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4.31/5 (sur 13 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Malo , le 03/11/1962
Biographie :

Olivier Goujon est journaliste, photo-reporter et auteur.

Après une licence d’Histoire à Rennes II et une maîtrise de Sciences Politiques à Paris II, il s’inscrit à l’Institut Pratique de Journalisme dont il sort diplômé en 1989. Journaliste, il commence sa carrière dans la presse écrite avant de bifurquer vers le photo-reportage au cours d’un long séjour en Amérique latine au milieu des années 90.

Il enchaîne depuis les reportages magazine à caractère sociétal ou politique, tentant toujours d’incarner ses reportages dans le parcours individuel de personnages dont le destin débouche sur l’histoire universelle.

Il est l’auteur, ces dernières années d’une centaine de reportages commandés par la presse française et européenne parmi lesquels des sujets en Iraq (le chemin de croix des Kurdes, Le retour des "touristes" à Babylone), en Iran (le féminisme sous les années de plomb), au Mali (Avec les touaregs du Mnla), au Kurdistan turc (l’inondation de la vallée d’Hasankeyf), en Syrie (Naissance d’une nation au Rojava)… Il s’intéresse aussi à l’Asie du sud-est et travaille dans les années 2012/2013 sur l’ouverture au tourisme de la vallée des rubis en Birmanie, la sauvegarde des tigres au Népal ou la culture des perles à Palawan…

Il a aussi travaillé en Amérique (les derniers trappeurs du Québec ou La route de la mort en Bolivie), en Europe (La seconde vie des soldats de l’Ira, Les facilitateurs de Naples…) en Océanie (Les crocodiles mangeurs d’hommes des Terres d’Arnhem, L’école des vahinés…) et en Afrique (Liemba, le plus vieux bateau du monde, Les gorilles du Congo, Les tambours du Burundi…).

Olivier Goujon est aussi l’auteur de différentes expos (Visages d’Afrique à Milan en 2014, Portfolio personnel à Turin en 2010, Parme par 20 photographes à Parme en 2007, les Îles Kiribati à Rennes en 2000 etc.)

Dès 2009, Olivier Goujon a aussi suivi le mouvement Femen depuis les origines. Il est l’auteur d’un ouvrage de réflexions sur le mouvement, "Femen : Histoire d’une trahison" (2017), d’un film pour Canal + en 2011 et de nombreux reportages photo.

Binational franco-italien, domicilié en Italie, il se partage entre Milan et Paris.

Twitter : https://twitter.com/oliviermilan?lang=fr

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Source : http://www.lepictoriumagency.com/olivier-goujon
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Il y a, d'une part, la crise de confiance dont atteste le dernier baromètre de la confiance des Français dans les médias De La Croix. Il y a les critiques sur le traitement médiatique des #GiletsJaunes, par des journalistes qui seraient déconnectés et au service du pouvoir. Il y a, enfin, la situation critique des journalistes, en proie à la précarité du marché de la pige. Pour en parler, nous recevons Olivier Goujon, journaliste photoreporter et auteur de "Ces cons de journalistes", Olivier Pilmis, sociologue auteur de "L'intermittence au travail" et Thomas Pitrel, journaliste du groupe So Press. Pour en savoir plus : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/vers-une-presse-sans-journalistes Retrouvez toutes les émissions de France Culture au sujet du journalisme : https://www.franceculture.fr/theme/journalisme Abonnez-vous pour retrouver toutes nos vidéos : https://www.youtube.com/channel/¤££¤18Abonnez-vous8¤££¤6khzewww2g Et retrouvez-nous sur... Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture/

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
" Les murs renversés deviennent des ponts. "

Angela Davis, "Féministes noirs", 1970.

(page 57)
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Mais quelques jours plus tard, je reçois un courriel du chef de service : "Cher Olivier, Après consultation je me rends compte que nous avons atteint notre plafond de piges pour 2015. Donc nous ne pourrons prendre votre papier. Vous m’en voyez désolé. Une prochaine fois ? Bien à vous".
Difficile d’expliquer la nature du sentiment que j’ai alors éprouvé : l’humiliation est sans doute l’état qui s’en approche le mieux. Humiliation d’avoir dû accepter de telles conditions de travail, humiliation qu’on puisse considérer qu’un reportage de plusieurs semaines dans l’un des endroits les plus dangereux de la planète se solde par ces quelques lignes inconscientes et violentes. Humiliation face à la légèreté et l’arrogance…. Le chef de service ne pouvait-il pas s’apercevoir « avant » qu’il avait « atteint » son plafond ? La compta du magazine ne pouvait-elle pas accorder au service étranger de l’un des plus grands hebdos d’Europe un dépassement de 500 € ?
Il n’y aura pas de prochaine fois. Jamais.
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De quoi est mort Olivier Voisin ? D’un éclat d’obus dans la tête ou bien d’une imprudence commise sous la pression économique ? L’urgence de travailler ? Serait-il mort si Le Point et Match avaient pu tenir leurs engagements ? Serait-il mort s’il avait eu une commande écrite ? Serait-il mort si un journal avait payé sa sécurité ?
A ces questions, je crois que la réponse est non.
Olivier Voisin est une victime de la précarisation du métier de journaliste, de la disparition des journalistes photoreporters de la scène professionnelle, et du cynisme d’un système de l’offre et de la demande dans lequel c’est l’offre qui risque sa peau.
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L’ultime vérité de la loi de protection des sources est celle-ci : si on l’avait appliquée, nous n’aurions entendu parler ni du Mediator, ni des Panama Papers, ni des Paradise Papers, ni du Dieselgate, ni de l’affaire UBS… Inquiétant.
Et voilà comment deux lois à la con au service des grandes entreprises et d’intérêts politico-financiers empêcheront des journalistes déjà fragilisés par un abandon social et une précarité économique de travailler !
Faut être con, non ?
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"En fait, note Nora, il faudrait faire la grève des pages blanches, mettre en évidence, chaque jour, le nombre de pages remplies par les pigistes !" Miser sur le nombre. Transposé à la radio, c’est ce qu’ont essayé de faires les pigistes et les correspondants de RFI en septembre 2018, organisant une journée de grève le 17 septembre pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail, la baisse des tarifs de pige, et la fin des cotisations, imposées par la direction, à la caisse de Sécurité sociale française. Un coup de massue pour les milliers de précaires du service public. Appuyé par les syndicats CFDT, CFTC, FO et SNJ, l’appel a été massivement suivi par les précaires, bien moins par les salariés intégrés.
"On ne s’est pas défendus pendant longtemps parce qu’on a peur" confie l’un d’eux aux Inrocks (le journal qui paie ses pigistes 50 € le feuillet pour un maximum de 150 € même si le sujet fait dix feuillets). Mais la perspective alarmante d’une grossesse sans aides sociales pour l’une de ces "petites mains" de la radio a mis le feu aux poudres…, et les crevards se sont découverts une armée !
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’auteur avec tous les témoignages des journalistes, pigiestes denonce des conditions de travail tjs plus abominables
Une analyse de la situation de la presse en 2019 bien faite et complète.
Les choses importants désormais sont la communication et l’urgence pas l’information!
« ces cons de journalistes » cherchent de survivre dans cette jungle. Mal payés et avec des risques énormes x leur incolumnité
J’ai appris plein de choses . À lire! BRAVO!
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La rémunération de la pige se fait au feuillet, à la ligne, au signe, sans tenir compte, dans la plupart des cas, de la difficulté du sujet, du nombre d’interviews nécessaires ou, encore moins, d’une quelconque prise en compte de la réflexion, de l’analyse ou des connaissances indispensables à la réalisation du papier.
"Aujourd’hui, je dois regarder ma situation avec lucidité, sincèrement si j’étais suicidaire je n’aurais plus qu’à me flinguer !" sourit-elle avant d’insister : "J’ai bossé toute ma vie ou presque comme pigiste mais au final j’ai à peine survécu. Ma pige à Match me rapporte un RSA et ça peut s’arrêter demain".
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Ces dernières années, les violences contre les journalistes se sont de nouveau banalisées. Cela correspond chronologiquement à une montée des critiques du public et des politiques vis-à-vis des médias. Et si la relation de cause à effet n’est axiomatique, il ne s’agit pas non plus, à l’évidence, d’une coïncidence. Cogner avec des objets contondants sur des journalistes est forcément moins grave quand politiques, intellectuels et harangueurs variés, cognent dessus avec des mots à longueur de tribunes et d’articles.
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Nos dix milliardaires ont un papa : Robert Hersant, industriel et poète qui avait l’habitude de dire que :"La première fois que je viens dans une rédaction que j’ai rachetée, je demande où sont les chiottes, la deuxième fois, je pisse directement sur les journalistes".
Contrairement à ses enfants putatifs et milliardaires qui y mettent au moins les formes, Robert Hersant jouait cartes sur table : il voulait un journalisme sans journalistes. Et le disait. Avec ou sans formes, on y est.
Ou presque.
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En termes statistiques, la situation qui inquiète un peu Jean-Marie Charon mais pas Alain Minc, c’est que 89% des journaux quotidiennement vendus sur le territoire français et 50% des parts d’audience de l’audiovisuel sont directement reconductibles à dix conglomérats financiers dirigés par dix milliardaires qui n’ont pas pour intérêt ou perspective industrielle la qualité et la vérité de l’information mais bien plus modestement l’augmentation illimitée de fortunes pourtant déjà colossales.
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