Olivier Bruneau

J'avais reçu ce roman dans une box kube à thématique et depuis il attendait dans ma pal que je veuille bien le lire, début février je me suis enfin lancée dans ce roman qui au vu du résumé me paraissait assez original. J'avoue avoir été assez perplexe au début du roman car on y retrouve pas mal de +18ans et surtout je ne voyais pas trop la thématique d'enquête arriver. Heureusement le cap pour rentrer dans l'histoire est assez rapide et après cela le roman se dévore, j'avais très envie de connaître le fin mot. Le roman aborde de nombreuses thématiques et réflexions d'avenir, notamment la place de l'intelligence artificielle et plus spécifiquement dans un couple, l'humanité et ce qui définit un humain. J'ai trouvé la lecture assez angoissante, on y retrouve de la violence et beaucoup de misogynie. Ce roman est clairement un OVNI que ce soit pour les thématiques ou pour la plume mais j'ai passé un très bon moment dans ma lecture
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Ce livre n'est clairement pas à mettre entre toutes les mains ! À l'instar de nos jeunes héros, vous pourriez être surpris par ce qui se cache dans ce livre - même si je trouve que les couvertures des éditions broché et poche, sont assez claires sur la mise en garde -



Maintenant que vous êtes prévenu, si vous aimer le pulp-trash-gore un peu too much et que vous êtes doté d'un sérieux second degré, ce livre est pour vous !



Le schéma est classique : un groupe de jeunes gens bien décidés à profiter d'une escapade au milieu de nulle part, la forêt habitée par une famille de dégénérés, l'isolement... et tout ce qu'on s'attend à trouver quand une histoire commence comme ça !



Et c'est bien là la maestria de ce roman, il y a vraiment tous les trucs les plus dingues ! Même ceux auxquels vous n'avez pas osé penser...

Un archétype parfait !

Le dessin original, au crayon de papier, donne un côté très authentique mais très dense.

Robbie émege d'une tombe un soir d'orage, il est désormais un zombie. Il va rencontrer Carrie, une adolescente gothique qui aime dessiner dans les cimetières.

Mais qui est Robbie ? Pourquoi est-il mort ?



C'est un graphique étrange, surprenant, tant sur le fond que sur la forme.

L'ensemble est plus riche en émotion qu'il n'y paraît et la poésie n'est pas bien loin !

Coupe mulet, moustache, tee-shirt de Fleetwood Mac, tee-shirt de Debbie Harry, radiocassette, langues baladeuses, gros dards, gros nibards, foufounes, poppers, toisons velues, jouissances et fluides corporels. Ce que l’on m’a vendu comme un roman d’horreur n’est en réalité que la rencontre pornographique et divergente, entre une bande d’étudiants lascifs des années 80 et des ploucs en salopette libidineux sans éducations.



Dans toutes les pages, il y a au moins un personnage qui se tripote ou tripote un autre (avec ou sans consentement). Et même si c’est très très bien écrit, je me suis quelque peu ennuyée devant cette orgie de mots évoquant orifices, odeurs de fruits de mer et cadences.



Alors oui, certains passages sont assez horribles et dégoutants pour rappeler la scène de viol dans La Colline à des Yeux ou l'épisode des Contes de la crypte avec Tim Curry (mort d'un pigeon voyageur, où un représentant de commerce se fait violer par la femme la plus laide et la plus rebutante du monde).



Il paraît que c’est un hommage à Russ Meyer. Je ne saurais le dire car le seul de ses films que j’ai essayé de regarder était Faster, Pussycat ! Kill !!Kill !! et ça m’a assez rapidement ennuyé.



Les plus : je l'ai déjà signalé mais c'est vraiment très bien écrit. Et c'est un roman qui a le mérite d'être original et provocant. Mais bon un roman entier de "ça-va-ça-vient" à toutes les pages, je trouve personnellement que c'est redondant.

À la lecture de « Esther » d’Olivier Bruneau, j'ai été confrontée à une déception sincère. Le pitch du roman semblait pourtant prometteur, étant une amatrice d'histoires impliquant des robots et des intelligences artificielles. Malheureusement, je n'ai pas réussi à m'y accrocher comme je l'espérais.



L'histoire tourne autour d'Esther, un lovebot, un robot conçu pour imiter les êtres humains physiquement et doté d'une intelligence artificielle en constante évolution. Anton et Maxine, un couple marié depuis des années, constituent le cadre principal, mais leur relation est devenue dénuée de passion. Leur fils Paul, quant à lui, est victime de harcèlement à l'école et se réfugie dans sa propre bulle.



J'espérais que le roman explorerait un éventail plus large de thèmes, notamment ceux liés à l'IA et à la nature de l'humanité, mais j'ai été déçue de constater que l'histoire se concentrait principalement sur des scènes de sexe. Cette redondance m'a donné l'impression que l'intrigue était superficielle et vide, utilisant le contenu érotique pour combler les lacunes narratives.



Bien que la société futuriste et la réflexion sur la relation avec l'IA soient des éléments intéressants, ils sont malheureusement étouffés par la prédominance des scènes explicites. Chaque personnage, même secondaire, est réduit à des interactions sexuelles, ce qui rend la lecture fastidieuse et peu enrichissante.



Malgré mon désir de terminer chaque livre que je commence, "Esther" m'a laissée avec une lecture en diagonale, une expérience peu engageante. Je ne peux que regretter que le potentiel du sujet n'ait pas été pleinement exploité.



Mes plus :



La réflexion sur le point de rupture entre l'intelligence artificielle et l'âme, bien que sous-développée, est intéressante.



La société futuriste imaginée par l'auteur présente des aspects intrigants.



Mes moins :



La redondance des scènes de sexe qui semblent monopoliser l'intrigue.



Un manque de profondeur dans l'exploration des thèmes liés à l'IA et à l'humanité.



En conclusion, je donne à « Esther » une note de 1/5. Malgré quelques idées intéressantes, notamment sur la frontière entre l'IA et l'âme, le roman ne parvient pas à susciter l'intérêt, préférant se perdre dans un contenu érotique excessif. Pour ceux intéressés par des réflexions plus abouties sur ces sujets, je recommande plutôt le cycle d'Ender d'Orson Scott Card via le personnage de Jane ou les œuvres d'Isaac Asimov pour explorer le monde des robots avec plus de profondeur.

Ce qui aurait pu être un simple récit sur les défis de la vie conjugale se transforme rapidement en un thriller psychologique complexe. Olivier Bruneau explore avec subtilité les interactions entre les trois personnages principaux, chacun cherchant à trouver sa place dans cette nouvelle dynamique.



Anton et Maxine se retrouvent confrontés à leurs propres désirs, leurs peurs et leurs limites, tandis qu’Esther révèle peu à peu des aspects de sa personnalité et de son passé troublants.



L’auteur excelle dans la construction d’une atmosphère à la fois intimiste et oppressante. À travers une écriture fluide et immersive, il nous plonge au cœur des questionnements éthiques soulevés par l’émergence de l’intelligence artificielle.



Finalement, Esther est un véritable page-turner qui mêle habilement suspense, érotisme et réflexion philosophique. Olivier Bruneau signe ici un roman original et poignant, qui nous invite à repenser notre rapport à la technologie et à l’altérité.
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Le lecteur est plongé dans ce roman graphique dans une aventure visuelle des plus originales. J’ai trouvé le style graphique très particulier, en noir et blanc avec des dessins très denses comparé au texte peu présent.

Bien que l’intrigue peut sembler quelque peu complexe, chaque case se révèle être une œuvre d'art, où le visuel devient narrateur à part entière. Le travail colossal de l'illustratrice transparaît d’ailleurs à travers ses dessins qui représentent des pièces maîtresses du livre.

L’histoire suit les pas de Robbie, un personnage attachant évoluant dans un univers fantastique. J’ai adoré l’humour présent dans les dialogues.

Cette bd plaira à tout ceux qui recherchent une oeuvre différente et qui se distingue par son esthétique.


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À la croisée entre le film d'horreur et le film pornographique, Dirty Sexy Valley se place en maître du nanar. Olivier Bruneau dans ce roman utilise tous les codes de ces films en étant à la limite du trop. Dans les nanars, le trop n'est jamais de trop. Entre scènes de sexe ultra décrites et scènes de torture très visuelles, ce roman se lit comme on regarderait un film. L'histoire semblerait banale, un groupe de jeunes étudiants partant faire un week-end dans une maison de campagne perdue dans une montagne afin de participer à une grosse orgie. Malheureusement, ils ne sont pas les seuls êtres vivants à vivre dans cette montagne perdue et vont vite rencontrer des monstres, des Hommes dégénérés, inventeurs de toute sorte de tortures sexuelles.

J'ai dévoré ce roman, c'était drôle, cru et totalement halluciné. Je vous le conseille pour un moment de détente, n'ayez pas peur du trash, c'est totalement bien écrit !
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Lecture très sympathique :) :)

J'avais beaucoup aimé DIRTY SEXY VALLEY, du même auteur, série B trash, violente, borderline, sans aucune retenue... Et là, pour Esther, on est plus posé, plus réfléchi, beaucoup moins dans le grand-guignol.

C'est un "page turner" comme je les aime, avec certes un thème que j'apprécie (les androïdes, l'intelligence artificielle...) mais on ne passe son temps à lire des chapitres entiers de réflexions, de philo interminable, endormante. Non, ça avance vite, c'est clair et va droit au but.

Alors oui, on se doute d'où tout cela va nous emmener, mais ce n'est pas un problème.

Seul tout petit bémol : je ne suis pas fan du dernier "clin d’œil final".

Belle découverte que cette histoire d'un jeune zombie en pleine crise existentielle, avec un traitement graphique des plus inventifs, des dialogues qui font souvent mouche et un ton humoristique voire burlesque qui n’oublie pas la gravité.
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Olivier Bruneau semble ne pas apprécier de faire deux fois la même chose. Dirty sexy valley ou Esther ne se ressemblaient en rien et cette fois encore : rien à voir.



L'histoire un peu courte et peu développée d'un sniper au sein d'une milice privée testant une substance permettant de se passer de sommeil.



Dommage de ne pas mieux faire d'un pitch aussi prometteur
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Après "Shiki" (que j'avais beaucoup aimé) c'est le deuxième roman graphique de Virages graphiques que j'ai l'occasion de lire. On peut dire que je viens de prendre un virage à 180°.



Robbie c'est l'histoire complètement déjantée d'un jeune garçon qui se réveille un jour du fond de sa propre tombe. Il réalise qu'il est devenu un zombie et qu'il n'a que quelques jours pour découvrir les raisons de sa mort. Heureusement pour lui, il fera la connaissance de Carrie, une fille de son âge assez marginale et en plein trip gothique qui l'aidera dans cette tâche.



Je dois bien avouer que j'ai eu du mal à rentrer dedans car je n'ai pas accroché aux graphismes que j'ai souvent trouvés trop denses. Au bout d'un moment l'histoire a tout de même pris le pas et j'y ai même trouvé du plaisir mais si je suis tout à fait honnête je dois bien admettre que j'ai été moins touchée par ce roman graphique que par le précédent.

Bien évidemment ce n'est que mon ressenti et cela reste très subjectif, aussi je vous invite à aller regarder cela de plus près afin de vous faire votre propre avis. Je pense d'ailleurs le donner à mon fils de 13 ans afin qu'il le lise à son tour, peut-être y sera-t-il plus sensible, auquel cas, je reviendrais éditer cette critique.

Ni mort, ni vivant, "Robbie" reste cependant dans un entre-deux moyennement satisfaisant.
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Robbie, un jeune adolescent de 12 ans, se réveille en pleine nuit ! Malheureusement, Robbie n'est pas dans son lit, mais dans un cercueil ! Découvrant qu'il est devenu un zombie, il est totalement terrifié par cette révélation et son instinct le pousse à retourner au fond de sa tombe où il s'enferme pour retrouver ses esprits... Mais le besoin de sortir se fait inévitable, c'est alors qu'il croise le chemin de Carrie, une adolescente gothique qui aime dessiner dans le cimetière. Ensemble, ils se lancent dans une quête pour élucider les mystères entourant la mort de Robbie.



Robbie, un personnage touchant et attachant, est confronté au traumatisme de sa propre mort, son expérience de zombie s'avère particulièrement affreuse (surtout en ce qui concerne l'odeur). Comme il semble avoir perdu la mémoire, il veut absolument trouver le sens de sa mort. Sa rencontre avec Carrie offre à Robbie une parfaite alliée pour découvrir la réponse à cette question.



Cette histoire aborde les thèmes de l'adolescence, de la différence et de la mort.Le style graphique de l'histoire est à la fois original, unique, créatif et dense. L'intrigue, déjantée et surprenante, mêle habilement des thèmes forts à une touche d'humour. L'univers énigmatique, nous emmène à la découverte de personnages secondaires insolites, de situations incroyables, de nombreux rebondissements nous transportant en pleine soirée d'Halloween puis dans une fête foraine animée...



Une lecture originale, un univers singulier, un album parfait pour Halloween, offrant un moment divertissant.
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Tout d'abord il y a le graphisme assez déroutant qu'il faut intégrer peu à peu pour suivre l'histoire

Ensuite il y a Robbie qui sort de ce caveau tout perturbé en se demandant ce qu'il fait là, jusqu'au moment où il découvre sa tête et comprends qu'il est tout simplement mort et donc devenu un zombie.

Mais un gentil zombie, de ceux qui cherchent plus à comprendre la raison de leur mort et l'utilité de leur vie, à savoir le pourquoi et le comment d'un des plus grands mystères que l'homme cherche à résoudre depuis sans doute la nuit des temps plutôt qu'à effrayer le commun des mortels.



Fort heureusement pour lui, Robbie croise la route de Carrie, une gamine tendance gothique mais bien sympa au fond. Elle se plaît à passer du temps à dessiner chaque jour dans le cimetière. Breuuu quelle occupation bizarre.

Mais comme ils sont bien cools et sympas Tous les deux, ils devraient bien s'entendre pour déjouer les pièges des chasseurs de zombies, de ceux qui les exploitent, et qui sait, de la mort elle même qui aimerait bien récupérer ce petit garçon de 12 ans qu'elle a été bien contente d'embarquer une première fois mais qui lui a apparemment échappé.



Malgré cet étonnant graphisme qui m'a un peu rebutée au départ, j'ai bien aimé découvrir ce roman graphique assez déroutant mais totalement positif sur la vie et la mort, l'utilité de nos vies et qui sait peut être aussi celle de notre mort.



https://domiclire.wordpress.com/2023/10/25/robbie-olivier-bruneau-et-emilie-gleason/
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Il n’est plus utile de démontrer que l’intelligence artificielle prend de plus en plus de place dans notre univers. Aussi la sempiternelle question “les robots prendront-ils un jour le contrôle de l’humanité ?” est-elle toujours aussi légitime. C’est à celle-ci que se frotte Olivier Bruneau dans Esther où il est question de Lovebot évolutif capable de satisfaire tous les besoins, sexuels mais également relationnels, des êtres humains. Bon. Je m’attendais à un récit plus subtil et plus novateur ou original mais il m’a semblé retrouver ici le scénario classique de toute œuvre de science fiction mettant en scène des androïdes. L’amour et la vie de couple étant l’axe choisi par l’auteur pour explorer le sujet, les relations sexuelles sont nombreuses et n’ont malheureusement fait que m’évoquer des fantasmes masculins bateau et j’ai plus souvent levé les yeux au ciel que tourné les pages avidement^^
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🧟Chronique🧟



Qui va là?!!

Robbie et Carrie. Ces deux-là vont faire la paire…

Carrie est fana de gothique. Elle est choupi, cette Carrie. Très inclusive, tolérante, solitaire, talentueuse, bienveillante, stupéfiante. Douze ans et déjà elle en met plein la vue. Un modèle à suivre. Enfin, sauf que son lieu de prédilection c’est le cimetière du village…

Alors, on y va?

Or, la voilà, qu’elle tombe sur ce drôle de gamin, revenu mystérieusement d’entre les morts, qu’il dit…Sorti d’une tombe, qu’il dit…Entre surprise et fascination, elle est déterminée à aider ce nouveau compagnon de jeu, mort-vivant ou vivant-mort….Mais qui sait vraiment?

Zombie, le mot tombe comme un couperet.

Mais qui sait vraiment, ce qu’est un zombie? Qui de la mort ou de la vie est capable de répondre à cette question? Qui peut savoir sa forme, ou ses multiformes? Parce qu’à voir le coup de crayon et l’imagination débridés de Olivier Bruneau et Émilie Gleason, ce Robbie, prend nombre d’aspects et d’états, physiques ou intérieurs, et c’est un plaisir que de le voir se transformer, de manière si spectaculaire, sous nos yeux, au cours de sa rocambolesque aventure menée tambour battant…Il est attachant, Robbie, il est tout plein d’émotions, de questions, de chair putréfiée et toutes ces particules bullent jusqu’à nos yeux ébahis…

Mais qui de la mort ou de la vie est capable de répondre aux questions fondamentales de cet être défraîchi, démuni, dégingandé?

Pas la Mort en tout cas, mais elle lui laisse, dans sa grande mansuétude et son planning chargé, trois jours de répit, pour faire le point…

C’est un peu loufoque cette histoire, voire même barrée en plein, je vous l’accorde mais enfin, on arrive en automne, on rêve déjà de Halloween, on s’empresse de foncer en imaginaire avec ce nouveau solstice qui s’invite, et l’orage, n’est-ce pas la porte ouverte aux peurs les plus délirantes? J’avais trop hâte de me mettre dans une ambiance automnale un brin terrifiante, alors commencer avec cet adorable Robbie, c’est comme manger de la barba papa: c’est juste un petit délice coupable!

Je vous promet un moment d’une tendresse exquise, mais aussi une belle part de frissons, avec Robbie. Les monstres ne sont jamais ceux que l’on croit, et l’ambiance est électrique, si bien que le charme opère à sang pour cent….

J’adore l’atmosphère Fête Foraine de cette bande dessinée fantastique, les multiples clins d’œil aux géants de l’horreur, les petits détails d’humour posés Ça et là, l’univers dégoulinant et poisseux d’espaces funéraires, la vraie question existentielle qui plane tout du long sur leurs têtes, mais les nôtres aussi...

Parce que Robbie, c’est tout ça, et bien plus encore…Mais pour le savoir, il vous faudra bien, taire une ou deux phobies, boucher vos narines et vous laisser mener dans cette quête ardue du sens même de la mort. À moins que ce ne soit celui de la vie…Mais qui sait vraiment?

Est-ce que Robbie va vous ravir le coeur, telle est maintenant, la nouvelle question…
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Je peux pas dire que j'ai pas été bien remuée par ce bouquin ...!

Le droit des machines, des robots, une bien grande réflexion que ce cette histoire autour de Esther ...

Après Les Robots de Asimov, on avance encore vers des problématiques qui semblent loin et en même temps, juste à côté de nous.

Moi ça me fait un peu buguer le cerveau ces questionnements !

À côté de ce sujet là, Olivier Bruneau aborde aussi beaucoup la sexualité, la violence et la misogynie, j'ai eu parfois bien du mal à tourner les pages, ou alors j'ai lu vite pour enfin en tourner certaines.

Lecture dure, mais intrigue halletante et très bonne écriture !

Voilà un livre qui sort complètement de l'ordinaire mais qui est pour moi une petite pépite !



Dans cette histoire les humains achètent des robots dotés d'intelligences artificielles, pour différents usages, que ce soit pour faire le ménage, la cuisine, le jardinage, pour tenir compagnie mais aussi et surtout, pour le sexe. Nous allons suivre un couple qui va découvrir par hasard dans une poubelle, une lovebot, un robot sexuel dernière génération. Elle est inanimée et dans un état lamentable avec des coupures et des plaies sur tout le corps, ce qui indique que cette lovebot a été maltraité. Ce couple va décider de la garder et de découvrir ce qui a bien pu lui arriver, mais ils ne sont pas les seuls à vouloir connaître la vérité sur Esther ...



Ce livre a été une vraie révélation ! Tout d'abord pour la richesse des sujets abordés. Nous allons parler bien sûr de l'importance des robots dans ce monde. Peuvent-ils se retourner contre nous ? Prendre totalement la place des humains ?

Mais nous abordons également les problèmes liés au manque de sexualité dans le couple, le manque d'importance des femmes qui peuvent être remplacées par des lovebots, la misogynie des hommes et l'injustice que peuvent subir ces robots qui finalement sont parfois plus humains que nous.



Ce roman ce dévore littéralement !

Esther, cette lovebot meurtrie par son précédent propriétaire m'a profondément touché et ému par toute l'humanité qui émane d'elle, malgré son statut de robot. Une histoire très bien construite avec des chapitres plutôt courts et des événements toujours placés au bon moment. Même si ça ne m'a pas dérangé, il y a beaucoup de scènes de sexe très explicites et des scènes de maltraitances abominables qui ont été dures parfois à encaisser.



Ce livre peut déranger mais éveil aussi les consciences sur la vulgarisation de la sexualité et la misogynie des hommes qui peut être dévastatrice.

L'importance de la femme et son droit à la justice est mis en avant à la fin de cette histoire et donne un souffle d'espoir ! Beaucoup de messages forts ont été transmis dans cette lecture, alors merci Olivier !

Roman d’anticipation (!) détonnant, tel que les éditions Le Tripode savent dénicher.

Dans un pays en guerre, des mercenaires au service d’intérêts privés bénéficient d’un traitement innovant qui les transforment en tireurs d’élites des jours durant sans que l’absence de sommeil ne vienne diminuer leurs performances.

Ecrit à la première personne, sur un rythme saccadé, sec comme un coup de trique, dans un paysage minéral, « Pharmakon » dit autant notre consentement au mythe de la surpuissance d’un homme devenu machine que les mécanismes implacables du libéralisme.

A la fois cause et symptôme d’une société marchande, le protagoniste finit par se dissoudre sous l’effet d’une existence dénuée d’humanité. Constat à la fois effrayant et simplet