Océane Ghanem

Parce qu’il y a des cassures qui ne se réparent pas. Des os qui ne se ressoudent pas. Des maux qui ne guérissent pas. Des blessures qui ne cicatrisent pas. Et des coups desquels on ne se relève pas.

Encore une fois, elle rejette sa douleur pour apaiser la mienne. Elle s’oublie pour me retrouver, elle s’efface pour me réconforter. Et même quand elle me déteste, je crois qu’Oksana m’aime plus qu’elle ne s’aime elle-même.

Parce que c'est impossible.
Parce que c'est interdit.
Parce que c'est nous, et qu'on le sait aussi bien l'un que l'autre ; c'est déjà fini.
Elle et moi.
Ça s'est terminé avant même d'avoir commencer.
Ce n'est pas de l'amour, c'est un adieu.
Ce n'est pas un baiser, c'est une morsure.
Et ce n'est pas une rédemption, c'est une scarification.

Je veux Ornella Sinclair.
La jolie brune mélancolique, colérique, capricieuse, à fleur de peau et pas du tout intéressée par ce que j'ai habituellement à offrir aux femmes.
Soudain, je la désire de toutes les fibres de mon être, de toutes les cellules de mon corps, et je me dis : au diable les conséquences, les règles à respecter, nos différences inconciliables et la colère qui brille dans ses yeux noirs dès qu'elle les pose sur moi.
Je la veux si fort…

Et parfois, même si les gens changent, c'est déjà trop tard pour réparer les pots cassés.

[...] - Aime-là aussi fort qu'elle le mérite, ou quitte-la tout de suite si tu ne t'en sens pas capable.

[...] - Nos actes entraînent des conséquences, et lorsque l'on ne fait rien pour rectifier le tir, on n'a pas le droit d'essayer de se trouver des excuses.

Qui es-tu vraiment, Ornella Sinclair ?
Et surtout, pourquoi aije6tellement envie de le découvrir ?

Je suis prête à tout accepter, de lui. Le meilleur et le pire. Parce que c’est ma façon d’aimer : toujours à l’excès, jamais à moitié.

Tout en moi aspire à goûter à la promesse cruelle de ses baisers. Parce qu’avec elle, et je le sens au plus profond de mon âme, l’extase n’est pas qu’un mot, mais une inéluctabilité.

Reconnaître que l'on ne peut pas être ce qu'une personne veut que l'on soit et sortir de son existence pour éviter de la faire souffrir encore plus en lui mentant est déjà une preuve d'affection.

Être amoureuse, c'est pour les personnes saines d'esprit. Moi, je suis un peu trop extrême pour ces conneries à l'eau de rose.

Rien n’est bon et rien n’est mauvais tant que rien n’est encore fait.

Parce qu’aimer trop fort est une source perpétuelle de souffrances, et qu’il arrive de temps à autre qu’on ne puisse plus y faire face sans se perdre…

La destruction est un domaine dans lequel l’homme a toujours particulièrement excellé…

-Je suis fatiguée d’attendre que tu me prennes ou que tu me laisses tomber ! C’est épuisant. Si tu es mon ami, reste-le. Si tu es autre chose, assume-le. Mais n’insulte plus mon intelligence. Tu n’en as pas le droit ! C’est la seule chose qui me rende fière de moi.

Gabriel et Gabriella. Gab et Gaby. Del et Ella.
Ensemble, nous formons les deux parties d’un tout, les deux morceaux d’un être, les deux fragments d’une âme. Amis ou amants. Jusqu’à la mort. Et peut-être même après… Si seulement il se mettait à y croire aussi fort que moi, pour l’éternité.

Abandonnez ceux qui s'abandonnent eux-mêmes...

Là, je comprends une chose très importante au sujet de MKT : ce n'est pas du tout une mauvaise personne. [...] C'est sa manière d'être avec ses amis : il est rentre-dedans, brut de décoffrage et irrévérencieux. Et surtout, il se souciait suffisamment de moi pour me distraire de mes idées noires avec son petit numéro de vilain garçon.

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Ľamour devrait toujours être un refuge, et jamais une prison.
C'est pourquoi je lui dis:
- Libère-toi avec moi, Saint.
J'ai beau être attachée, je sais très bien que c'est moi qui détiens le pouvoir. D'un mot, je peux le détruire. D'une parole, je peux le tuer. Mais d'une promesse, je compte bien le délivrer...
-Je suis à toi pour toujours. Tu le sais. Je te l'ai déjà dit: rien ne pourra jamais me détourner de toi.