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3.78/5 (sur 9 notes)

Nationalité : Inde
Né(e) le : 03/04/1929
Mort(e) le : 25/10/2005
Biographie :

Nirmal Verma, né le 3 avril 1929, mort le 25 octobre 2005, est un écrivain indien.

NIRMAL VERMA, le pionnier du mouvement Nai Kahani en hindi et lauréat du prix Jnanpith assez tardif, a à son actif huit romans, cinq recueils de nouvelles et neuf livres de non-fiction. Le récent Padma Bhushan l'a surpris. "Je ne m'y attendais pas", rit-il et clôt le sujet. Son langage unique et son style peu orthodoxe ont secoué le monde hindi avec la publication de son premier recueil de nouvelles Parindaen 1958. Considéré comme un « outsider » par ses contemporains « progressistes » pour avoir refusé d'exhiber le drapeau du parti... [Tribune india.com@2002]

Il publie ses premiers textes dans une revue étudiante en 1950.
En 1959, parait son premier recueil de nouvelles. A la même époque, à la fin de ses études, il apprend le tchèque.
Il va vivre plusieurs années à Prague et traduit les écrivains tchèques en hindi.

Communiste, il quitte le Parti à l'invasion soviétique de la Hongrie et proche de Gandhi, il choisit de défendre la cause du Tibet.

Il a parcouru le monde et a reçu nombre de récompenses pour ses écrits.
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Bibliographie de Nirmal Verma   (2)Voir plus

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Cette maison était aussi indifférente à son sort que les montagnes qui se dressaient aux alentours, ces montagnes qui observent tout imperturbablement, mais jamais ne bougent d'un pouce. Pour la première fois, Kaya avait vu sa solitude , clairement, dans le noir. (p. 73)
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C'était une espèce de bonheur - pas de consolation -, de bonheur pur. C'étaient des jours heureux, mais elle n'en savait rien. C'est à l'âge adulte qu'on reconnaît le bonheur - quand on a oublié les malheurs de l'enfance - et à l'âge qu'elle avait, il lui était impossible de savoir quand commençait le cercle du bonheur une fois franchie la douleur, ou bien quand le bonheur, ce bonheur-là, se muait en douleur - impossible.
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Lama ne voyait jamais de fantômes, ni de revenants, mais des animaux partout, ou bien des personnes familières déguisées en animal. Nous avons tous un animal en nous, au début on ne s'en rend pas compte, mais tôt ou tard on finit par s'en apercevoir, disait-elle, et à partir de ce moment, tout ce qu'on mange, tout ce qu'on boit, tout ce qu'on fait, on ne le fait plus pour nous-même, mais pour cet animal. Mais ça, on ne le dit jamais à personne.
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Toute la solitude, la colère, les désirs, le désespoir de la journée passée se nouaient dans son estomac en une boule impalpable, pas assez molle pour pouvoir se fondre en larmes et couler, pas assez solide pour qu'elle puisse l'appréhender et se consoler en la raisonnant, une angoisse vague qui débordait, inondait son lit, comme le clair de lune.
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(...) et il regardait les montagnes, émerveillé, de tous ces gens qui redescendaient, une véritable fourmilière en migration: Delhi, Kanpur, Calcutta, des villes qu'il n'avait jamais vues, mais derrière lesquelles se profilait toujours le visage du père. (p. 26)
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Miss Joshua elle aussi riait, à sa manière-profondément ironique. Elle se moquait des gens qui passent six mois à Delhi et six mois à la montagne. Elle les appelait les bureaucrates, les gitans de bureau, gens de nulle part qui changent de maison tous les ans, nomades en col blanc, sans toit ni loi. (p. 29)
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Une mélancolie indéfinie l'envahissait. C'était une sorte de compassion aveugle, primordiale, venue du plus profond de son être, celle-là même qui pousse les oiseaux à répondre machinalement au cri des leurs dans le silence impénétrable de la forêt.
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Kaya sentit son coeur sauter dans sa poitrine. La maison de son oncle appartenait pour elle au monde des rêves. Elle n'y allait qu'une ou deux fois l'an, mais y restait en esprit des mois après son retour: Birou, sa chambre, la bibliothèque d'Oncle, c'était pour elle un palais enchanté perché dans les montagnes, bâti dans les nuages. (p. 83)
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Enfin, j'arrivai au rocher et m'arrêtai. Je me sentis soudain allégée, libre, totalement purifiée... Ma ville était engloutie, pour toujours - et j'essuyais mon sang sur l'herbe de printemps et la neige boueuse qui la recouvrait. Je me vautrais dans l'herbe. J'étais devenue moi. J'avais approché Dieu et étais passée outre... FIN
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[...] mais Bitti ne la regarda même pas, comme si elle marchait en somnambule, dans un brouillard bleu, sans limites, repoussa Ira d'un geste brusque et marcha sur l'homme debout dans le coin. Elle lui lança un regard rapide, comme si elle se réveillait en sursaut, l'espace d'un instant, mais cet instant était si long, il y avait tant de rages dans ces yeux grands ouverts, tant de regret, tant de révolte et de frustration cachés.
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