Ma mère m’avait fait découvrir cette chanteuse new-yorkaise qu’elle admirait pour son style unique, entre jazz et cabaret. Elle aimait ses interprétations minimalistes, teintées de malice et d’humour cynique. Elle me disait :
— Savoir rester sur le fil de l’émotion sans jamais la montrer, c’est ça, la classe. Blossom Dearie, c’est du caviar en bouche.
J’adorais cette chanson qui parlait de l’impatience de tomber amoureux, du rêve d’aimer, de la peur que l’amour ne vienne jamais frapper à la porte.