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Citations de Oren Miller (119)


D'habitude, les alcooliques nient leur état avec force et s'emportent avec une énergie proportionnelle à la puissance de leur addiction.
p27
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Le bruit constant force le cerveau à traiter de l'information en continu et cela participe de son aliénation.
p239

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Allons, on n'accuse pas quelqu'un de meurtre sous le seul prétexte qu'il est encore en vie !
p18
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Les révolutions commencent toutes par une simple provocation, une rumeur, une idée. Puis le mouvement enfle, il fait écho aux espoirs et aux rêves des minorités. Et enfin, il arrive une étincelle, une seule volonté d'acier plus forte que les autres et la rumeur devient élan, et l'élan devient révolte.
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Sérieux, t'as un grain ma pauvre fille! Et pas qu'un...genre le sablier entier.
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Ce que disent les fées avant de tuer

Un danseur s’en va danser
Convié au bal des fées
Dans la lande, il danse, il danse
Suivant les pas des belles, il danse.


Ça tourne, ça tourne !


Deux danseurs s’en vont danser
Conviés au bal des fées
Ils sourient, se tiennent les mains
Et comptent leurs pas jusqu’au matin.


Ça tourne, ça tourne !


Trois danseurs s’en vont danser
Conviés au bal des fées
Leurs cheveux de fils dorés
Ondulent en vagues et sentent l’été.


Ça tourne, ça tourne !


Quatre danseurs s’en vont danser
Conviés au bal des fées
La danse se termine
Sur un dernier baiser.


Cinq danseurs s’en vont danser
Conviés au bal des fées
Gare aux danseurs qui se rebellent !
Les fées sont bien cruelles.


Six danseurs s’en vont danser
Mais agonisent au bal des fées.
On peut entendre chuchoter :

« Tournez ! Tournez ! Jusqu’au sang, c’est mérité. »
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- Mon ami, je crois qu’il est arrivé quelque chose de grave à Catherine.

- Oui, est est morte, rappela le commis. La mort, c’est très grave, en soi.

- Je pense qu’elle a été assassinée.

- Ah oui, ça c’est plus grave.
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- Qui est-ce ? interrogea Isabeau en constatant que les interlocuteurs de la dame en question s’adressaient à elle avec beaucoup de déférence.

- Un des plus grands génies littéraires du moment : madame Agatha Mallowan.
(...) Je suis fasciné par le hasard, reprit Évariste sur un ton de rêverie enfantine. Parfois, il est si énorme qu’on le croirait créé par une main extérieure. Savez-vous, mon cher, en quoi excelle cet éminent écrivain ?

- J’avoue que non.

- Dans les histoires de meurtres, qu’un fameux détective belge résout avec ses petites cellules grises. Quelle coïncidence, n’est-ce pas ? Que l’un des plus grands maîtres du genre soit présent à une soirée où, j’en suis presque sûr, se trouve un assassin.

- J’imagine.
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En fait, si Dieu existe, il est acquis qu'il est un mauvais scénariste. Depuis un moment déjà, sa mise en scène est affligeante.
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(...)
- Eh bien, on peut dire que votre charme laisse cet homme de marbre, nota le commis en regardant les Le Mogne s’éloigner.

- Et c’est extrêmement inhabituel et vexant. Si je veux à nouveau interroger Maurice, il faudra distraire le frère d’une façon ou d’une autre.

- Pourquoi est-ce que je sens comme un désagréable frisson courir tout le long de ma colonne vertébrale ?

- Tranquillisez-vous, c’est tout à fait normal. La plupart des appâts ressentent cette émotion, à un moment ou à un autre.
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- Monsieur ? Monsieur Dorian Lozac’hmer, annonça-t-il avec autant de protocole que s’il s’était retrouvé à la cour du Roi-Soleil.

Le notaire et son commis se penchèrent de concert sur la gauche pour distinguer l’invité qui apparaissait derrière la haute silhouette du majordome. Le visage d’Évariste s’éclaira.

- Dorian ! Je vous en prie, approchez. Merci, Georges. C’est bien Georges ?

- Adam, Monsieur.

- Je n’étais pas loin. Merci, Georges.

Ce dernier se retira avec une dignité impériale.
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- Le monde a changé, messieurs, les gens croient plus dans le progrès qu’en n’importe quoi d’autre. Le progrès, c’est la nouvelle religion. Ils ont oublié qu’on a vécu bien plus longtemps sans qu’avec. Et que la nature régnera toujours sur les Hommes. S’ils cessent de l’écouter et de la respecter, alors tout ira mal. Et tout va déjà mal.

- Lancez-vous dans la politique, conseilla Évariste avec une pointe de sarcasme.

- Ça a déjà commencé, continua Henriette sans écouter le notaire et comme possédée par son raisonnement. Si personne écoute ce qu’il a à dire, on ira de malheur en malheur.

- Qui ça, il ? interrogea Isabeau.

- Le peuple invisible.

- Oui, s’il était visible, on l’écouterait plus facilement, cru bon de faire remarquer Évariste. Mais qu’entendez-vous par « peuple invisible » ?

- Les fées, révéla la domestique avec solennité.

(Le notaire et son commis marquèrent un temps d’arrêt.)
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(...) Plus il gravissait les marches, plus ses membres lui paraissaient de plomb. Respirait-il plus difficilement ? Il en avait l’impression. Dans cinq ans, il aurait soixante ans, l’âge auquel on peut profiter des fruits de son labeur grâce à quelques rentes lucratives. De ce côté-là, Ambroise n’avait pas chômé. En tant qu’aîné d’une fratrie de huit enfants, on ne lui avait pas laissé le choix de l’oisiveté et de la distraction. Par voie de conséquence, Ambroise ne renvoyait pas l’image de quelqu’un de drôle. Parfois, il s’ennuyait lui-même.
Au troisième étage, il songea que, bien que les détails pratiques lui échappent encore, il n’allait pas laisser de mot d’adieu ou d’excuses. Après tout, le suicide était quelque chose de très personnel. Livrer ses motivations enlevait un peu de solennité et de mystère à l’acte. 
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J’étais une si belle mariée.

Avant que je ne me consume.

Dans ma magnifique robe Christian Dior, j’étais radieuse, telle qu’on m’avait toujours appris à l’être. Au sein de ma famille, le beau est un art de vivre. On ne s’entoure que de beauté : belles femmes, belles voitures, belles pierres précieuses, belles maisons au bord de mer. C’est un fait si banal que nous avons oublié qu’il existait aussi de la laideur en ce monde.


[Prologue
de ce qu’il reste de la mariée]
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- Madame ? Madame, vous allez bien ?
J'agonise fort bien, merci, eut-elle encore la force de penser avant de s'écrouler face contre terre.
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- Il faut profiter, mes amis, nous sommes si peu de chose.
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Ne cachant rien de son humeur, il était ce qu'il disait être, faisait ce qu'il disait, pensait ce qu'il disait et disait ce qu'il pensait. Bref, Jatalan était un volcan actif qui vomissait de ses entrailles à peu près tout ce qui traversait sa tête de bois.
Donc, il était consterné.
- Sinon, pour faire avancer le débat, je propose de te carrer la cartouche du réacteur dans le fion et de vérifier si ça joue sur les propulseurs.
- Ecoutez, patron, tenta d'argumenter le chef mécano, c'est pas si simple...
- Bien sûr que si. Penche-toi et tousse un coup.
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- Tu vas m'obliger à reparler de ton problème.
- Quel problème ?
- Ton problème de perception.
- Je n'ai pas de problème de perception.
- Si. Comme tous ceux de ton espèce. Vous avez trois yeux. Du coup, vous pensez que vous voyez des trucs que les autres race voient pas . Il est pas mort parce que l'ordinateur, là, il dit qu'il est en bonne santé (Le gardien émit un grognement avant de conclure, sans appel :) Trois yeux, ça veut juste dire un de trop. C'est tout.
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— Nous ignorons ce qui lui est arrivé, enchaîna la fouine sans relever, mais il ne peut s’agir que d’un coup de folie. Personne de sensé ne peut faire ça à un autre être humain, n’est-ce pas ?

— Oh, vous seriez surpris des choses incroyables qu’une personne sensée est capable de faire.
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Personne ne contrariait la Mort. Le problème était, en fait, inverse: la Mort contrariait tout le monde.
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