Citations de Olivia Harvard (58)
- Ça devient moins dur pour toi ?
Malgré son ton doux, fragile, presque vulnérable, elle exigeait la vérité. Elle en avait besoin. J'aurais pu mentir. J'aurais pu prétendre que j'allais mieux, que j'apprenais à vivre avec l'idée. Que je commençais à accepter la mort de mon ami. Mais c'était un mensonge si gros que je n'avais pas la force de convaincre quelqu'un d'autre.
- Non, pas du tout. Pour être honnête, c'est encore plus dur.
Les funérailles de Colton étaient dix fois plus difficiles à supporter parce que je n'avais pas envisagé sa mort. Personne ne l'avait anticipé. Mon estomac n'était qu'un nœud, j'étais effondré. Et ça empirait : j'avais l'impression qu'au moindre mouvement brusque j'allais imploser.
Une fois l’office terminé, Lydia m’a lâché et il y a eu une seconde gênante, genre Je ne sais pas si c’est ta transpiration ou la mienne sur ma paume, mais je vais m’essuyer l’air de rien.
Les mots sont des armes. On peut s’en servir pour infliger la plus atroce des souffrances ou pour exprimer les plus belles choses. Pour manipuler, influencer la pensée, les croyances, les émotions. […] Un discours bien affûté peut s’imprimer dans la mémoire, et il est parfois plus difficile de se remettre de ce genre de traumatisme que de guérir d’une blessure par balle.
Les mots sont des armes. On peut s'en servir pour infliger la plus atroce des souffrances ou pour exprimer les plus belles choses. Pour manipuler, influencer la pensée, les croyances, les émotions.
" Un discours bien affûté peut s’imprimer dans la mémoire, et il est parfois plus difficile de se remettre de ce genre de traumatisme que de guérir d’une blessure par balle. "
" La souffrance a parfois un effet domino "
Nous faisons entièrement confiance à ceux que nous aimons et les conséquences peuvent être douloureuses.
Mon père était écrivain. Il réfléchissait et créait sans cesse. Il structurait des phrases comme on assemble des briques pour construire un bâtiment. Il articulait ses paragraphes avec minutie, choisissait ses mots avec soin. Ses intrigues étaient superposées comme des couches de ciment. Il donnait vie à des personnages, créait des conversations enflammées entre eux, en un mot il les faisait exister.
Malgré son ton doux, fragile, presque vulnérable, elle exigeait la vérité. Elle en avait besoin. J'aurais pu mentir. J'aurais pu prétendre que j'allais mieux, que j'apprenais à vivre avec l'idée. Que je commençais à accepter la mort de mon ami. Mais c'était un mensonge si gros que je n'avais pas la force de convaincre quelqu'un d'autre.
Un discours bien affûté peut s'imprimer dans la mémoire, et il est parfois plus difficile de se remettre de ce genre de traumatisme que d'une blessure par balle.
Les mots sont des armes. On peut s'en servir pour infliger la plus atroce des souffrances ou pour exprimer les plus belles choses. Pour manipuler, influencer la pensée, les croyances, les émotions.
- Où étais-tu passé ?
- Je foutais la merde.
C'était vrai mais la réponse était vague.
Pour les cerveaux comme moi, l'argent est bassement matérialiste. Il y a des choses beaucoup plus précieuses dans la vie. Malheureusement, dans la société actuelle, l'argent règne en maître. On n'a rien sans fric, hein ? Et qu'est-ce qu'on fait avec des paquets de dollars ? On les dépense.
Tu es comme un frère pour moi. C'est comme si tu fesais partie de ma famille. Je sais que tu aurais fait tout ce qui était en ton pouvoir pour m'aider. Mais ce n'était pas une grippe . Il ne suffisaient pas que je me repose et que je boive beaucoup d'eau pour aller mieux
Pour moi, les mots prononcés dans ce genre de circonstances étaient des mensonges remplis de faux espoirs et je ne voulais pas la consoler en lui murmurant des choses qui n'étaient pas vraies.
- (...) Et voici, sans plus tarder, nos heureux gagnants de 21 heures... Cass Parker, Elliot Parker, Lydia Potter !
Heureux n'était pas l'adjectif que j'aurais utilisé pour nous décrire à ce moment précis.
Il n'y a eu aucune discussion. Même pas de ma part.