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Critiques de Oren Miller (161)
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J'agonise fort bien, merci

Un policier historique vraiment très sympa qui aborde des thèmes forts. J'ai vraiment bien aimé ma lecture.



L'histoire se déroule en 1950. Un notaire, avec son assistant du moment, se retrouve à enquêter sur la mort d'une femme très riche et excentrique qu'il appréciait beaucoup.

Entre notables qui cachent tout leurs petits secrets, gens du coin très superstitieux, ils auront fort à faire pour s'y retrouver dans cette histoire qui au final touchait tout le monde dans le coin.



Au départ, vu la couverture et le résumé éditeur, je pensais qu'il y aurait du fantastique dans le livre. Mais en fait non, pas du tout. Le seul point est celui que j'ai cité au dessus, le fait qu'on rencontre des personnes très superstitieuses et qui pensent que tout est fait par les elfes ou autres. Mais dans le récit il est clair que les 2 enquêteurs n'y croient pas une seule seconde et qu'ils ne s'aventurent pas du tout sur ce chemin. Du coup il s'agit d'un policier on ne peux plus classique pour le coup.



Ce qui fait la première force de ce récit ce sont les personnages, Évariste et Isabeau. J'ai adoré ces personnages très charismatiques qui donnent vraiment envie d'en savoir plus sur eux. En plus les deux personnages ont vraiment des joutes verbales très sympathiques qui mettent le sourire et qui donnent un ton plus léger au récit qui était très agréable.



Isabeau, qui est bien un homme malgré son prénom, est un petit jeune du coin qui essaye de sortir son épingle du jeu. Ce n'est pas facile parce qu'il est orphelin et en se début milieu de siècle les places sont rare. Il prends donc l'enquête d'Évariste très a cœur et veut vraiment lui prouver qu'il peut être un bon assistant. Il fini par le considérer comme une sorte de mentor.



Évariste de son coté est plus que ce qu'il semble au premier abord. Il est très intelligent et plein de ressource. Il cache aussi pas mal de secrets qui ne sont pas tous dévoilés dans ce tome ce qui me donne vraiment envie d'en savoir plus



L'intrigue n'est pas en reste parce que je n'ai absolument pas deviné la fin avant qu'elle arrive. On est vraiment dans l'ambiance de l'époque dés le tout début et elle est particulièrement réussie. Le village et ses habitants sont vraiment bien décrits.

On explore vraiment cette campagne de font en comble, car chaque habitant semble cacher des secrets ou un lourd passé. Comme je l'ai dis au début le coté folklore est assez présent mais sans être vraiment au centre de l'intrigue.

De plus on aborde des thèmes que j'ai beaucoup aimé et qui m'ont beaucoup touchés. Je ne peux pas trop en dire plus car ils ont été une révélation et donc je ne voudrais pas spoiler les futurs lecteurs. Mais sachez que se sont des thèmes encore tout à fait d'actualité.



Au final j'ai passé un bon moment en lisant ce petit policier. Il a su tirer son épingle du jeu en abordant des sujets sensibles et en nous décrivant vraiment bien la campagne française de cette époque avec ses secrets et ses superstitions. Je lirais la prochaine enquête d'Évariste et Isabeau avec plaisir !



16.5/20
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J'agonise fort bien, merci

bon roman policier sur la bêtise et la cruauté humaine.

très agréable à lire.

j'aime beaucoup la façon d'écrire de cette auteure.

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J'agonise fort bien, merci

Au dernier Salon du livre de Paris, j’ai succombé au joli minois et à la verve d‘Oren Miller qui m’a convaincue d’acheter son nouveau roman. J’ai vraiment bien fait de l’écouter ce jour-là car grâce à elle, je viens d’avoir mon premier coup de cœur de l’année!



Lisez J’agonise fort bien, merci car ce roman est une pure merveille, un bijou mêlant intrigue bien ficelée et joutes verbales savoureuses.



L’auteur nous entraîne en Bretagne à Sainte-Marie-La-Grise dans les années 50. Isabeau, beau jeune homme, est envoyé par son patron afin de prêter main-forte à Évariste Fauconnier, notaire de son état. Ce dernier doit malheureusement régler les droits de succession de son amie défunte Catherine. Le fils et la fille de celle-ci, Dorian et Agathe, mûrissent des soupçons sur les circonstances de la mort de leur mère. Il n’en faut pas plus pour qu’Évariste et Isabeau mènent l’enquête dans le milieu de la bourgeoisie bretonne…



Si vous aimez les romans policiers à la Agatha Christie ou à la Arthur Conan Doyle, ce roman est fait pour vous! L’auteur met en scène un duo d’enquêteurs qui fait certes penser au couple Sherlock Holmes/Docteur Watson mais qui est d’une finesse incroyable! Il y a d’abord Isabeau, qui porte bien malgré lui un nom féminin! Orphelin, il n’a qu’un but: devenir quelqu’un. Sous ses dehors naïfs, c’est un garçon très intelligent et observateur qui ne demande qu’à apprendre. Il va trouver en Évariste, une sorte de mentor. Ce dernier se présente sous la fonction de notaire mais le personnage cache de nombreux secrets et reste assez mystérieux. L’auteur a su peindre un personnage à la fois drôle et cynique. Évariste aime le sarcasme. Ses répliques sont de vrais petits bijou de réparties et j’ai énormément ri. C’est un personnage qu’on peut détester au départ mais qu’on apprend à apprécier. J’ai eu un coup de cœur pour ce dernier qui allie l’intelligence à la verve. Un pur régal.



J’agonise fort bien, merci est aussi une petite merveille du point de vue de l’intrigue. Le titre en dit déjà suffisamment long. L’auteur déroule son récit dans une petite ville bretonne assez chic. Sous des apparences lisses et bien sous tous rapports, Sainte-Marie-La-Grise traîne pas mal de casseroles. C’est ce qu’Évariste et Isabeau vont s’ingénier à démontrer. L’auteur a su peindre un monde à la fois très moderne et replié sur lui-même. Dans ces terres bretonnes, le folklore a encore sa place et le petit peuple n’est jamais très loin lorsque des choses étranges se passent. Chaque figure emblématique de la ville est passée au crible : chaque habitant semble traîner un lourd passer et l’enquête menée s’avère plus complexe qu’elle n’y paraissait. J’ai adoré cette ambiance de petite ville battue par les vents et la pluie, ce mélange de bourgeoisie impeccable et de traditions ancestrales. On imagine sans peine la ville de Sainte-Marie-La-Grise, perchée sur une falaise au bord de la mer.



Le style de l’auteur est superbe. Les dialogues sont bien ficelés et jubilatoires. C’est vraiment bien écrit et on sent la qualité du travail sur la langue! L’auteur a su donner un côté charmant et désuet à ce roman et j’ai adoré!



Bref, vous l’avez compris: j’ai adoré ce roman. J’ai aimé l’intrigue, les personnages, les dialogues fins et ciselés. Je n’ai qu’une envie: qu’il y ait une suite aux aventures de nos deux enquêteurs!
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J'agonise fort bien, merci

En Résumé : Je ressors au final pas complètement convaincu par ce roman qui n’a jamais réussi à totalement me convaincre. Ainsi l’intrigue m’a paru aligner les fausses-pistes et les jeux avec le lecteur, plus pour « remplir » que vraiment s’intégrer à l’histoire. Je l’a aussi trouvé finalement assez prévisible dans ses grandes lignes, il y a bien une ou deux révélations qui m’ont surpris, mais rien de non plus marquant. Concernant les personnages, j’ai eu du mal à m’accrocher à eux, principalement de notre duo de choc qui joue finalement sur l’opposition de personnalité des deux héros. Sauf que voilà, c’est très classique dans la construction, Oren Miller a du mal à dépasser les stéréotypes tombant même parfois dans la caricature. Les personnages secondaires apporte une sorte d’étrangeté par moment au récit, mais manquent clairement de profondeur. Concernant l’ambiance, un peu étrange, sombre, mystique, il y a un petit quelque-chose qui se dégage, mais qui n’arrive jamais à percer un peu plombé par une toile de fond par moment lourde. On sent que l’autrice apprécie la Bretagne, qu’elle a envie de partager cette passion, sauf que parfois elle oublie le récit pour devenir guide touristique ce qui donne l’impression de hacher le récit. Cela joue ainsi sur l’atmosphère, mais aussi sur le rythme du récit ce qui est dommage. Il faut attendre le dernier quart pour que le récit devienne fluide et que je me laisse porter par les révélations. La conclusion, même si prévisible, est plutôt bien amené. Concernant le style je l’ai trouvé bancal, une envie d’offrir une plume un peu d’époque, mais avec une envie de trop bien faire ce qui rend certains passages ampoulés. Ajouter à cela de nombreuses répétitions et, j’avoue, il joue au fait que je ne sois jamais complètement entré dans le récit. Je ne doute pas que ce roman plaise à d’autres lecteur, pour ma part je ne lirai pas la suite.





Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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J'agonise fort bien, merci

Après "Le Roi Sombre", il était évident que j'allais continuer à lire les oeuvres d'Oren Miller. Elle a un grand talent d'écrivain et il s'est encore révélé dans ce roman policier.



Il s'agit d'un premier opus dans lequel nous suivons deux personnages principaux : Evariste Fauconnier, notaire et ami de Catherine qui arrive à Sainte-Marie-La-Grise pour aider les deux enfants de la vieille femme à gérer la succession et Isabeau le Du, son commis pour l'occasion. Un personnage secondaire, qui aura son importance dans la suite des aventures, les accompagne aussi : George, le majordome toujours là quand il faut.



L'histoire se déroule en Bretagne dans les années 50 et nous plonge au coeur d'une enquête loin d'être banale. de nombreux rebondissements, des personnages qui se questionnent de manière intelligente, un cadre idyllique très bien décrit et une prose pleine d'humour, voilà ce qui tend les bras au lecteur. L'enquête est très prenante. Totalement happée par l'intrigue, le final du roman est surprenant. L'auteur nous propose un roman parfaitement bien construit et très prenant avec une écriture très travaillée et immersive, du même genre qu'Elizabeth George.



J'ai adoré "J'agonise fort bien, merci". Pour les amoureux des polars, je ne peux que vous le conseiller. Oren Miller sait charmer son lectorat autant par son écriture que par ses histoires.
Lien : https://abaciaetacu.wordpres..
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J'agonise fort bien, merci

Dans les années 50, Isabeau Le Du, orphelin sorti du rang, travaille sans enthousiasme pour le notaire alcoolique d’un petit village de Bretagne, près de la côte d’Émeraude. Mais voilà que, à l’occasion du décès de la châtelaine, Catherine Lozac'mher, il va faire équipe avec Évariste Fauconnier, notaire venu de la capitale, habitué à s’occuper d’une clientèle fortunée. On va comprendre très vite que la généreuse châtelaine a été assassinée et… qu’elle n’est pas la seule ! Les deux enquêteurs vont se trouver confrontés à des assassins en chair et en os, mais aussi à une horde de personnages invisibles, plus ou moins bien disposés à leur égard.

***

Le duo formé par Isabeau et Évariste fonctionne de la même manière que celui de Holmes et Watson : un excentrique (Évariste) et un pragmatique (Isabeau). Les différences entre les deux enquêteurs marquent cependant leur relation d’une manière qui m’a parfois dérangée : le maître et l’apprenti, le riche et le pauvre, le cultivé et l’inculte. Bref, sous l’apparente gentillesse d’Évariste, naturellement arrogant et assez imbu de sa personne, j’ai décelé une bonne dose de condescendance que j'espère volontaire de la part de l’auteure. L’autre duo que composent les deux enfants adoptés par Catherine Lozac’mher, Dorian et Agathe, se conforme aussi à pas mal de clichés que je ne développerai pas afin de ne rien dévoiler sur leur personnalité.

***

Déçue, déçue, je suis… L’intéressante critique très incitative d’@ange77 et le titre accrocheur du roman m’ont orientée vers cette auteure que je ne connaissais pas. Mais je n’ai pas accroché à l’histoire et j’ai trouvé le style agaçant. Dur : c’est un livre qui m’a donné envie de faire mon prof… On trouve presque toujours quelques coquilles dans les écrits d’aujourd’hui ; pour ma part, j’en laisse, même en faisant attention. Les exigences des éditeurs se sont beaucoup assouplies, je crois, mais dans J’agonise fort bien, merci, il y en a tellement ! au point où ça devient franchement dérangeant. Allez, soyons généreuse et passons sur les coquilles. Que dire de la syntaxe ! Je ne relèverai pas d’exemple : lisez la chronique écrite par @Iboo, de nombreuses erreurs y sont épinglées. J’aurais dû me méfier : il y a un point final au titre sur la page couverture et des majuscules à tous les mots qui composent la raison sociale de l'éditeur… Dans certaines descriptions, j’ai eu l’impression qu’Oren Miller avait un dictionnaire visuel devant elle, et qu’elle se faisait fort de l’employer dans ses descriptions. Pourquoi pas ? Le problème, c’est que ça se sent… J’ai trouvé l’écriture laborieuse (voir la citation), les (très nombreux) dialogues creux et l’histoire d’amour convenue. Les tentatives d’humour souvent soulignées pour s’assurer que le lecteur a compris m’ont déplu. Je me rends bien compte que, au vu des critiques plus qu’enthousiastes de nombreuses lectrices, je me suis fourvoyée : ce type de livre n’est assurément pas pour moi.
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J'agonise fort bien, merci

Ce roman me tentait depuis un bout de temps et ma meilleure amie me l'a offert. Je vais commencer par les défauts. Il n'y en a pas beaucoup. J'avoue que le début m'a un peu inquiété. Je trouvais le style un peu lourd malgré un humour et deux personnages aux personnalités bien marquées. Autres choses qui a un peu gâché ma lecture : les fautes sur la première partie du roman. Souvent c'était des inversions de mots ou répétitions mais au bout d'un moment, c'est fatiguant. Heureusement, les évènements donnent envie de continuer et heureusement. Je serai passée à côté d'une intrigue diablement bien maîtrisée.





L'autrice s'amuse à utiliser les classiques du genre pour s'en moquer et surtout pour nous manipuler. On pense savoir dans quelle direction ira l'enquête et finalement on nous démontre par A+B que ce n'est pas la bonne théorie. On vogue par moment sur le folklore breton et féérique. On ne sait plus à un moment donné ce qui est du réel ou non au point de douter même des informations réelles.





Concernant les crimes commis et le passé, je vous le dis de suite. Il faut s'accrocher. Ce roman est pas tendre du tout. Je voyais venir certaines révélations. Du coup, j'ai pris une pause pour manger avant l'horreur qui avait déjà commencé. On est vraiment pas loin d'un épisode d'esprit criminel bien sanglant et monstrueux. Donc vous l'aurez compris, âme sensible s'abstenir. C'est vraiment dégueulasse par moment et encore, on n'a pas de description. Tout est concentré en une phrase sous-entendue. C'est dire l'impact. On ne peut pas fuir.





Heureusement, le duo de choc formé par Isabeau et Évariste donnent lieu à des moments drôles. L'évolution de leur collaboration est amusante sans parler des pics qu'ils se lancent mutuellement. Les deux démontrent une évolution plus ou moins inversés. Autant Isabeau est d'une franchise et d'une curiosité implacable possédant une certaine naïveté et sensibilité rare, autant Évariste se montre froid, distant, manipulateur. Je ne parle pas de la différence sociale.





Nous croisons également Dorian et Agathe, frère et sœur. J'avoue que Agathe m'a un peu hypnotisé mais elle semblait trop parfaite et loin de l'image que les gens ont d'elle. Concernant Dorian, c'est un jeune homme charmant, sensible et modèle. Enfin, j'ai adoré Camélia. Les passages avec elle étaient tous vraiment amusant. Sa façon d'être et de parler est vraiment atypique. Enfin, Maurice m'a beaucoup touché. Je pense que j'aurai aimé le voir plus souvent.





Concernant la conclusion de l'enquête, je n'ai rien vu venir mais vraiment rien du tout. J'avais un doute sur l'une des raisons. J'étais sur le chemin mais après toutes les informations contradictoires assemblées à fait que je n'y croyais plus. En attendant, je me suis bien fait surprendre.





En bref, un roman qui aurait pu être parfait si le début avait été aussi bon que le reste et surtout sans fautes.
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J'agonise fort bien, merci

J'ai été charmée par la couverture. Et par un résumé des plus mystérieux. Ce n'était pas vraiment ce à quoi je m'attendais mais je ne suis pas déçue pour autant. Au contraire !

Tout le plaisir de ce livre se cache dans le duo d'enquêteurs incongrus. Un notaire de la haute société et son nouveau commis orphelin. Ils sont très différents mais plutôt complémentaires. Ils ont un humour caustique, leurs échanges sont très drôle. Mais ils savent rester attachants car ils ont tous les deux leur part d'ombres. Nous avons Evariste Fauconnier, un notaire qui gère les grosses fortunes et qui a un don pour résoudre les problèmes. Il est mystérieux, on sait peu de choses sur lui, il a un regard sombre sur le monde et il a des attitudes un peu hautaines. Malgré tout ça il a ses bons côtés et il n'arrive pas du tout à être agaçant. Et de l'autre, nous avons Isabeau Le Du, petit commis qui a toujours vécu dans la servitude. Il est assez naïf mais pas complétement débile, au contraire. Et il s'est aussi se défendre. Il est très attachant. N'oublie pas tous les personnages secondaires, pas forcément très présent mais pourtant important. Comment ne peut pas adorer Georges ?

Pour ne pas gâcher le potentiel des deux héros, nous avons une enquête qui nous mène par le bout du nez, qui nous emmène où elle veut, qui nous surprend et qui n'est jamais ce qu'on attend. Ca peut paraitre parfois un peu gore, mais l'auteur ne s'attarde jamais dans des détails inutiles. Il est vrai que je m'attendais à côtoyer plus de fées et autres lutins bretons.

Cependant le folklore breton est très bien utilisé dans ces 400 pages. On plonge dans la Bretagne des années 50 avec de belles descriptions. J'ai même retrouvé Dinard et Saint Malo de mes vacances. L'auteur arrive à nous transmettre l'ambiance si bien que j'ai pu quitter ma Normandie le temps de cette lecture très agréable.

Le style de l'auteur fait beaucoup. Elle a une plume acérée, efficace car elle sait doser à merveilles les ingrédients de ce livre.

Quant à la fin, si elle est un peu triste, elle nous promet une belle continuation pour nos deux héros. Peut être pour un deuxième tome ? Si c'est le cas s'achète tout de suite !
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J'agonise fort bien, merci

« - Les morts parlent toujours plus que les vivants, ne l'oubliez jamais.

Question de solitude, sûrement. »



Sainte-Marie-La-Grise, une destination très prisée...

Son cadre magnifique proche de la côte d'émeraude et ses paysages d'exception, son folklore breton (empli de créatures étranges, issues du « petit peuple », de ses mythes et légendes), ses âmes chaleureuses et accueillantes et...

...ses morts, qu'on a « aidés » au trépas, et qui doucement, s'accumulent.



«

Afin d'apprécier pleinement votre séjour, veillez cependant à respecter trois règles :

1. Écoutez toujours les murmures de ceux que vous ne voyez pas.

2. Gardez-vous des créatures sinistres qui frappent avant d'entrer.

3. Soyez sage.

Très sage.

»





« Tout est faux, tout est possible, tout est douteux.

[Le Horla, 1887 - Guy de Maupassant] »





« J'agonise fort bien, merci » est un titre qui déjà, me botte d'entrée (!), mais il s'agit surtout du premier opus d'une trilogie - mettant en scène un notaire particulier dont les talents multiples ne s'arrêtent pas à ceux dévolus à son « métier » ; Évariste Fauconnier - sorte de fils caché entre Sherlock Holmes et le Mentaliste - , et écrite par Lucie Castel (alias Oren Miller, en l'occurrence). Une auteure que je découvre par ailleurs aussi prolifique sous son pseudo que sous son vrai nom - mais dans des genres différents.



Les ouvrages suivants ce premier épisode sont respectivement titrés (et vous avouerez quand même que ça donne drôlement envie !!) :

« À présent, vous pouvez enterrer la mariée » et « Et Dieu se leva du pied gauche » - que j'avais, pour la petite anecdote, entamé de quelques pages avant d'apprendre qu'il s'agissait en fait du dernier volet d'une saga consacrée aux enquêtes du fameux « notaire »...

(Merci à mon cher ami Antyryia de m'avoir remise sur la bonne voie !)

Le début de ce livre m'avait tellement plu, tant au niveau de l'écriture que du vocabulaire emprunté par l'écrivaine, l'époque choisie (milieu du XXe), l'atmosphère nonchalante et si prégnante à la fois, et les notes d'un humour noir tombant à pic systématiquement, faisant parfaitement teinter leurs échos en moi, n'ont fait qu'ajouter à l'engouement naissant que je ressentais : impossible donc, de ne pas me plonger illico dans la toute première histoire !



C'est chose faite, et...

...non, rien de rien !

...je ne regrette rien !

:))





« Au bout du compte, tout n'était toujours que poussière.

Et toiles d'araignées. »





C'est un vrai beau coup de coeur, IMMENSE en ce qui me concerne - peut-être même juste un tiers de coup de coeur, vu comme c'est parti !! > Il y a fort à parier que je tombe totalement sous le charme de l'intégrale des Enquêtes de Maître Fauconnier.

Je sais qu'il ne faut jamais parler trop vite, mais c'est presque une conviction intime : je suis certaine de ne pas être déçue par la suite ! (Ou plus raisonnablement du moins, disons que je l'espère)





« Vous vous habituerez à mon antipathie naturelle et à mon manque assumé de toute forme de diplomatie. »

Si le titre du récit m'enchante à lui seul, que le héros prononce ce genre de phrase - et qu'il la mette effectivement en « pratique » pour ainsi dire tout du long - me ravi, au fond de moi, bien plus que je ne saurais l'exprimer !

J'adore le cynisme et l'autodérision (ceci explique sans doute cela...).



« Je n'éprouve aucune gêne, ni aucune honte, à affirmer que, lorsque nous sommes dotés d'une intelligence supérieure à la moyenne, il est extrêmement difficile de nouer des relations d'égal à égal. Nos talents nous isolent, et c'est un bien lourd fardeau que de porter sa propre finesse d'esprit. »



Notre bonhomme, certes altier, n'est pas réellement désagréable, bien au contraire, il est juste... présomptueux, légèrement condescendant, voire carrément odieux parfois (mais en apparence seulement, et puis soyons honnêtes : il le fait tellement bien !) et franchement, le duo qu'il forme avec son commis pour cette occasion, Isabeau - un jeune homme bien moins ingénu qu'il n'y paraît - , est simplement réellement excellent à mes yeux. Leurs réparties, tout comme leur relation, évoluent au fur et à mesure que l'on avance dans cette histoire de plus en plus bizarre ; où des morts inexpliquées viennent s'ajouter à de funestes accidents ; où les secrets et les non-dits côtoient les plus anciennes des légendes bretonnes, et où les habitants ne sont peut-être pas tous si chaleureux finalement...

Ce qui est certain, c'est qu'il se trame à Sainte-Marie-La-Grise suffisamment de mystères pour intéresser nos deux compères.



« Tout fini toujours par se savoir. Les secrets, à plus forte raison. »



Une intrigue digne d'intérêt et rondement menée ; des personnages réussis, pertinents, auquels on s'attache irrésistiblement ; la dynamique vivante des dialogues ; une ambiance dans les tons noir et blanc, comme dans ce temps-là, et intemporelle malgré tout ; ajoutez-y quelques pincées de croyances séculaires, le tout sublimé par une écriture addictive où les bons mots se mêlent à un humour plaisant... Et vous obtenez un roman purement génial !



« - D'accord, alors je vais faire un petit point d'étape, déclara Évariste avec un grand calme. Les fées, les sorcières, les revenants, ça n'existe pas. »



Que demander de plus ?

Si ce n'est, évidemment, de ne pas trop tarder pour découvrir ce que me réserve Oren Miller dans la suite...



À présent,

vous pouvez enterrer la mariée ! (Justement ^^)



Et éventuellement,

vous jeter à coeur perdu dans cet opus-ci, que je conseille vivement - n'attendez pas d'agoniser... même fort bien !



;-)



« Le mensonge, c'est comme tout : il n'y a que la première fois qui est douloureuse. Après, on y prend goût. »
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Le roi sombre

Il s'agit d'une réécriture du Comte de Monte-Cristo. C'est un livre que je n'ai pas lu, donc toute l'intrigue était pour moi neuve, même si je savais qu'il s'agissait d'une histoire de vengeance.



On découvre très rapidement comment Ed se fait injustement emprisonné, s'ensuit son évasion et la mise en place de sa vengeance. L'histoire est plus tournée du point de vue psychologique des personnages et des magouilles de politiciens que dans de l'action d'aventure, mais ça ne m'a pas dérangé du tout moi qui aime beaucoup l'aventure.



L'univers de science-fiction est assez bien décrit et je l'ai trouvé fort sympathique.



Ce que je regrette un peu, et c'est peut-être dû à l'œuvre original, c'est que l'histoire reste très linéaire, il n'y a pas une intrigue qui monte crescendo ou tout qui s'accélère à la fin. Plus la fin approchée et plus le rythme du récit resté égal à lui-même. J'ai trouvé ça un peu dommage.



J'ai beaucoup aimé les personnages qui entourent Ed, ils m'ont fait un peu penser aux personnages de la série Scorpion. Ils sont tous différents, donc ils se chamaillent parfois et c'est très sympa. Ils sont un peu le vent d'air frais au milieu de ce monde barbare et cruelle (mais civilisé).



En ce qui concerne Ed, moi qui déteste les descriptions, j'ai eu un petit manque de connaître un peu plus les sentiments de ce personnage. Il est très mystérieux et très sombre, mais c'est quand même le personnage pivot de l'histoire.



La profondeur des personnages fait qu'on a l'impression, une fois le livre fini, d'avoir lu un livre avec une histoire densément intéressante et pas du tout volatile.





Je suis très contente d'avoir découvert ce livre, totalement par hasard. J'ai adoré l'univers proposé et le thème de la vengeance m'a vraiment changé de d'habitude et j'ai beaucoup aimé. Je regrette juste que la fin ne se finisse pas en apothéose mais plus sur le même rythme que le reste.
Lien : http://unlivrepeutencacherun..
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Le roi sombre

Une excellente surprise!

J'ai acheté ce livre lors de la Japan Expo et ai rencontré l'auteur par la même occasion qui m'a tellement bien parlé de son livre que j'ai craqué et l'ai acheté!

Et je ne regrette pas.

Malgrès le fait que sa ne fait pas parti de mon genre préféré, ce roman m'a passionné!

Quand je le posais pour aller eu travail, je ne pensais qu'à une tout le long de la journée, pouvoir continuer de le lire!

J'ai adoré le personnage d'Ed/Hisham et la façon dont il a évolué au cour du roman.

Tous les personnages sont intéressants et bien construit et j'ai particulièrement été touché par le personnage d'Ophélie qui n'est certes qu'un personnage secondaire mais qui nous prends par les sentiments.

Bref, une excellente lecture!
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Le roi sombre

Un bilan plutôt positif pour ce roman : un univers qui tient la route, des personnages sympathiques (même si le livre est trop court pour qu’ils soient assez développés), une histoire qui tient très bien en haleine (sans réelle surprise ni retournement de situation, mais je pense que ce n’était pas le but du jeu), une écriture bien sympathique… Dommage simplement que les dialogues et descriptions ne soient pas aussi bruts de décoffrage que l’éditeur le prétend.
Lien : http://moncoupdecrayon.fr/20..
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Le roi sombre

Ed Noxx a une vie de rêve : étudiant exceptionnel entouré de ses amis Solal, Nérion et Orféo, il s'apprête à se fiancer à la superbe Messaline et à partir pour Ixion en tant que titulaire de la première bourse d'installation sur Ixion et comme premier assistant d'Harlan Tibérius, un de ses professeurs qui a accepté là-bas un poste de conseiller auprès du Président. Tout est pour le mieux...

Tout ? Non, car Ed, soupçonné de terrorisme et de complicité dans un attentat terroriste, va être emprisonné dans la pire des prisons qui soit dans l’univers: Ikaro Filaki, plus couramment appelée IF, où les prisonniers n'ont aucun contact avec l'extérieur et sont parqués dans des cages hermétiques.Bref, une prison dont on ne revient pas et dont on ne s'évade jamais...

C'est là-bas qu'Ed va faire la connaissance de Io, mystérieuse entité qui a décidé de l'observer et de l'éduquer dans de nombreux domaines. Et miracle ! Après plus de vingt ans enfermé, « l'animal » le plus dangereux que les gardiens de la prison d'IF aient vu naître parvient à s'échapper. Ed, désormais connu sous le nom d'Hisham Kesari, n'a dès lors plus qu'une idée en tête : réunir une équipe efficace dans le seul but de se venger de tous ceux qui l'ont piégé et fait emprisonner alors qu'il était innocent !



La trame de l'histoire vous rappellera peut être celle d'un autre roman très connu de la littérature française : Le Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas (avec la collaboration d’Auguste Maquet) Car oui, Le roi sombre est librement inspiré de cette œuvre qu'Oren Miller transpose avec talent dans un univers de science-fiction.



Alors, oui, ce livre n'est pas un ouvrage aussi littéraire (descriptions, phrases longues...) que Le Comte de Monte-Cristo, mais il n'en demeure pas moins qu'il m'a procuré un excellent moment de lecture avec un humour noir absolument cynique et dévastateur... D'aucun dirait qu'ayant fait des études universitaires proches de celles de l'auteur, j'ai retrouvé un humour auquel je suis sensible... Mais pas que ça.



Car les personnages sont bien « fouillés » et même si le héros est devenu quelqu'un de « sinistre », alors qu'il était auparavant quelqu'un de « lumineux », le lecteur qui suit son histoire depuis le début des événements en parvient à le comprendre et à se dire que s'il se trouvait dans la même situation, il ferait pareil, du moins au début... car attendez vous à des passages extrêmement sombres et à des personnages plus que détestables.

Ainsi, notamment, Claudia Magnus, femme de juge, qui aurait du être quelqu'un de respectable mais qui s'avère être une criminelle sanguinaire « de la plus belle eau »... un bel enrobage autour d'une cruauté sans fin. Ou encore les amis d'Ed qui ont somme toute finalement tout fait pour lui voler ce qu'ils convoitaient : l'un, la femme ; l'autre, la position...



Heureusement pour lui, Ed fera de nouvelles connaissances qui pourraient le réconcilier avec les êtres humains... que dis-je, humanoïdes. Il ne faut pas oublier que nous sommes dans un roman de science-fiction ! Et bien qu'Ed ait parfois des côtés exaspérants du fait de son « omniscience », il y a toujours des événements ou des gens qui lui rappellent qu'il reste malgré tout un être humain, quoiqu'extrêmement riche et puissant. Mais cela sera-t-il suffisant pour qu'il parvienne à ses fins ?



De plus, le roman bénéficie d'une écriture « simple » (pas trop de descriptions, de détails...), et efficace avec, comme indiqué plus haut, un humour noir omniprésent qui va choquer ou faire que le lecteur va être définitivement accroché ! Il n'y a presque aucun temps mort dans le récit. Car chaque petit événement constitue en fait un morceau de ce puzzle qu'est la vengeance d'Ed... La question dont vous trouverez la réponse en lisant le livre étant : Comment va se finir cette histoire ?



Un petit bémol à cette lecture (qui autrement aura été parfaite) : je n'ai pas vraiment compris l'utilité de l'épilogue... Un recommencement ?
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Le roi sombre

J'avais très envie de découvrir ce premier livre d'Oren Miller publié par les éditions HSN, surtout que pour ce livre, l'auteur s'est frotté à une adaptation assez audacieuse du Comte de Monte Cristo version SF. Bon j'avoue je n'ai pas lu le comte de Monte Cristo qui ne m'a jamais vraiment attiré (mais j'ai du mal avec certain classique). Cependant, le coté SF de l'adaptation me plaisait beaucoup alors pour changer un peu de la montagne de lectures fantasy de ce mois-ci j'ai aimé me retrouver sur une station spatial dans la plaine d'Hypérion.Bien sûr ce livre est avant tout une histoire de vengeance et le déroulé de l'histoire n'est pas une surprise mais j'ai beaucoup aimé le style qu'Oren Miller a mis dans la création de son univers SF, de ses décors mais aussi de ses interactions dans ce monde de privilégiés des stations où les plus riches vivent en ignorant les plus faibles. Une belle exploration d'un univers clos où tout est permis pour ceux qui en ont les moyens. La religion, la politique et la justice : toutes ces institutions se croisent et se lient et ce sont leur interactions qui donnent du relief au récit. Bref, un beau mélange de SF, de combat spatiale, d'entité divine et de peuples extraterrestre, assez bien équilibré.



Contrairement aux autres livres que j'ai pu lire d'Oren Miller, on ne retrouve pas ici sa plume si acérée, où les dialogues sont des petits bonbons littéraires. Il manque un peu du tranchant et de l'ironie que j'ai adoré dans le Tyran des Songes. Mais le style SF ressemble également peu à ses autres livres et pourtant je l'ai trouvé riche et intriguant. J'ai aimé l'approche antagoniste station/planète et particulièrement le microcosme que représente chaque station et qui cache perversion, manipulation et corruption. Cependant, la vraie réussite réside, comme souvent dans les livres d'Oren Miller, dans les personnages que nous présente l'auteur. On s'y attache, on les déteste ou on les apprécie mais aucun ne laisse indifférent : charismatique, arrogant, fier ou loyal, le roi sombre est une belle galerie de personnages qui portent l'histoire efficacement.Une bonne adaptation d'un classique dans un univers SF maitrisé où il ne manque qu'un peu de la plume si décapante qu'Oren Miller a su développer dans d'autres de ses livres. Cependant, sa plume reste efficace et les personnages restent le gros point positif du roman et certains m'ont particulièrement touché : la vengeance ne fait pas de compromis et rafle beaucoup de monde au passage, c'est là un beau moment d'émotion du roman. Je trouve l'intrigue stylée dans un univers étrange mais également reconnaissable tant il peut nous faire penser à des situations actuelles. Un bon moment de lecture pour une adaptation percutante!
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Le roi sombre

Attention coup de cœur assumé! J’ai réitéré avec un titre des éditions de L’Homme sans nom mais surtout d’Oren Miller dont j’avais déjà lu le superbement bien écrit J’agonise fort bien, merci!



Avec Le Roi Sombre, je persiste et signe en affirmant qu’Oren Miller possède une plume aiguisée et bien fournie. L’auteur nous propose, ni plus ni moins, une nouvelle version du Comte de Monte Cristo à la sauce Space Opera. En effet, dans ce roman, le lecteur suit les aventures de Ed. A la suite d’une erreur, Ed est accusé de terrorisme. Il est alors envoyé à IF, initiales d’une prison dont on ne revient jamais.



Ed y fait la connaissance d’une entité étrange qui va l’aider à s’évader. Ed devient alors Hisham et n’aura de cesse de vouloir se venger de ceux qui ont causé sa perte.



J’ai adoré cette version futuriste qui se déroule dans la galaxie. L’auteur a su habilement jouer avec les codes en plaçant son intrigue sur Ixion, station stellaire, régie par une caste d’aristocrates aux noms étrangement romains: Nérion, Messaline ou encore Claudia sont des personnages qui font bien sûr écho à leurs illustres prédécesseurs. Les pirates interstellaires sont aussi légions et c’est en s’alliant à l’un d’eux que Hisham-Ed réussira à accomplir sa vengeance.



Oren Miller ne se complaît pas dans la facilité. Certains passages sont assez obscurs lorsqu’il y explique notamment le fonctionnement juridique de la station Ixion mais cela apporte plus de profondeur au roman. Son style est addictif et comme dans son autre roman déjà lu et chroniqué sur le blog, l’auteur aime tailler ses dialogues au cordeau. Même si je les trouve moins aboutis, j’ai adoré les échanges entre le pirate Jatalan et Hisham, plein de verve et de vivacité.



J’ai bien sûr adoré le personnage principal d’Hisham qui renonce à tout pour assouvir sa vengeance. Cette soif de vengeance est le fil conducteur de l’intrigue et on suit avec délices la mise en place des pièges par Hisham. Sa personnalité est attachante et évolue au fil du roman. C’est un personnage meurtri, empli d’une vengeance sanglante, cependant au fil de sa quête, il va devoir faire des choix et se rendre compte que la vengeance n’est pas la seule solution.



Le personnage secondaire c’est aussi l’univers créé et décrit par l’auteur. Il nous plonge au cœur d’un monde dans lequel les hommes auraient créé des stations stellaires. C’est vraiment passionnant d’imaginer toutes ces machines, ces vaisseaux spatiaux et ces villes gigantesques dans lesquels vivent les humains. J’ai eu souvent en tête le film de Luc Besson Le Cinquième élément pour m’imaginer les êtres vivants et l’architecture de ces mondes plongés au cœur des galaxies.



Avec Le Roi sombre, Oren Miller revisite le Comte de Monte Cristo et c’est vraiment réussi. Ce one-shot sort des sentiers battus et donne envie de découvrir ou redécouvrir le classique d’Alexandre Dumas.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Le roi sombre

Avec les histoires de vengeance on se plante rarement et Le Roi Sombre ne fait pas exception à la règle car c'est une de mes meilleurs lectures jusqu'à présent ! Je ne peux donc que vous recommander d'embarquer avec Ed et ses coéquipiers. Le voyage ne sera pas sans perturbations par contre...
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Le roi sombre

J'ai adoooré ! Le style de l'auteur, l'histoire net et sans surdose d'informations ou de descriptions en tout genre, notre imagination peu mener un tant soit peu sa vie et ça c'est chouette ! Les personnages sont attachants et j'aurai aimé lire davantage d'interactions entre eux.

Je ne mets pas 5 étoiles simplement parce que je trouve qu'il manque des éléments à ce roman et également que le développement de certains personnages est trop inconstant, mais c'était quand même une très très bonne lecture !
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Le roi sombre

Un roman qui se fonde sur une trame solide (c'est Dumas, quand même !) mais dont le traitement SF est un peu léger...

Aussitôt lu, aussitôt oublié...

Toutefois, cette auteur (je tiens à cette orthographe ! ) n'est pas dénuée de talents et son éditeur est courageux et doit être défendu, vu l'état pitoyable de l'édition française...
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Le roi sombre

Une vengeance dans les étoiles orchestrée comme une symphonie



J'ai découvert ce roman à l'occasion d'un salon de l'imaginaire, à Lyon. L'auteure y dédicaçait ses romans et m'a convaincu d'essayer ce roman de space opera inspiré par l'histoire du Comte de Monte-Christo. Pari réussi, et pourtant je suis devenu difficile avec le temps.

Mes souvenirs du Comte de Monte Christo sont lointains. J'ai dévoré tout Alexandre Dumas dans ma jeunesse, et j'ai retrouvé les sensations de ce monument de la littérature en lisant le Roi Sombre : l'appétit pour la vengeance, la soif ressentie avec le héros, et finalement l'amertume que procure une telle entreprise, même si le Roi Sombre trouve lui sa rédemption sous la forme d'un nouvel amour et de nouvelles quêtes à entreprendre.

Le texte est remarquablement bien écrit, et m'a permis de particulièrement bien visualiser les paysages et les caractères qu'Oren Miller nous fait découvrir au cours de l'intrigue : chapeau bas !! Les personnages principaux sont très vivants, remarquablement bien croqués, et ils ont du chien.

L'intrigue est rudement bien menée, et notamment la mise en œuvre de la vengeance est un morceau de choix avec de bons rebondissements politiques et juridiques qui sont savoureux sans être trop techniques, juste ce qu'il faut pour être crédibles et intéressants. C'est un dosage qui n'est pas facile à réaliser : joli coup.

Côté space opéra, je dirais que le pari est aussi réussi pour ce qui est de la technologie, des cités spatiales où tout un microcosme est reconstitué, mais le fait qu'on soit dans l'espace joue un rôle assez mineur dans l'intrigue, par contre les décors sont clairement imaginés au point de visualiser la cité d'Ixion, ou la prison d'IF comme de magnifiques paysages qui font rêver dans certains films de science fiction. Il n'y a pas la dimension d'épopée spatiale ou de Western futuriste qui a fait le succès de certaines œuvres de Space Opéra. Ce n'est pas un défaut, parce que l'histoire est très bien comme cela. Par contre, la technologie avancée, les particularités religieuses exotiques de la ville d'Ixion et les pouvoirs d'une entité extraterrestre mystérieuse sont efficacement consacrées au service de l'intrigue.

Je ressors donc de cette lecture très satisfait, heureux d’avoir découvert un nouvel auteur dont j’aurai plaisir à lire les autres romans parce que j’apprécie sa plume vivante
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Le roi sombre

Ce roman traine dans ma PàL numérique depuis des années et mon seul regret, c'est de ne pas l'avoir lu plus tôt ! J'adore le comte de Monte-Cristo, c'est un de mes classiques favoris. Alors le voir réadapté à la sauce SF par une autrice qui ne manque ni d'imagination, ni d'une plume accrocheuse, je ne pouvais pas espérer mieux.



Il faut garder à l'esprit que Monte-Cristo, au départ, est un roman-feuilleton et on en retrouve les codes ici, que ce soit dans la construction des personnages ou de l'intrigue. Oren Miller se "perd" moins que Dumas dans les rebondissements mais ils restent nombreux au point de peut-être paraître excessifs pour les lecteurs non habitués. Les personnages paraitront aussi par moment "caricaturaux", toutefois ce serait une erreur de ne pas voir au-delà, surtout dans le cas du protagoniste principal...



J'ai tout aimé dans ce titre et plus particulièrement la façon dont Oren Miller se réapproprie l'histoire. Si on a lu le classique, on décèle les ficelles narratives mais on parvient tout de même à être surpris par les retournements de situation, par l'univers autour, par Ed bien entendu. Ce personnage m'a profondément touchée tout comme sa relation avec Io, ce fut l'un des plus beaux passages du roman à mon goût. En plus du tout dernier chapitre et plus spécifiquement, de la dernière phrase. Adapter un tel monument littéraire n'a rien de simple et l'autrice s'en sort plus qu'honorablement car elle est parvenue à donner une vraie personnalité à son roman, qui s'éloigne de sa source pour mener une existe à part entière, avec ses propres idées, ses propres concepts.



Que vous ayez lu ou non le comte de Monte-Cristo, ce roman vous plaira si vous aimez les récits SF d'aventure dynamiques. C'est une belle petite pépite !
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