Devant son lavabo, la vieille femme regarde face à elle et aperçoit une autre dame. Elle lui sourit, comme à son habitude devant tout visage inconnu, tous les visages qu'elle croise à présent. L'autre lui sourit aussi, cela lui fait plaisir, et dans son langage à elle, elle entame une discussion avec cette dame qui lui parait charmante.
Qu'es tu parti seul dans la rue...
Tu leur fais peur, je te l'avoue. Ils voudraient bien que je t’assomme, ta sombre voix les effraie tous, ils ont la pétoche, la frousse de recevoir un coup de toi. Tous mais pas moi, je crois en toi, je crois que tu te sens exclu, pas désiré, pas voulu. Je crois que tu es un gentil. Je crois que tu as bien saisi qu'ils ne t'avaient pas accueilli et que pour ça tu t'es enfui. Leur peur t'as chassé et tu pars.