Tu t'appelles Greta? Pas de bol, Matthias Holder a décidé de les éliminer une par une.
La motivation du tueur, climatosceptique énervé, m'a beaucoup fait rire, même si tuer les Greta peut sembler extrême. Ce roman est le 4e tome d'une série. Je ne le savais pas, et du coup même si cela n'influence pas la compréhension de l'intrigue, certaines choses m'ont échappé.
La chute vient abruptement, mais avec son lot de surprises.
J'ai adoré par contre le contexte géographique, entre Neuchâtel et Bulle au coeur de la Suisse romande. Retrouver dans un roman les lieux où je vis était très amusant et prouve que l'auteur s'est bien documenté.
Commenter  J’apprécie         20
Quand la haine des écologistes prend le pas sur le refus de l’écologie, il ne fait pas bon s’appeler Greta !
Un tueur s’acharne sur des fillettes et des femmes dont le prénom est celui de la « figure de l’écologie médiatisée » : Greta Thunberg… sans distinction de lieu ni d’âge.
Le procureur Jemsen et sa fidèle collaboratrice-greffière Flavie enquête sur le massacre d’un nourrisson mais ils vont rapidement découvrir d’autres meurtres avec pour seul point commun le prénom : Greta.
En filigrane, on découvre que Tanja s’est réfugiée « quelque part », probablement à l’autre bout du monde, après les drames de la disparition de sa mère et de son fils.
Tout d’abord, ce roman s’inscrit dans la chronologie entre « L’engrenage du mal » et « Les larmes du lagon » et il est vraiment préférable de les lire dans l’ordre.
Fan des scénarios et du style de Nicolas Feuz, j’ai trouvé cet opus un peu en-dessous avec un manque de cohérence entre la « quête » meurtrière du tueur et ses motivations liées à son lourd passé. J’ai eu du mal à comprendre la fin et l’imbrication des différents personnages … Je ne peux pas en dire plus sans divulgacher 😊
En résumé, une lecture en demi-teinte pour moi.
Cependant, je reste une fidèle de Nicolas Feuz et j’enchaine direct avec son roman suivant (Les larmes du lagon) afin d’y retrouver Tanja !
Commenter  J’apprécie         100
Paris, Gare de Lyon, une mère recherche sa fille Greta. Elle a disparu d’un coup….volatilisée.
Neufchâtel, une maternité, un bébé prénommée Greta vient d’être sauvagement assassinée.
Le ton est donné d’entrée de jeu : il ne fait pas bon s’appeler Greta en ce moment.
Greta….ça vous fait penser à Greta Thunberg n’est-ce pas? Et s’il y avait un lien justement entre les proclamations de cette jeune Greta et les assassinats des Greta parisiennes et suisses ? Notre assassin serait-il un climatosceptique ? Oui il l’est et il a en horreur « les moutons verts » et tout les paradigmes sur l’écologie. Alors Greta Thunberg représente tout ce qui peut lui donner de l’urticaire.
Le capitaine Jemsen et sa greffière Flavie seront placés sur les enquêtes. Ils ont tous les deux des cicatrices physiques et des cicatrices de l’âme à vif, ne les empêchant pas de se lancer pleinement dans l’enquête. Deux personnages à la complicité attachante, un binôme professionnel comme on aime en voir dans nos lectures.
Ils vont vite identifier l’assassin, Matthias Hodler sans pour autant arriver à le neutraliser ni le localiser. On connaît d’ailleurs son identité dès les premières lignes ainsi que son intimité et son mode de pensée. Mais qui est-il réellement ? Pourquoi Jemsen et Flavie n’arrivent-ils pas à lui mettre la main dessus? Vous n’êtes pas prêts pour cette révélation 🔥
Nicolas Feuz nous offre un thriller addictif et drôlement efficace ! Il va droit à l’essentiel et en 235 pages il arrive à nous faire vivre une enquête trépidante tout en abordant des sujets sensibles et engagés. Il ajoute une touche d’Histoire pour encore plus de réalisme. Il nous parle de climat, d’immobilisme gouvernemental et de la maltraitance. Tout ces ingrédients font un thriller abouti et explosif !
Commenter  J’apprécie         30
Quel plaisir de me replonger dans la saga Jemsen !
Je savais d’avance que j’allais passer un super moment, car je n’ai jamais été déçue d’aucun livre de Nicolas Feuz, c’est une source sûre !
« Brume Rouge » est la quatrième aventure de notre cher procureur Jemsen, que j’ai été contente de retrouver ainsi que sa greffière Flavie.
On pare sur une enquête intrigante et qui touche un sujet d’actualité très intéressant.
Les chapitres sont courts et donnent un rythme effréné à l’histoire. Chaque page nous dévoile des indices…ou pas, mais on se fait happé très rapidement et il est très difficile de mettre la lecture sur pause.
Comme à son habitude, Nicolas Feuz nous retourne le cerveau, et nous surprendra toujours pas ces finaux incroyables !
J’ai hâte de lire le prochain !
Commenter  J’apprécie         00
C'est un vrai plaisir de retrouver le Procureur Jemsen et son équipe, dans cette nouvelle fiction, écologique aussi violente qu'intelligente. Nicolas Feuz ne fait pas dans la dentelle...et ça se confirme dès le prologue, mais c'est ce qu'on aime !
Toujours aussi efficace, la plume de l'auteur ne nous laisse aucun répit et cultive un certain don pour les fins inattendues. Celui-ci nous tient en haleine jusqu'au bout...et même après ! Vivement la suite.
Commenter  J’apprécie         00
Coup de coeur ❤️
Brume Rouge de Nicolas Feuz
À la question qui est Matthias Holder ? Suite à la lecture du livre , j'ai la réponse , comme c'est un polar avec une forte trame de suspens qui tient bien le lecteur en haleine jusqu'à la fin , je ne peux pas trop en dévoiler pour ne pas spolier le contenu .
Ce que je peux dire c'est que Mathias n'aime pas Greta jeune fille médiatique voulant préserver la planète , il déteste l'écologie et tous les mouvements voulant faire croire au réchauffement climatique et à un dégoût pour le prénom de Greta , d'ailleurs comment peut-on affliger son enfant d'un prénom aussi horrible ?
Le procureur Jemsen et sa greffière Flavie, entourés d'autres protagonistes vont essayer de résoudre cette question et l'histoire commence à l'hôpital de Pourtales où le meurtre d'un nouveau-né vient d'être commis et cette mort n'est que la première d'une série qui va emmener le procureur Jemsen dans des lieux comme le Creux du Van, Neuchâtel , Lausanne ,La Béroche, La Brévine , Paris, Lyon et même Moutier dans le Jura-Bernois , je vous l'assure ,c'est vrai 😀
J'ai apprise pleins de termes policiers et d'abréviations pour définir les bâtiments de justice policière , douanière, pénitentiaire etc..
C'est un livre qui est bien écrit et fluide , on a envie d'aller jusqu'au bout sans lâcher et c'est preuve que l'intrigue est bien ficelée ❤️
J'ai répondu à la question qui est Matthias Holder et maintenant , je me demande si Jemsen le procureur dans le livre tire du procureur /écrivain du livre ?
Joyce Cicchero
Commenter  J’apprécie         30
J'ai dévoré le dernier roman de Nicolas Feuz, 4e opus de la série du procureur Jemsen .
Un thriller sacrément bien construit, prenant et dont on n'imagine pas l'issue même en cherchant bien !
Les chapitres sont courts et efficaces, entre passé et présent, en changeant de point de vue selon les personnages, passant du tueur au procureur, de la greffière à la professeure d'université.
Au fil des romans, la plume de Nicolas Feuz s'affine, et s'il ne fait toujours pas dans la dentelle - sa marque de fabrique - les descriptions des lieux, les caractères des personnages, les éléments historiques sont plus travaillés.
Un dingue assassine des personnes prénommées Greta, un climatosceptique qui déteste plus que tout Greta Thunberg. Très vite, son identité est découverte, mais il est sensé être mort depuis 20 ans. Alors qui est-il ?
Nicolas Feuz s'amuse avec son personnage de tueur en prenant un thème actuel à contre-courant : la bataille pour le climat ne serait que ridicule et Greta Thunberg une usurpatrice. Mais il dénonce également certains illogismes des défenseurs du climat. A côté de cela, il traite également de l'enfance brisée, la folie et la perversité, la maltraitance physique et psychologique et retrace les étapes familiales qui peuvent amener à l'atrocité.
Un opus vraiment très réussi.
Commenter  J’apprécie         20
Matthias Hodler exècre les défenseurs de la planète et du climat (qu’il surnomme avec mépris « les moutons verts ») et se fait un malin plaisir d’agir à l’opposé d’une exemplaire conduite écologiste. Il a une haine profonde pour Greta Thunberg, au point de commettre l’impensable, l’innommable, l’impardonnable …
Les victimes (bébé, enfants ou adultes – toutes de sexe féminin – ont un point commun …) Et quand la police pense avoir une petite idée du nom de l’assassin, la stupéfiante nouvelle tombe : Matthias Hodler est mort dans des circonstances tragiques en 1977, à l’âge de sept ans, avec sa petite soeur Sophie et leur père Willy !
Une nouvelle intrigue en compagnie du Procureur Norbert Jemsen de Neuchâtel en Suisse (eh oui : comme l’auteur …) et de sa greffière Flavie. On y retrouve également – cette fois en « pointillés » – Tanja Stojkaj, ancienne policière et petite amie de Flavie (voir les opus précédents …) En ce qui me concerne, je les ai tous lus et apprécie la présence de ce trio !
Une histoire d’écologie (mais si peu …) plutôt un polar social, le parcours d’une famille brisée, d’enfances maltraitées et sacrifiées … De nombreux rebondissements avant que notre procureur préféré puisse enfin faire toute la lumière sur cette affaire très glauque !
Bref, un bon cru qui m’a bien plu !
Commenter  J’apprécie         50
J’entends parler depuis un moment de Nicolas Feuz, je le suis sur les réseaux sociaux, et ses différents romans me tentaient beaucoup. Lorsque j’ai vu qu’il en sortait un nouveau, je me suis dit que c’était le bon moment de le découvrir. Et cela a été une bonne surprise, je suis totalement conquise par ce que m’a offert cet auteur pendant le temps de ma lecture.
Je ne vais pas trop revenir sur le contenu de l’histoire, c’est un roman à suspense, c’est le genre qu’on arrive et surtout qu’on ne doit pas résumer, sous peine de trop en dévoiler.
On suit un homme, dès les premières pages, qui tuent des femmes. Elles ont toutes pour point commun de porter le prénom Greta. Et ceci parce qu’il est un climato-sceptique et qu’il ne supporte pas Greta Thumberg et toutes les idées qu’elle véhicule. Il va donc s’en prendre à toutes les personnes qui portent ce prénom quelque soit leur âge, bébé, enfant ou adulte. Le procureur Jemsen va mener l’enquête avec ses collègues, et notamment sa greffière Flavie Keller. Il va très vite trouver l’identité du meurtrier, le seul problème est que celui-ci a été déclaré mort vingt ans auparavant. Alors qui se cache derrière cette personne. Et dans un même temps, on suit aussi le procureur Jemsen qui est pris dans une histoire personnelle dont il a du mal à se dépêtrer.
Je ne connaissais pas du tout le personnage de Jemsen. Il apparaît dans des romans précédents de l’auteur. J’ai toujours peur de rencontrer un personnage déjà présent dans d’autres histoires, ne pas comprendre vraiment qui il est. Cela n’a pas été le cas ici, car l’auteur sait en quelques phrases résumer un peu les faits précédents, sans pour autant trop en dire. Je n’ai donc pas du tout été gênée pour la compréhension, et j’ai réussi à percevoir l’homme qu’est Jemsen. Par contre, cela m’a donné très envie de lire les romans antérieurs avec ce personnage afin d’en apprendre plus sur lui. Je l’ai apprécié.
L’originalité de ce roman à suspense, c’est que l’on connait dès le début l’identité du meurtrier. On est avec lui quand il repère ses cibles, quand il les tue, on est aussi avec lui dans sa vie personnelle. C’est un homme très ambigu, avec un passé très lourd qui le hante, et qui remonte à plusieurs générations. Bien sûr, cela ne l’excuse aucunement, mais connaître ses faiblesses permet de mieux le cerner. J’aime beaucoup quand les polars sont aussi intrigants. On s’imagine que parce que l’on connait l’identité du tueur, il ne va pas y avoir d’énigme, mais on se trompe. Car j’étais loin de m’imaginer tout ce qu’il va se passer, et je ne m’attendais pas à aller jusque là où m’a emmenée l’auteur. Tout ce qui se passe au fur et à mesure, toutes les découvertes faites par Jemsen et son équipe, m’a décontenancée. Et pour arriver à une conclusion qui m’a laissée sans voix. Je ne peux rien dire, mais vraiment, j’ai été épatée par la construction de l’histoire, et par le talent de l’auteur de perdre son lecteur dans les méandres psychologiques de son personnage. Par rapport à d’autres livres avec un enquêteur récurrent, ce livre est beaucoup plus centré sur le personnage du meurtrier et j’ai beaucoup aimé cette particularité.
La lecture est donc très addictive, prenante, l’auteur plonge le lecteur dès les premières lignes dans une ambiance angoissante et ne le lâche qu’avec les révélations finales. Les chapitres sont courts, très courts, cela donne beaucoup de rythme à la lecture, les pages se tournent sans se rendre compte, j’ai été absorbée dans l’histoire, plus je tournais les pages, plus j’avais envie de savoir. L’attachement aux personnages se fait également très facilement. Le choix narratif de l’auteur est à la troisième personne du singulier, ce qui est plutôt judicieux dans un thriller, car il permet de garder une certaine distance avec les personnages et de moins se prendre de plein fouet les émotions. Des émotions, justement, il y en a. L’histoire du tueur m’a touchée, c’est assez perturbant d’avoir de l’empathie pour un criminel. Les blessures de l’enfance causent parfois des troubles chez l’adulte qui sont très graves. Ses actes ne se pardonnent pas, bien sûr, mais on comprend juste ce qui a déclenché cette furie meurtrière.
Au-delà du suspense et des crimes, Nicolas Feuz fait passer plein de messages sur la société qui sont très intéressants. L’écologie est au centre de l’histoire, et surtout les personnes qui se battent pour, qui parfois énervent les autres, ceux qui ne veulent rien savoir, ni rien voir. Parfois ces luttes agacent, car elles remettent en cause notre façon de vivre, et nous demandent de trop gros changements dans nos modes de vie. Mais il faut aussi être lucide et se rendre compte que si l’on ne fait rien, on va droit dans le mur…
J’ai également apprécié la précision des faits au niveau policier et enquête. On sent que l’auteur connait le sujet pour être lui-même procureur. J’aime beaucoup lire des romans de ces auteurs anciens policiers, ils mettent toujours beaucoup d’eux et tout est bien argumenté. J’apprends plein de choses sur le déroulement des enquêtes, les procédures. Comme autre auteur, je pense notamment à Olivier Norek, dont j’ai aimé beaucoup de romans. J’ai maintenant découvert Nicolas Feuz et cela ne va pas s’arrêter là.
Il arrive très bien également à retranscrire les émotions, à faire passer les différents sentiments qui animent ses personnages. Il sait alourdir l’atmosphère quand il le faut, et l’alléger également, créant ainsi des pauses dans les ressentis.
Je vais continuer à suivre Nicolas Feuz, je vais aussi me procurer ses anciens romans, sortis au format poche pour en apprendre plus sur les personnages de Jemsen et Flavie. Si je ne me trompe pas, j’ai noté les titres Le miroir des âmes, L’ombre du renard et L’engrenage du mal. J’ai très envie de lire à nouveau cet auteur et retrouver son personnage, mais pas que, j’aimerais aussi beaucoup lire ces autres livres, même s’il n’y a pas Jemsen dedans. Il doit sortir dans peu de temps au format poche Heresix qui me tente beaucoup.
J’ai passé un excellent moment de lecture, plein de suspense, d’intrigue, de surprises aussi. J’ai aussi voyagé entre Paris et Genève, en Suisse romande, pays proche de chez moi et que j’aime visiter. L’auteur décrit très bien les personnages sans pour autant alourdir le texte. Et c’est très appréciable. L’Histoire avec un grand H a aussi sa place, je ne vais pas trop en dire sur ce sujet, car c’est trop lié au meurtrier, mais j’ai aimé également ces retours dans le passé qui éclairent sur le présent et qui nous plongent également dans les méandres noires d’un autre temps qu’il ne faut pas oublier.
Si vous aimez les polars et les thrillers, ce roman est fait pour vous. N’hésitez pas à découvrir cet auteur et ses écrits. Et si vous le connaissez déjà, je pense que vous ne serez pas déçus avec ce nouvel opus qui a une intrigue rondement bien menée.
Il ne me reste plus qu’à remercier Nicolas Feuz pour cet excellent moment passé en sa compagnie et celle de ses personnages. Je vais continuer à le lire avec grand plaisir.
Commenter  J’apprécie         20
Tome 4 des aventures du procureur Jemsen, Brume Rouge de Nicolas Feuz nous embarque sur les traces d'un tueur, Mathias Holder qui s'en prend aux Greta, quelque soit leur âge, en raison d'une aversion à ce prénom et de la cause écologique.
Mais qui est ce Mathias Holder ?
C'est ce que le procureur Nobert Jemsen, la greffière Flavie Keller et le commissaire Dan Garcia vont essayer de trouver.
Cette enquête est menée en parallèle à celle de l'ex inspectrice Tanja Sojkaj dans le thriller Les Larmes du Lagon qui se passe à Bora Bora et chaque roman interagit dans l'autre ;)
J'attends maintenant avec impatience la suite de cette série avec impatience en espérant que suite il y aura et que Le Philatéliste qui sort le 12 octobre soit celle ci ;)
Comme vous avez pu le constater, j'ai lu en quelques jours les 5 tomes de cette série et j'ai été bluffée, sous le charme total de la plume de l'auteur qui sait si bien manier le suspense, les rebondissements, la manipulation...
Commenter  J’apprécie         00
Greta peut être un prénom dangereux quand on a affaire à un climatosceptique extrême… Les meurtres violents se succèdent, le procureur Jemsen et sa greffière Flavie mènent l’enquête. Le coupable étant rapidement connu du lecteur, l’intérêt du récit réside dans l’élucidation de ses raisons et la conduite de sa traque. Un roman policier moins gore que les précédents, mais toujours aussi noir, habilement construit et intelligemment conclu.
Commenter  J’apprécie         150
J'ai bien aimé l'intrigue, les personnages et le fond de l'histoire cependant j'ai un peu de mal à trouver le "comment" vraisemblable.
La lecture a été prenante malgré la dureté des actes décrits. C'est fluide, rapide à lire et c'est exactement ce que je cherchais.
Les personnages porte chacun un bout de l'histoire. On s'attache à eux, les comprenons, ou pas.
Le récit nous plonge dans un drame familial qui aura des conséquences terribles. Une enquête qui n'est pas de tout repos pour Jemsen, le proc, qui se voit touché de près par cette affaire.
Il semblerait que ce soit un tome 4/4, j'aurai dû commencer par le début !
Commenter  J’apprécie         71
Encore un excellent Feuz !
Lu en quelques heures, le mécanisme de l'intrigue est parfaitement orchestré.
Nous retrouvons le procureur Jemsen et sa greffière Flavie dans une chasse au serial killer.
En effet, plusieurs crimes sont commis en quelques jours entre Neuchâtel et Paris. Le point commun entre ces crimes odieux ? Toutes les victimes se prénomment Greta.
En paralèlle de l'enquête menée par Norbert Jemsen et Flavie, le lecteur suit Matthias Holder, le meurtrier (annoncé dès le premier chapitre :)).
Climatosceptique, il ne supporte pas les propos culpabilisants et très tranchés de Greta Thunberg. Ne pouvant s'en prendre à cette icône de la lutte contre le réchauffement climatique, il décide de commencer par toutes les femmes ou jeunes filles qui portent le même prénom.
Je ne dévoilerai rien de plus de l'intrigue pour vous laisser vous imprégner de l'atmosphère de ce polar.
Dans ce polar complètement addictif, Nicolas Feuz, construit une nouvelle fois une mécanique à rebondissements, qui ne livrera ses clés de compréhension que très progressivement.
Un twist final inattendu et très réussi !
Commenter  J’apprécie         60
Il s'agit du 1er livre que je lis de cet auteur. J'aime les polars mais pas forcément les enquêtes policières ou l'on vous abruti de termes techniques propres à ce métier. Le rythme est soutenu, sans temps mort avec des chapitres courts qui nous font passer d'un protagoniste à un autre. L'histoire se découvre petit à petit et nous sommes emportés très facilement jusqu'au dénouement. Le fait de commencer pas cette enquête ne m'a pas dérangé : j'ai vite situé chaque personnage et leur histoire mais forcément, cela m'a donné envie de découvrir les autres livres de cet auteur.
Commenter  J’apprécie         20
J'ai beaucoup apprécié ce nouveau titre de Nicolas Feuz après avoir découvert sa plume avec Heresix. Dommage qu'il ne soit pas précisé qu'il s'agit ici du 4e tome de la série du procureur Jemsen, j'aurais commencé par le début et surtout il m'a manqué quelques explications. J'ai senti cette connexion entre les personnages dont j'étais exclue parce que je ne connaissais pas l'historique. Autre remarque, le lien avec Greta Thunberg n'est pas assez établi à mon avis. Ou alors j'ai manqué quelque chose ....
Un tueur en série s'attaque à des femmes et enfants prénommées Greta. Le coupable est rapidement identifié mais le nom est celui d'un enfant mort il y a bien longtemps.
Commenter  J’apprécie         50