Citations de P. M. Freestone (54)
Le problème, c'est que dans une guerre, il n'y a pas de vainqueurs : juste des survivants.
- Je suis le prince héritier. Je ne peux pas me rendre à une réunion officielle dans cet état.
- Quel état ? demandé-je.
- Pas lavé, pas coiffé et tout dépenaillé ! Je n’ai pas reçu de vêtements propres et repassés depuis la dernière lune. C’est la deuxième fois que je porte cette robe de chambre. Elle sent mon odeur ! s’indigne-t-il en soufflant pour chasser une épaisse boucle brune qui lui tombe dans les yeux.
Je jette un coup d’œil à Kip, qui croise les bras sur sa poitrine.
- Je suis garde du corps, pas blanchisseuse.
Nisaï la dévisage, bouche bée.
- Vous aurez beau faire une tête de merlan frit, ça ne changera rien, Votre Altesse.
J’étouffe un ricanement. Nisaï n’est guère à cheval sur le protocole, mais de toute évidence, s’attendre à ce qu’il fasse sa lessive lui-même, c’est trop lui en demander.
– Je rêve, lancé-je à voix haute, ou nous venons de recevoir des ordres d’une espionne-parfumeuse qu’aucun de nous ne connaissait il y a un demi-tour ? Au nom de Kaïsmap le clairvoyant, pourquoi devrions-nous lui obéir davantage qu’à un pain de savon noir ?
Nisaï croise ses mains sur la table et répond calmement :
– Parce que c’est elle qui a les meilleures idées.
Préserver la connaissance, c’est une chose. Mais à quoi bon si c’est pour qu’elle reste entre les mains d’une poignée d’élus qui n’en font rien ?
Dans une guerre, il n’y a pas de vainqueurs : juste des survivants.
- On a toujours le choix, mon frère. Toujours.
Jusqu'ici, je pensais que les serments étaient notre substance même. En réalité, ils sont pareils à des bâtonnets d'encens : au début, ils brûlent fort ; leur lumière est vive et leur odeur pénétrante tandis qu'ils se consument. Mais fouillez les cendres de la plupart des promesses éternelles, et la seule chose que vous trouverez, c'est un mensonge involontaire proféré par naïveté.
Tout a une fin. L'Ordre. La magie. Les dieux eux-mêmes.
Le seul moyen de sortir de ce pétrin, c'est de le traverser.
- S'il te plaît, Ash. Laisse-moi t'aider.
-Je refuse que tu risques ta vie pour moi.
- Ce n'est pas à toi d'en décider.
Je garde le silence.
- À ma place, tu en ferais autant.
- Sans la moindre hésitation.
- Alors, traite-moi en égale.
[...]Les Guerres d'Ombre ont démontré ce qui arrive quand l'équilibre est rompu : le règne du chaos et de la mort. Certains accepteraient de voir l'empire réduit en cendres pour obtenir la victoire, mais ....
Que vaut une couronne de fumée ?
- Je m'efforce de ne pas laisser le dernier dogme à la mode troubler mon jugement, me coupe Zakkurus en faisant courir un doigt le long du bord de son gobelet. Tu as dû nous entendre dire qu'Asmudtag est tout. Ce n'est pas une figure de style. Son essence primordiale imprègne chacun de nous, les Dieux-Cadets et la terre elle-même. Le seul moyen de trouver l'équilibre c'est à travers Asmudtag. Les Dieux-Cadets ont prouvés que leurs faiblesses étaient aussi nombreuses et variées que les nôtres. Les Guerres d'Ombre ont démontré ce qui arrive quand l'équilibre est rompu : le règne du chaos et de la mort. Certains accepteraient de voir l'empire réduit en cendres pour obtenir la victoire, mais ....
Que vaut une couronne de fumée ?
Avant [...] je ne croyais pas à la magie, et encore moins à la présence d'êtres surnaturels dans le ciel. Parce que si je m'étais autorisée à y croire, j'aurais dû admettre qu'ils m'avaient tourné le dos - et me demander pourquoi. Ce n'était pas une question à laquelle j'avais envie de réfléchir, et encore moins de trouver une réponse.
Je n'ai pas confiance en Sireth : elle est beaucoup trop ambitieuse. Mais assez maligne pour se rendre utile. Une version bas de gamme de quelqu'un pour qui j'ai le plus grand respect : moi.
La place de la magie est dans notre ombre, derrière nous.
- Que t'a donc enseigné ton père ? [...]
-Oh, vous savez, des choses inutiles, comme monter à cheval et prendre soin de ma monture, survivre dans le désert ou encore ne pas me couper avec mon propre couteau.
" Si j'ai appris une chose à la cour, c'est que les actions des dirigeants ne correspondent pas toujours à leurs parole. Que dans l'intérêt général, ils sont parfois obligés de dire une chose alors qu'ils comptent en faire une autre."
Il m'a toujours dit de ne jamais oublier la différence entre le devoir et la loyauté : le devoir s'exige, la loyauté se mérite.
À quoi sert la connaissance si on ne la partage pas ?
Le problème, c’est que dans une guerre, il n’y a pas de vainqueurs : juste des survivants.
Père m’a dit de ne jamais oublier la différence entre les deux : le devoir s’exige, la loyauté se mérite.