Une chose à laquelle je ne suis pas encore habituée, c'est l'odeur de Pékin. Elle vous suit partout, comme si elle était contenue à l'intérieur des murs de la ville. Ce n'est pas du tout une de ces odeurs épicées qu'on pense être la caractéristique de l'Orient, mais cela fait plutôt penser à du beurre rance qu'on aurait un peu fait chauffer dans une poêle. L'odeur semble surgir de partout, mais elle s'échappe d'une manière particulièrement tenace des couvertures de fourrure que l'on vous met sur les genoux dans les pousse-pousse.