression que l’on frôle la 3e Guerre Mondiale, avec tous ses dirigeants qui ne se sentent plus uriner (et qui croient qu’on est assez bête pour pas voir leur magouille). Ce que révèle la série également, ce sont les pertes civiles, qui sont nombreuses lors de la 2nde Guerre mondiale, tout continent confondu. Les dégâts des bombes incendiaires font des ravages au Japon, où la majorité des habitations sont encore en bois. Le problème de la possibilité d’une nouvelle guerre, c’est que là encore, les civils seront les premières victimes, puisque les armes sont plus puissantes et dévastatrices (sans oublier le nombre de centrales nucléaires de notre territoire qui nous fragilisent). Pour Yuri, la vie était difficile à son époque, elle n’avait littéralement le goût à rien, ce qui l’a frustré également, d’une certaine manière.



En retournant dans le passé, elle vie le quotidien difficile des Japonais, tant par les bombardements, que par la milice locale prônant le patriotisme de manière très fanatique. La défaite n’est pas envisageable, le peuple japonais est supérieur (tiens, ça ne vous rappel pas quelqu’un ? à l’heure d’aujourd’hui ?). À cela s’ajoute le manque de nourriture qui commence à se faire sentir pour la population. Les femmes, notamment les jeunes filles, sont mobilisées pour travailler. Les hommes, notamment les jeunes, sont enrôlés de force pour devenir, pour la plupart, des kamikazes. N’importe qui trouverais ça injuste, et surtout cette décision futile, puisqu’elle n’aurait rien changé. Est-ce que c’est la fierté, le patriotisme ou bien l’égoïsme d’une minorité qui a mené le japon ainsi ? Bonne question. Yuri pense également que c’est injuste, et va jusqu’à dire à Akira la vérité à son sujet. Celui-ci n’est pas étonné, et lorsqu’il apprend l’avenir, cela lui donne l’impression de ne pas mourir en vain.



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Sur la colline où poussent encore ces fleurs est un manga en deux tomes, qui parle de la Seconde Guerre Mondiale au Japon.



Yuri est une lycéenne d'aujourd'hui. Sa vie est compliquée, elle est en conflit constant avec sa mère et n'écoute plus rien en classe. Un jour, elle fugue et s'endort dans un vieux abri anti-aérien. Le lendemain matin, lorsqu'elle se réveille, le paysage a totalement changé et elle comprend qu'elle est en 1945. Après quelques jours à tout tenter pour revenir à son époque, Yuri en prend son parti et tente de s'intégrer à la vie de l'époque. Yuri découvre donc "pour de vrai" ce que son enseignant lui expliquait. Les soldats viennent souvent dans l'auberge où elle travaille et elle se lie d'amitié avec eux. Plus particulièrement avec Akira, un jeune garçon d'une escouade de futurs kamikazes. Ils tombent amoureux et Yuri est désespérée parce qu'elle sait que les kamikazes ne feront pas gagner la guerre au Japon.



J'ai beaucoup aimé ce manga ! L'histoire est fluide, facile à lire. Il n'y a pas trop de personnages donc on s'attache vite aux quelques uns qui sont importants. La partie historique est bien menée, ce n'est pas rébarbatif et pourtant c'est un véritable cours d'histoire ! On apprend des choses sur la vie quotidienne des japonais pendant la guerre (leur façon de s'habiller, de manger...)



La romance est jolie, douce et passionnée en même temps.



C'est une belle lecture, un manga qu'on peut proposer en collège ou en lycée sans problème. Je pense que ça peut plaire aux élèves.
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J'ai beaucoup aimé le second tome de cette série. Et deux tomes, c'était pour le coup très bien. L'auteure nous montre de manière subtile les réflexions des kamikazes sur leur place dans la société japonaise et dans l'histoire japonaise. Les lettres de la fin m'ont semblé particulièrement bien pensées et écrites. Un bon manga pour aborder gentiment ce sujet difficile.

Sur la colline où poussent encore ces fleurs... Un joli livre ! Je ne suis pas une lectrice de manga, mais lorsque j'ai lu le synopsis dans le cadre de la masse critique Babelio, ça m'a attiré tout de suite, et j'ai eu la chance d'être sélectionnée pour le recevoir, merci à eux et à la maison Doki Doki.



Dans ce livre, nous suivons Yuri ("Lys" en japonais), une adolescente mal dans sa peau qui va faire un voyage temporel (à son insu) et se retrouver en pleine seconde guerre mondiale. Elle va y faire la rencontre de civils et militaires qui vont la faire grandir et lui ouvrir les yeux sur leurs difficultés de vie, leur résilience.



Yuri est attachante, et le manga est bien construit avec une belle morale et un reflet de l'histoire japonaise que je connais peu. Les échanges sont simples mais fonctionnent, la relation Yuri / Akitori est celle d'un frère et d'une sœur pour lui et à priori un peu plus pour la (très) jeune fille. À voir, l'évolution de leur relation, mais la différence d'âge rendrait la situation plus gênante que romantique !



Enfin, ça reste une jolie histoire que j'ai eu plaisir à découvrir et qui me donne envie de m'ouvrir un peu à ce monde de Mangas. Pour commencer, je vais sûrement essayer de chiner le deuxième et dernier tome de cette saga pour avoir le fin mot de cette aventure. Belle découverte !

J'ai ajouté "Sur la colline où poussent encore ces fleurs..." dans ma PAL peu avant de le voir apparaitre dans la Masse Critique graphique. J'étais donc très contente d'être retenue pour le découvrir.



Ce manga est une romance avec un voyage dans le temps nous ramenant dans le Japon de la Seconde guerre mondiale. On y trouve donc également un aspect historique. Il s'agit à priori de l'adaptation d'un roman, mais je n'ai pas l'impression qu'il soit traduit en français.



L'héroïne de ce manga se nomme Yuri. Lycéenne en colère contre tous, elle se réveille un jour en 1945 alors que Tokyo est en guerre et que des soldats s'apprêtent à mener une mission aérienne suicide. Parmi ce groupe de militaires elle fait la rencontre de l'attentionné Akira, mais Yuri sait que sa mission suicide ne changera pas le cours des choses et que le Japon ne gagnera pas la guerre.



En plus de l'aspect romance fantastique historique, "Sur la colline où poussent encore ces fleurs..." est également un manga initiatique. Yuri s'ouvre peu à peu à l'extérieur et aux autres en assistant aux privations et aux conséquences de la guerre. ça pourrait faire réfléchir les lecteurs sur ce qui se passe dans d'autres pays proches du nôtre.



Un léger bémol, j'ai trouvé les réactions de Yuri un peu répétitives : un personnage lui fait une remarque et plus tard elle comprend enfin son sens. De son côté Akira parait un peu trop parfait à prendre soin de Yuri comme de sa petite sœur, mais ce n'est peut être que dans le premier tome.



Si on passe outre la différence d'âge entre Yuri et Akira - qui pourrait nous mener vers un détournement de mineur - j'ai trouvé les dessins réussis et passé un bon moment de lecture. Cette série ne comptant que deux tomes, je vais vite me procurer la suite puis la proposer à mes élèves. C'est un manga qui plaira aux collégiens et aux lycéens. Merci aux éditions Doki Doki et à Babelio pour cette belle découverte.

Un deuxième et dernier tome superbe également ! Des personnages attachants, de très belles illustrations, une histoire prenante, émouvante, dont on ressort différent. Un récit qui fait réfléchir, et qui nous plonge dans son univers en guerre. Un manga que je ne peux que recommander !

Spoilers.



Si on met de côté la situation problématique de cette romance naissante entre une enfant de 14 ans et un adulte de 20 ans (hum hum), c'est un manga de qualité très riche, j'ai beaucoup aimé !



Le trait est net, la mise en page propre, agréable. Les personnages sont bien travaillés (la restauratrice, les collègues d'Akira, l'homme de la police militaire...) et arrivent à nous dépeindre les mentalités de l'époque : l'esprit patriotique, les "unités d'attaque spéciale" formées de jeunes gens volontaires, le quotidien pendant la guerre, la surveillance de la population (propos défaitistes interdits et sévèrement punis). On découvre aussi la vie en 1945 (pas d'eau courante, spécialités culinaires, vêtements, bâtiments).



Yuri est téléportée suite à sa fugue après une dispute avec sa mère dans cet univers, et son regard de jeune fille moderne est l'occasion de pointer toutes ces différences mais aussi de mettre en avant son rapport avec le passé national, ses connaissances incomplètes de la guerre, la réalité impalpable qu'on entend à l'école ou qu'on lit dans les livres, le devoir de mémoire...



Beau dessin, efficace.

Extrait :

Premier tome pour une série assez courte, avec deux tomes au total. J’aime bien ce style d’histoires courtes, car généralement, le nombre de tome prévu est suffisant tout en ne bâclant pas trop l’histoire. D’ailleurs, cette courte série a aussi une adaptation en film live, si jamais il vous tente (je pense le voir, si j’arrive à le trouver).Son format original, le light novel, ne comporte qu’un seul volume, ce qui fait que deux tomes de manga, c’est déjà pas mal, même si je pense que le light novel pourra être encore plus poignant.



L’histoire générale est assez simple, la petite Yuri (14 ans) finit par retourner dans le passé durant la Seconde Guerre Mondiale (ou Guerre du Pacifique, pour plus de précision). Il est également assez facile de dater, au moins l’année, puisque le Japon commence à être bombardé régulièrement, notamment avec les bombes incendiaires qui font des ravages, car les infrastructures sont faites de bois. L’arrivée des escadrons spéciaux est également là, mais difficile de savoir si c’est vraiment une nouveauté où s’ils existent depuis un moment. Plus précisément, Yuri finit par lire un journal, celui-ci affiche 10 juin de l’an 20 de l’ère Showa (1945). Pour information, le Japon capitulera le 2 septembre 1945, soit environ 4 mois plus tard. J’en conclu donc que les « kamikazes » ne sont pas nouveaux, et que leur utilisation de plus en plus fréquente fait bien comprendre à ceux qui en sont victimes, que leur utilisation ne sert à rien et ne changera rien. Je pense que ça doit être bien pire de partir mourir en sachant cela, comparé au début où il y avait encore de l’espoir.



Comme le point de vu proposé est celui de Yuri, il est assez difficile de cerner les autres personnages, notamment Akira. On apprend plusieurs choses quand il se livre à Yuri, mais son caractère et ce qu’il pense réellement de cette guerre restent bien mystérieux. Il donne l’impression de tenter de se convaincre lui-même que faire partie de l’escadron spécial changera la donne… Je suppose qu’au fond de lui, il sait que c’est faux. Malheureusement, les jeunes n’avaient pas vraiment le choix, c’était un signe de déshonneur pour leur famille que de fuir, ainsi, mieux valait mourir inutilement pour des gros bonnets ayant jamais risqué leur vie. Ça Yui a d’ailleurs beaucoup de mal à l’accepter, elle sait déjà comment la guerre va finir, et comme elle s’est rapproché du groupe, il est normal qu’elle ne souhaite pas les voir mourir de manière si absurde. J’aime à croire que dans ce genre d’intrigue, le voyage dans le temps n’est pas là uniquement pour se rendre compte, mais aussi pour faire bouger un peu les choses. Être patriote et défendre son pays est une chose, mais il y a des limites à tout.



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- Histoire



La manière dont l’héroïne voyage d’un seul coup dans le temps n’est pas hyper recherchée (elle dort dans un abri antiaérien qui date de la seconde guerre mondiale après avoir fugué suite à une dispute avec sa mère et pouf, la voilà plongée en pleine seconde guerre mondiale), mais au moins ça nous permet d’en apprendre plus sur la manière dont vivaient les gens durant cette période marquée par la guerre et les bombardements (tenue qu’on portait à l’époque, difficultés pour se laver et manger régulièrement , travail des plus jeunes dans les usines à cause du manque de main d’œuvre, mobilisation des étudiants…).



- Personnages



Yuri Kanô, 14 ans, est un personnage avec lequel j’ai eu un peu de mal au début vu comment elle se rebelle sans qu’on sache vraiment pourquoi contre sa mère qui ne cherche qu’à lui faire éviter de commettre les mêmes erreurs qu’elle en travaillant dur pour lui offrir de bonnes conditions pour étudier (même si j’avoue que la mère aura été un peu dure quand même en la giflant et en la traitant d’ingrate), mais elle finit heureusement par évoluer par la suite. De blasée de la vie, égoïste et pourrie-gâtée, elle devient plus optimiste, souriante et prompte à l’entraide en se rendant compte combien la vie était difficile durant la guerre. Elle réalise qu’elle a finalement la chance de pouvoir aller à l’école là où d’autres ont été contraints de donner leur vie.



Akira Sakuma, 20 ans et soldat de son état faisant partie de l’unité spéciale (kamikaze), a l’air aimable au premier abord et ça se confirme par la suite. Il sauve entre autres l’héroïne du risque d’insolation en lui offrant de l’eau et en la portant dans ses bras (c’est cliché certes, mais ça reste romantique XD) pour la mettre à l’ombre. Il est aussi très loyal envers son pays et sa patrie, et surtout envers ceux qu’il aime et qu’il cherche à protéger, en soi c’est admirable même si à mon sens rien ne justifie un suicide.



Parmi les personnages un peu plus secondaires, je dois avouer avoir beaucoup apprécié Tsuru qui a perdu sa famille à cause des bombardements mais qui n’hésite pas à accueillir l’héroïne chez elle. Elle lui offre même le gîte et le couvert contre son aide au restaurant et pour les tâches ménagères. Les camarades d’Akira étaient aussi assez touchants même si dans l’ensemble ils sont développés un peu à la va-vite et que l’accent sera surtout mis sur deux d’entre eux (petit coup de cœur pour ce déserteur dont le discours aura bien su me toucher).



- Ressenti



Qu’en ai-je pensé au final ? J’ai bien aimé ma lecture même si tout est fatalement un peu trop rapide en seulement deux tomes. C’est l’adaptation d’un light-novel à la base donc peut-être que le rythme est moins soutenu dans l’œuvre d’origine, on le saura s’il sort un jour en France. Le développement des personnages est bien là, mais il est rapide, surtout chez l’héroïne qui fait un revirement à 90 degrés. Je sais que la guerre choquerait n’importe qui, mais là le changement est plutôt radical, mais comme énoncé plus tôt elle change pour le mieux donc c’est un bon point. J’ai bien aimé ses échanges avec Akira dont elle finit là aussi par s’éprendre un peu trop rapidement, mais bon mon côté fleur bleue fait que j’adhère malgré tout même si l’écart d’âge (6 ans) pourra peut-être faire grincer quelques dents (personnellement je m’en fiche, l’amour n’a pas d’âge tant qu’on ne vire pas non plus dans la pédophilie). J’ai noté aussi et là quelques touches de critique sociétale notamment lorsque Yuri évoque le fait qu’à toutes les époques on est toujours obligé de rentrer dans un moule au risque d’être rejeté. Le dénouement, quant à lui, est tel qu’on s’y attendait bien sûr mais demeure touchant même si j’ai trouvé qu’Akira a cru vraiment trop facilement tous les dires de l’héroïne, mais on va dire que l’amour rend parfois un peu naïf. Un beau rappel aussi à noter sur le devoir de mémoire et une petite touche fantastique sur la fin qui fait du bien même si ça demeure un peu cliché.





En conclusion, une lecture agréable, assez fleur bleue avec une touche dramatique, sur fond de seconde guerre mondiale. N’en attendez pas un vrai documentaire sur l’époque, mais j’avoue que voir tous ces gens s’entraider face à l’adversité m’a donné du baume au cœur. L’absurdité de la guerre et ses horreurs y sont aussi bien dénoncées. Et toute l’histoire autour des fleurs et de leur signification était en fin de compte assez poétique.

Voilà un premier tome de manga que j'ai beaucoup aimé. L'héroïne est plutôt attachantes, et on s'attache petit à petit aux personnages qu'elle rencontre au fil des pages. Une histoire prenante, émouvante, parfois difficile, touchante, qui donne envie de découvrir la suite et fin dans le deuxième tome...

Yuri est une jeune adolescente vive et en colère, qui suit une vie banale et ennuyeuse. Son refus de suivre les ordres lui porte encore une fois préjudice et elle se fait renvoyer du cours d’Histoire, puis elle se dispute avec sa mère. Mais, alors qu’elle fugue et s’endort dans un abri anti-aérien, elle remonte le temps et se réveille en 1944, date où Tokyo est en guerre.

J’ai adoré ce manga, l’héroïne représente la plupart des ados de nos jours, qui vivent tout simplement, suivent leurs cours et grandissent à leur rythme. Ce manga est touchant et héroïque, il rend compte de la chance que nous avons. C’est aussi une manière plus intéressante d’apprendre l’Histoire d’un pays qui, lui aussi, s’est battu pour la liberté.

Bonne lecture !

Sur la colline où poussent encore ces fleurs est un manga en deux tomes, qui parle de la Seconde Guerre Mondiale au Japon.



Yuri est une lycéenne d'aujourd'hui. Sa vie est compliquée, elle est en conflit constant avec sa mère et n'écoute plus rien en classe. Un jour, elle fugue et s'endort dans un vieux abri anti-aérien. Le lendemain matin, lorsqu'elle se réveille, le paysage a totalement changé et elle comprend qu'elle est en 1945. Après quelques jours à tout tenter pour revenir à son époque, Yuri en prend son parti et tente de s'intégrer à la vie de l'époque. Yuri découvre donc "pour de vrai" ce que son enseignant lui expliquait. Les soldats viennent souvent dans l'auberge où elle travaille et elle se lie d'amitié avec eux. Plus particulièrement avec Akira, un jeune garçon d'une escouade de futurs kamikazes. Ils tombent amoureux et Yuri est désespérée parce qu'elle sait que les kamikazes ne feront pas gagner la guerre au Japon.



J'ai beaucoup aimé ce manga ! L'histoire est fluide, facile à lire. Il n'y a pas trop de personnages donc on s'attache vite aux quelques uns qui sont importants. La partie historique est bien menée, ce n'est pas rébarbatif et pourtant c'est un véritable cours d'histoire ! On apprend des choses sur la vie quotidienne des japonnais pendant la guerre (leur façon de s'habiller, de manger...)



La romance est jolie, douce et passionnée en même temps.



C'est une belle lecture, un manga qu'on peut proposer en collège ou en lycée sans problème. Je pense que ça peut plaire aux élèves.
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Un final logique, naturellement touchant et beau dans son propos, à la fois autour du devoir de mémoire et autour de l'évolution de Yuri, adolescente prenant enfin mieux conscience de la valeur de ce qu'elle a dans son époque en paix.
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