Nicolas Gilsoul vous présente son ouvrage "
Peurs bêtes" aux éditions Fayard.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2927403/nicolas-gilsoul-
peurs-betes
Note de musique : © mollat
Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
Visitez le site : http://www.mollat.com/
Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux :
Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/
Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts
Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat
Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/
Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat
Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/
Vimeo : https://vimeo.com/mollat
+ Lire la suite
La fauvette à tête noire passait ses quartiers d’hiver sur la côte d’Azur ou en Afrique. Elle préfère aujourd’hui rejoindre le Sud de l’Angleterre, d’abord parce que traverser la Manche est bien plus facile que la Méditerranée, mais surtout parce qu’ici, au pays des scones et des muffins, les mangeoires des Britanniques, grands amoureux des oiseaux, sont bien garnies tout l’hiver. Le changement de cap de la fauvette est devenu incontournable. L’information est même inscrite dans les gênes des plus jeunes.
À la différence des espaces ruraux où l'on s'imagine difficilement échapper au cycle immémorial et identique des saisons et des générations, toute (grande) ville paraît l'arche de Noé des possibles. A commencer par la possibilité première et nécessaire, celle qui permet tout et d'abord d'échapper, pour soi et pour sa famille, à la pauvreté voire à la misère : l'emploi. Mais aussi la possibilité de l'éducation, promesse pour les enfants de bons emplois futurs. La possibilité de loisirs, pour les travailleurs comme pour leurs conjoints et conjointes. La possibilité de culture, la possibilité de rencontres.
Cet essai n'est pas réservé à quelques spécialistes de l'oursin des sables, mais il invite avant tout le lecteur à voyager dans ce Nouveau Monde dominé par les villes, où grandissent déjà nos enfants. Il me paraît évident aujourd'hui qu'il nous faut le construire et le penser avec des alliés inattendus, fourrures, branchies et exosquelettes au garde-à-vous.
Rappochez-vous, ils sont stimulants.
D'où l'importance du « roman de la ville » au sens où l'on parle du « roman national ».
C'est un récit qui remonte aux origines, proches ou lointaines. Tout en racontant, il donne à voir au fil des âges le personnage qu'est la ville. Il évoque, il fait rêver, il explique, il tisse, il embarque sur le bateau commun.
Près de l’aéroport de Madrid vit un merle mélomane. Vu le grondement sourd des moteurs, il privilégie les sifflements à basse fréquence et adapte ses horaires de chant à ceux des décollages et des atterrissages de grandes lignes.