Je voulais rejoindre un autre monde, plus rapide, plus puissant, plus lumineux. Un monde de vitesse. Un monde de féerie. Un monde où l’on n’aurait plus besoin des mots, des signes, du langage, pour se faire comprendre, pour se faire entendre, pour exister. Un monde où chaque cœur se reconnaîtrait, et se lirait. Un monde extralucide. […] Un monde où il serait plus facile de partager ses peines et ses joies, où chacun pourrait lire l’autre à livre ouvert, où tout serait simple c’est-à-dire limpide. Le monde dans lequel je vivais me semblait brouillé. Je n’arrivais pas à lire entre les lignes.