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Critiques de Nic Fields (8)
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Early Roman Warrior 753–321 BC

Soyons honnêtes : il est vrai qu’il n’est pas facile d’écrire sur cette période, vu le manque de fiabilité des sources écrites et les limites des sources archéologiques, cependant, je pense que Nic Fields aurait pu faire mieux que ça avec ce sujet.



Premier reproche : on a beaucoup trop souvent l’impression, que, faute de savoir quoi dire, Nic Fields s’embarque dans des platitudes pseudo-philosophiques hors sujet et sans intérêt, brodant de façon interminable sur le thème de « ohlala la vie à l’époque était vraiment très difficile » ou « la guerre c’est mal ». Il en arrive même à citer Nietzsche et Tolstoï, c’est dire comme ça part loin…Si je veux un cours de philosophie, je prend un livre de philosophie, et non un ouvrage sur le guerrier romain, soit dit en passant.



Au niveau des photographies, on retrouve également deux autres choses que je déteste franchement : le fait de reprendre mot pour mot le texte principal en légende des images et l’utilisation de peintures classicisantes en illustration. L’une comme l’autre donnent essentiellement l’impression que les images ne sont là que pour meubler et réduire au maximum la quantité de texte à écrire. De même les planches illustrées sont un peu mitigées : les représentations de personnages isolés pour montrer l’équipement sont bien, mais les scènes sont moins convaincantes à mon sens, assez fouillis et avec un angle de vue qui n’est guère heureux.



Il n’empêche qu’il y a quand même de bons passages, mais le travail aurait sans doute mérité d’être davantage creusé par l’auteur, car la matière ne manque pas, comme on le voit en lisant d’autres volumes d’Osprey sur le gladius ou le pilum.
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Spartacus and the Slave War 73–71 BC : A gl..

Un ouvrage assez moyen, dans lequel Nic Fields se laisse trop souvent aller à du hors-sujet et des platitudes pour meubler, secondé par une iconographie médiocre semblant elle aussi servir essentiellement à faire du remplissage.



Les nuages commencent à s’accumuler dès les premières lignes de l’introduction, lorsque l’auteur arrive à citer pêle-mêle en quelques phrases Tom Wolfe, Hollywood, Rosa Luxemburg, Marcos, Che Guevara, Marx et Engel. J’avais déjà remarqué dans mes précédentes lectures du même auteur qu’il a une certaine tendance à recourir à la philosophie de comptoir quand il ne sait pas quoi dire : avec une soupe pareille dès l’introduction, on sent qu’on va être gâté pour la suite !

Au cours de la lecture, on remarque rapidement que, la pseudo-philosophie mise à part, la structure du propos est assez bancale, avec des parties dont le contenu ne correspond pas vraiment au titre ou des sous-parties qui paraissent s’être égarées là tant elles tombent comme un cheveu sur la soupe.

On trouve ainsi une partie intitulée « l’ordre social romain » ; au début on se dit que penser pouvoir décrire l’ordre social de cette république romaine agonisante en une douzaine de pages est un brin ambitieux, puis on se rend compte qu’en fait la section ne parle que de l’esclavage...sauf une demi-page consacrée aux peuples osques, qui semblent avoir été mis là parce qu’il fallait bien en parler quelque part. La grande question demeure la raison d’être de cette partie, alors qu’il y a un peu plus loin une autre dédiée aux armées en présence dans laquelle les explications sur la traite des esclaves auraient facilement pu trouver leur place. Par ailleurs, en ce qui concerne les Osques, soit ils sont importants et ils méritent alors plus qu’une demi-page, soit ils ne le sont pas et on peut peut-être alors se passer de contexte à leur sujet.



En ce qui concerne l’iconographie, dire que les photographies ne sont pas terribles semble être un doux euphémisme : beaucoup sont minuscules, en noir et blanc et de mauvaise qualité de manière générale, donnant l’impression d’être issues des photos de vacances des années 80 de l’auteur plutôt que de vrais photographes. Par ailleurs, l’intérêt de certaines images est parfois discutable : je ne vois ainsi guère l’intérêt de mettre une photo d’une éruption du Vésuve au XIXe siècle, alors qu’au moment de l’action c’était une montagne comme les autres, ou une image médiévale de la Crucifixion de Jésus, d’autant plus qu’elle ne montre pas fidèlement la méthode romaine de crucifixion…

Le constat est un peu similaire en ce qui concerne les cartes : assez basiques dans l’ensemble, certaines sont en plus sans aucun intérêt, comme une carte détaillée de la Sicile alors qu’à aucun moment les révoltés dont il est question n’ont mis les pieds sur l’île.

Les grandes peintures de batailles de Steve Noon viennent heureusement un peu sauver l’honneur, en dépit de quelques approximations anatomiques.

À noter également qu’au niveau éditorial, la mise en page est souvent défaillante, avec en particulier de grands blancs parfois supérieurs à une demi-page en fin de chapitre, ce qui ne devrait pas arriver dans un livre qui traite un sujet si complexe en si peu de page (et aussi à ce prix : je ne paye pas un livre 15 € pour me retrouver avec des pages blanches !)



Tout n’est pas à jeter, il y a quelques bons passages, mais dans l’ensemble ce livre me donne l’impression d’avoir été écrit à la va-vite, avec un manque de réflexion sur la structure, qui par ricochet impacte le contenu, ce dernier finissant beaucoup trop souvent en hors-sujet.
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The walls of Rome

Un ouvrage dont j’attendais davantage au vu de l’auteur et du sujet et qui ne parvient qu’à dépasser à peine la moyenne.



Alors qu’il y a de quoi dire sur les fortifications de Rome, surtout lorsque l’ambition ne se limite pas à l’Antiquité, mais à toute leur histoire, Nic Fields se perd en effet rapidement dans des tours (sans liens avec nos murs hélas) et des détours, ce qui lui fait perdre un espace précieux sur un ouvrage strictement limité à 64 pages (règle de la collection Fortress).



Ainsi, il passe une quinzaine de pages – un quart de l’ouvrage! – à nous raconter la vie de l’empereur Aurélien, alors que le mur Servien est expédié en moins d’une page. De la même manière, les fortifications postérieures à l’antiquité sont torchées en quelques pages, dont la majeure partie ne parle d’ailleurs même pas des murs, mais philosophe sur l’introduction du canon ou nous décrit en long, en large et en travers la tenue et le comportement de Garibaldi, ce qui, vous me l’accorderez, n’a pas grand-chose à voir avec le titre du livre.

On peut tout de même lui accorder que le mur Aurélien n’est pas trop mal traité, avec notamment une bonne description des modifications effectuées ultérieurement dans l’Antiquité.



Au niveau de l’illustration, c’est correct, mais avec toutefois quelques aberrations. Il faut par exemple attendre la page 43 pour avoir, enfin, une carte montrant le tracé du mur d’Aurélien dont on parle depuis la page 16. Les photos des bustes d’empereurs n’apportent également pas grand-chose pour le lecteur et auraient pu avantageusement être remplacées par des images explicitant le texte et les termes techniques.

Les illustrations de Peter Dennis sont, comme toujours, de grande qualité et sont divisées selon l’habitude de la collection entre illustrations techniques et scènes, les premières étant plus nombreuses que les secondes.



Au final, ce qui nuit le plus à l’ouvrage à mon avis est son titre, mal choisi et trop peu précis, qui conduit à avoir des attentes déçues, puisqu’au lieu de traiter les murailles de Rome dans leur ensemble, l’auteur s’est concentré sur le mur Aurélien.

Avec ce titre-là, je ne peux guère donc lui mettre plus de trois étoiles, en étant généreux. Il aurait sans doute pu prétendre à au moins quatre, voir plus, si seulement son titre avait été "The Aurelian Walls in Rome, 271-554 AD"
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Tarentine Horseman of Magna Graecia 430–190..

Un livre pas inintéressant, mais trop souvent hors-sujet ou très généraliste, ce qui rend quelque peu caduque le caractère spécialisé de cet ouvrage.



Après une longue introduction où il rappelle l’histoire de la fondation de Taras, la seule colonie de Sparte, Nic Fields parle de l’origine de la cavalerie tarentine…enfin en théorie, parce qu’en fait il continue à faire l’histoire de Taras, en parlant occasionnellement des cavaliers. Il enchaîne ensuite avec le rôle de la cavalerie tarentine, leur recrutement, leur équipement, la vie en campagne et termine en évoquant de quelques batailles auxquelles ils ont participé ainsi que de quelques objets se trouvant dans les musées.



Au niveau du contenu, force est de constater que c’est assez creux, avec beaucoup de hors-sujet et de généralités, pour ne pas dire de platitudes, pouvant s’appliquer à n’importe quelle troupe de cavalerie de l’époque. Il y a par exemple toute une partie sur la nourriture du cheval, qui ne se distingue en rien de celle des autres chevaux de la même période ; et même toute une partie sur le sommeil, car oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, le cavalier tarentin dort la nuit. En terminant ce volume, j’ai eu certes l’impression d’avoir appris quelque chose sur Taras, mais pas beaucoup sur la cavalerie tarentine, ce qui est un peu embarrassant vu qu’il s’agit du titre du livre.



La bibliographie peut peut-être expliquer la raison de ces vides : aucun ouvrage ou article en italien, ni en grec quand on parle de la colonie grecque de Tarente me semble un brin rédhibitoire. Vouloir étudier un sujet aussi pointu en faisant l’impasse sur les langues où il y a probablement le plus de publication dessus montre un sérieux problème dans la méthode de travail à mon avis, bien que cela ne soit malheureusement pas rare, en particulier chez les auteurs anglophones (je vous rassure, les Français ne sont pas en reste).



L’iconographie est dans l’ensemble moyenne, avec du très bon et du très mauvais. On retrouve cette inégalité dans les photographies, qui sont utiles dans certains chapitres, et insipides dans d’autres. Le bon point est que la majorité de celles-ci est en couleur, en revanche je trouve inacceptable que certaines soient floues, en particulier quand ce sont des œuvres du British Museum pour lequel j’ai peine à croire qu’on ne puisse trouver d’image de bonne qualité. Les illustrations de Seán Ó’Brógáin sont correctes, sans plus ; à noter qu’il a considérablement amélioré sa technique dans les ouvrages qu’il a illustrés par la suite.



En résumé, on a affaire à un ouvrage un peu vide, dans lequel l’auteur essaye de broder comme il peut pour masquer son manque d’éléments à mettre en avant. Le sujet a été à mon sens mal choisi par l’éditeur pour cette collection, il aurait sans doute mieux fallu en faire une sous-partie dans un ouvrage plus général sur la cavalerie des cités grecques.
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Mycenaean Citadels c. 1350–1200 BC

Dans ce livre, Nic Fields passe en revue les palais-forteresses des Mycéniens. Il commence en donnant des éléments de terminologie et de chronologie, puis étudie en détail les systèmes de fortifications et les palais, leurs éléments constitutifs, où et comment ils sont construits, etc. avant de passer à la description de sites spécifiques et de conclure le texte principal par une partie sur la civilisation mycénienne dans son ensemble. Suivent quelques annexes, dont une présentant les différents auteurs antiques servant de sources et une autre l’état actuel des sites archéologiques.



Les parties traitant des palais-forteresses sont bien faites dans l’ensemble, malgré quelques défauts. Sur le fond, on pourra considérer que Nic Fields place peut-être une confiance excessive dans certaines sources antiques, notamment l’épopée de la guerre de Troie, dont la fiabilité est difficile à établir. Sur la forme, il est parfois difficile de s’y retrouver dans les descriptions et de parvenir à se représenter l’aspect d’un site à partir de celles-ci. Les illustrations permettent heureusement d’y voir plus clair...pour les forteresses qui en bénéficient; pour les autres on restera malheureusement un peu dans le flou.



J’ai trouvé en revanche la partie sur les Mycéniens eux-mêmes moins intéressante, peut-être parce que j’ai déjà lu les autres ouvrages d’Osprey de la série Warrior sur les Achéens, qui explorent le sujet plus en profondeur. il est à noter d’ailleurs que Nic Fields contredit ici parfois ces autres livres, par exemple en disant que l’armure de Dendra n’était pas utilisable par un fantassin, alors que Raffaele d’Amato prend le contrepied de cette idée, en avançant les essais faits avec des reconstitutions de cette armure.



Je pense qu’il s’agit d’un ouvrage particulièrement intéressant à emmener avec soin pour quiconque irait en voyage dans la région avec l’idée de visiter ces sites. En tout cas j’aurais bien aimé l’avoir lu quand j’ai visité Mycènes il y a une dizaine d’année de cela, et où j’ai eu du mal à me représenter le site à partir des quelques tas de pierres qui subsistent.
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Troy c. 1700–1250 BC

Ce livre, le dix-septième de la série «Fortress» de l'éditeur Osprey, réussi l'exercice difficile consistant à trouver le juste milieu entre «trop simpliste» et «trop spécialisé». L'ouvrage s'adresse ainsi plutôt à des amateurs éclairés, qui, sans être forcément des spécialistes de l'âge du bronze grec, seront au moins suffisamment familier de celui-ci et des méthodes archéologiques. Toutefois, même ceux qui ne connaissent rien au sujet devraient pouvoir s’en sortir avec un petit peu de persévérance, car l’auteur a eu la prévoyance de donner en début d’ouvrage des grilles de correspondances entre les périodes chronologiques.



Au niveau du contenu, l'auteur a fait le choix de ne pas centrer son approche sur le récit d'Homère, mais plutôt sur les éléments factuels qui ont été révélés par l'archéologie. de la même manière, le propos aborde le site de Troie sur l'ensemble de l'histoire, incluant les villes qui ont précédé et suivi celle de l'époque homérique, bien qu'il y ait une emphase sur Troie VIh, que l'auteur considère comme la ville de la légende, plutôt que Troie VIIa. À ce propos, on pourrait d'ailleurs regretter qu'il évacue rapidement le débat en décrétant un peu péremptoirement que les arguments en faveur de Troie VIIa sont peu sérieux, ce qui est un petit peu un comble, étant donné que les siens en faveur de Troie VIh ne sont guère solides non plus (pour faire simple, il considère que, comme Troie VIh était la plus belle et prospère des villes qui se sont succédé sur le site, il s'agit forcément de la Troie homérique, ce que je trouve pour le moins léger comme explication). Toutefois cela est pardonnable, dans le sens reprendre l'intégralité de ce débat serait peut-être plutôt l'affaire d'un ouvrage pour spécialistes.



En dehors des discussions purement consacrées à l'aspect de la ville et à son architecture, Nic Fields consacre également quelque pages sur le contexte ainsi que sur la vie à Troie.



Au niveau des points négatifs, je trouve que consacrer tout un chapitre à la manière dont sont faites les briques est un peu excessif, surtout dans un ouvrage assez court comme celui-ci.

Les illustrations sont également assez pâlichonnes, ce qui réduit parfois leur lisibilité. C'est un problème que l'on retrouve de manière systématique sur tous les ouvrages illustrés par Donato Spedaliere et qui est quand même dommage, car ces images sont sinon très précises et de grande qualité.

Autre point négatif, l'éditeur s'est à un moment trompé de texte pour la légende d'une des illustrations. Personnellement j'ai toujours du mal à comprendre comment des erreurs aussi énormes peuvent ne pas être détectés lors de la préparation de l'ouvrage; l'éditeur Osprey étant assez coutumier de ce genre de fait, j'en viens parfois à me demander s'ils relisent d'ailleurs même leurs livres avant de les envoyer à l'imprimerie.



C'est néanmoins un très bon livre dans l'ensemble, qui, je pense, pourrait être particulièrement utile à quelqu'un prévoyant une visite sur place, les illustrations permettant de se faire une idée beaucoup plus précise d'une ville dont les ruines sont sinon assez peu parlantes. Et même sans aller sur place, en lisant ce livre, on se prend à rêver de ces temps héroïques.
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Hadrian’s Wall AD 122–410

Nic Fields nous emmène dans cette petite monographie à la découverte du mur d’Hadrien, à la limite entre l’Empire romain et le territoire des Pictes.

Cette fortification a beau être probablement moins impressionnante que la Grande muraille de Chine, les chiffres relatifs à la quantité de matériaux déplacés pour la construire ont tout de même de quoi donner le tournis: 400 tonnes de pierre par tranche de 14m, soit 3,7 millions de tonnes en tout, une consommation en eau (pour fabriquer le mortier) de plus de 3500 litres par jour...Quand je pense que je me fais mal au dos en déplaçant une seule pierre d’une quinzaine de kilos, je ne peux m’empêcher de ressentir comme un sentiment d’admiration mêlé de pitié à l’encontre de ceux qui ont trimballer toute cette pierraille.



Le livre essaye d’aborder tous les domaines liés au mur, on trouvera donc des chapitres décrivant le mur, sa construction, sa fonction et les raisons de son existence, ainsi que sur la vie de garnison sur cette frontière septentrionale si éloignée de Rome.

Le choix d’un champ d’étude aussi vaste a néanmoins imposé quelques sacrifices, et si les différents sujets sont en général assez bien traités, on ne trouvera pas vraiment dans ce livre d’analyse en profondeur des implications tactiques et stratégiques de genre de fortification.



Au niveau des défauts de forme, j’ai trouvé assez pénible le mélange permanent entre différentes unités de mesure: les passages techniques sont trop souvent caractérisés par un méli-mélo de mesures métriques, impériales et romaines.

En ce qui concerne le fond, certains arguments, notamment sur ce qui touche à la fonction du mur, sont également un petit peu léger: Nic Fields considère par exemple que le mur n’a pas vraiment de rôle défensif, en s’appuyant en particulier sur la faible largeur du mur. Le souci est que cet argument peut être contesté assez facilement: les Pictes n’ont pas d’armes de siège et le risque principal provient donc des assauts par échellade, or les Romains sont en très forte infériorité numérique avec plus ou moins une vingtaine de légionnaires au kilomètre; dans ces conditions un chemin de ronde étroit est un avantage puisqu’il permet à un ou deux légionnaires de bloquer complétement le passage, retirant à l’adversaire son avantage numérique.

Je ne prétends pas que l’explication que je viens de faire soit juste, mais cela met en lumière le fait que l’auteur est parfois davantage dans le domaine de l’opinion que dans celui de la démonstration.



Il s’agit toutefois dans l’ensemble d’une petite monographie de bonne qualité, qui ne saurait toutefois évidemment pas prétendre à l’exhaustivité d’une monographie scientifique (et n’y prétend de toute façon pas). C’est d’ailleurs ce qui fera son intérêt pour ceux qui cherchent une présentation assez fouillée et ayant des bases scientifiques, sans aller pour autant jusqu’au niveau de détail d’une étude universitaire.



À noter que l’ouvrage fait appel à une certaine quantité de vocabulaire technique lié au domaine de la construction, ce qui pourrait poser quelques difficultés même à ceux parlant bien anglais. Prévoir un bon dictionnaire pourrait s’avérer utile.
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Roman Republican Legionary 298–105 BC

L’armée romaine des débuts de la république est un sujet souvent négligé, au profit des légions du temps de César ou de l’époque impériale. Un tel ouvrage est donc le bienvenu, d’autant plus qu’il est de grande qualité.



Évidemment, avec 68 pages il ne traite pas du sujet in extenso, mais il constitue tout de même une solide introduction qui passe assez soigneusement en revue tous les domaines de la vie du légionnaire: le recrutement, l’entraînement, l’équipement, l’organisation tactique.



Toutefois, même ceux connaissant déjà bien le sujet pourront trouver un intérêt dans cet ouvrage, d’une part en tant que synthèse, et d’autre part en raison des planches illustrées de très bonne qualité accompagnant les différents chapitres, et qui se révèlent être de précieux auxiliaires pour se représenter une situation ou un équipement.

À ce niveau, je trouve cependant bizarre et dommage qu’il y ait une planche illustrant l’équipement des hastati, des triarii et des eques, mais pas des principes ni des velites.
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