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Critiques de Paolo Parisi (14)
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Coltrane : A Love Supreme

« L'esprit des percussions est quelque chose qui se ressent mais qui ne t’appartient jamais. Il entre en toi. Te donne satisfaction et joie. C'est un état d'esprit qui te fait dire ''Je suis heureux de faire partie de ce monde.'' »

Une vie retracée par petites touches. Coltrane vu par Paolo Parisi, est un album qui laisse le lecteur sentir les notes du musicien. Le fait que cette biographie ne soit pas linéaire surprend, mais juste au début. Car très vite on plonge dans les souvenirs, les points forts d'une carrière, les fêlures d'une vie. Tout est rythme dans cet album que je trouve très beau.

Des dessins en noir et blanc, des nuances de gris, et on vibre d'une note blanche à une noire, on souffre en écoutant Alabama que Coltrane enregistra en souvenir des fillettes tuées par l'explosion de la bombe déposée par le KKK, ou encore assis à l'arrière de ce bus réservé aux noirs. Je ne vois pas comment cet album aurait pu être multicolore alors que toute la trame oscille entre blanc et noir.

Je ne connaissais pas la vie de Coltrane et cette bande-dessinée a apporté beaucoup d'éléments de réponse.

« Le rythme est l'âme du monde. Chaque chose et chaque action humaine tournent autour du rythme. »
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Keith Haring, le street art ou la vie

Il y a quelques années, la Tour Keith Haring, une grande fresque qu'il avait dessinée à l'hôpital Necker de Paris pour illuminer la vie des enfants malades a été rénovée. Je l'avais découverte à cette occasion. Mais bien sûr qui ne connaît pas ses personnages et surtout son « radiant baby » aussi célèbre que copié. Uniclo a d'ailleurs fait quelques belles reproductions de ses personnages colorés sur des vêtements destinés à tous les âges.



De la même génération que Jean Michel Basquiat, dans la mouvance d'Andy Warhol et des artistes des années 80, qui était réellement Keith Haring et d'où venait il ? Issu d'une famille de Pennsylvanie, frère aîné de trois soeurs, le jeune Keith a eu très tôt la frénésie de dessiner encore et encore, sur tous les supports, à tout moment.



L'ennui étant l'animation la plus répandue dans son village, on comprend vite que l'enfant, puis l'adolescent, a cherché dans l'art un échappatoire et un moyen de développer sa créativité naissante. Avec une seule idée en tête, devenir un artiste. C'est un adolescent qui se cherche et qui va trouver dans la religion, puis dans la drogue, mais surtout dans l'art qu'il explore sous toute ses formes et avec la plus grande diversité de matériaux, un moyen de s'épanouir. Arrivé à New-York en 1978, il développe sa créativité, et prend pleinement conscience de son homosexualité.



Le roman graphique de Paolo Parisi nous explique son parcours, ses rencontres, sa passion pour l'art quels que soient les supports sur lesquels il s'exprime. Métro, fresques géantes, graffitis, toiles, performances, tout est adapté à l'expression, au langage, au message qu'il veut faire passer. Et que celui-ci parle au plus grand nombre possible de spectateurs. Les années noires des nombreux décès du sida sont bien montrées, ce cataclysme qui frappe la jeunesse et les artistes des années 80.



https://domiclire.wordpress.com/2022/09/16/keith-haring-le-street-art-ou-la-vie-paolo-parisi/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Basquiat, l'enfant rayonnant

Quand j'ai vu ce livre, j'avoue que j'étais curieuse car j'aime beaucoup l'œuvre de Jean-Michel Basquiat mais j'ai pensé que ce roman graphique n'allait pas beaucoup me plaire. En réalité je suis beaucoup plus sensible au dessin, aux couleurs, qu'au scénario, voire même aux personnages, alors quand j'ai vu ce rouge, ce vert, ce jaune et ce bleu en grands aplats qui piquaient les yeux j'ai pensé que ça allait être très compliqué… Et ce fut tout l'inverse, on a frôlé le coup de cœur ! Même si encore maintenant, je ne comprends toujours pas pourquoi. Le graphisme vient à l'encontre de tout ce que j'aime. Moi qui suis plutôt fan d'une palette de couleurs à la Enki Bilal, des détails, des subtilités de teintes… j'ai adoré ce roman graphique. Car finalement grâce à cette gamme de couleurs réduite, on se concentre sur le personnage, sur son histoire, son rapport à l'art. On va à l'essentiel, sans être parasité, par tout un tas d'autres choses.



J'ai mis du temps à écrire cette chronique car j'étais déroutée par rapport à mon ressenti. J'ai adoré ce livre et en même temps je me sentais complètement frustrée par ma lecture. Peut-être parce qu'étant touchée par l'œuvre de Basquiat, il me manquait cette dimension artistique dans le roman qui se concentre avant tout sur l'humain. Et d'un autre côté, je comprends le parti-pris de l'auteur. Comment parler de l'œuvre de Basquiat, sans reproduire ses toiles ? L'auteur devait choisir un autre angle, cette urgence à vivre, à aimer, à expérimenter, à peindre et finalement à se détruire. En lisant ce livre, on se rend compte que l'on était alors dans un contexte artistique en pleine mutation, dans une société qui évoluait à toute vitesse et dans un monde de l'art qui vivait un tournant mercantile, provocateur et opportuniste.



Basquiat a toujours été pour moi le peintre de la fulgurance. J'ai toujours eu cette impression de rapidité, voire d'accélération du temps, en regardant ses toiles, comme s'il savait qu'il n'avait pas beaucoup de temps devant lui pour s'exprimer, pour laisser une trace. Une sorte d'urgence inconsciente de la précarité de la vie, du succès, de la reconnaissance. J'y vois une lucidité, une sorte de clarté inconsciente des réalités du monde et de ses travers. C'est quelqu'un qui m'a toujours touché à travers son univers, son trait incisif, son dessin direct et sans concession, mais aussi à travers cette jeunesse et ce talent partis trop tôt. Et c'est cette urgence que l'auteur a réussi à traduire à travers ce livre et c'est ce qui lui donne les qualités de ses défauts. Je me suis sentie frustrée à la fin de ma lecture, j'aurai aimé aller plus en profondeur, que l'auteur développe un peu plus sa collaboration avec Warhol, la façon dont Basquiat voyait sa peinture, son rapport au monde… Mais il y a tant à dire sur Basquiat, tant d'angles de lecture, tant de développements possible que je comprends le choix de l'auteur. Basquiat a vécu, peint, aimé dans l'idée que rien n'est acquis, tout est en mouvement avant de se retirer du monde pendant un temps à la suite de la mort d'Andy Warhol et de mourir d'une overdose quelques mois plus tard.



J'ai beaucoup aimé ce roman graphique, je trouve que l'auteur a très bien su retranscrire cette fulgurance que je trouvais dans l'œuvre de Jean-Michel Basquiat, à travers son graphisme et son angle de narration. Ce livre m'a donné envie de redécouvrir l'œuvre de Basquiat.



Voir sur le blog :
Lien : http://bidules16.canalblog.c..
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Keith Haring, le street art ou la vie

Keith Haring est un artiste connu pour ses personnages colorés en mouvement. Qui est-il ? Quelle a été sa trajectoire ?



Cette bande dessinée qui orne les personnages du récit de bleu, jaune et rose, retrace son parcours original.



De sa naissance dans une petite ville américaine jusqu'à son installation à New York, sa passion pour le dessin et pour l'art contemporain vont tracer une existence sous le signe des rencontres et des expériences.



Il passe par la tentation religieuse, puis par les drogues et il multiplie les expérimentations amoureuses et artistiques.



Si le jeune Keith Haring ne se projette pas dans la scolarité, il va ensuite une fois adulte se rapprocher des écoles d'art et développer des réseaux d'amitié.



Il s'investit dans les salles de spectacles et organise des spectacles et des performances. Il ne tarde pas ensuite à exposer ses œuvres et obtenir une certaine reconnaissance.



Nous ne savons pas comment il aurait ensuite pu évoluer, il meurt à 31 ans du SIDA qui ravage alors notamment les communautés homosexuelles.



Un ouvrage qui partage par les dialogues les points forts de l'existence de cet artiste hors norme à la recherche de son style, inspiré des graffitis, de mouvements dynamiques qui puissent s'intégrer dans les lieux de la vie quotidienne.



Des explications complémentaires sont apportées dans la préface.


Lien : https://www.nouveautes-jeune..
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Coltrane : A Love Supreme

Voici une bande dessinée qui ravira certainement les passionnés de musique, et plus particulièrement de jazz et d'une de ses plus grandes légendes, le saxophoniste John Coltrane.

Empruntant au musicien le titre d'un de ses plus beaux albums ("A love supreme"), le dessinateur et scénariste Paolo Parisi avec une économie de moyens (dessins en noir et blanc et peu de dialogues) fait un portrait réussi de celui qui fut jusqu'à sa mort en 1970, le chercheur d'un absolu musical, sublimé jusqu'à l'extrême.

Par de courtes et justes évocations, par d'incessants allers et retours dans le temps, dans les nombreuses facettes du personnage, Paolo Parisi (dont on sent toute l'admiration et la connaissance qu'il a de la vie et de l'oeuvre de John Coltrane) signe ici une bande dessinée tout à fait réussie. Il y a dans "A love supreme" des dessins somptueux sur qui le regard s'arrête, un souffle passe.

Dès le livre refermé, je suis allé de suite retrouver les accords, le souffle de John Coltrane. Cela aurait pu (aurait dû) être "A love supreme", j'ai choisi "Ballads".

Moment rare que le plaisir de la lecture qui s'étend jusqu'à celui de la musique.



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Coltrane : A Love Supreme

Cette bande-dessinée retrace d'une certaine façon la vie de John Coltrane, mais d'une façon tout sauf linéaire et narrative... On se croirait plus dans un morceau de Jazz où les notes s'entrecroisent et éclatent autour de certains moments.



C'est ainsi que l'on découvre, par un graphisme très bien vu, des morceaux piochés par ci par là dans la vie du saxophoniste John Coltrane, et même si on n'y trouve pas forcément de continuité narrative, on ne manque pas d'éprouver quelque chose, sans pourtant pouvoir le définir, de percevoir un peu la vie (déchue?) de ce grand nom du jazz.



Peut être faudra-t-il par contre être également amateur de jazz, car sans cela, il se peut que l'on soit un peu perdu et que l'histoire puisse sembler trop minimaliste.
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Basquiat, l'enfant rayonnant

Un roman graphique étonnant reprenant la vie de Jean-Michel Basquiat, artiste de génie, dessinateur expressionniste et musicien expérimental. Le dessin et la couleur sont très étonnantes : des formes nettes, de la couleur vive comme découpée au ciseau, des teintes issues d'un tube cathodique saturé. Les seules plages de repos sont noires. Pas de blanc, pas de silence, pas d'absence. Tout est choc sous la rétine.

Paolo Parisi ne reprend pas le principe de ses contemporains à essayer d'explorer le style de l'artiste pour en faire une BD mais s'est réellement approprié l'oeuvre et la vie et toute la violence, la déchirure qui en découlent.

Une œuvre hommage forte qui peut déconcerter.
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Basquiat, l'enfant rayonnant

Un joli roman graphique est arrivé dans ma Boîte à Lettres. Merci à Babélio et aux éditions Chêne.



Format agréable, beau papier, couleurs franches,"les couleurs présentes dans les oeuvres de jeunesse"dit l'auteur. Graphisme intéressant, et roman graphique bien documenté....Un hommage, une tentative de faire de la bande dessinée ce que la bande dessinée n'est pas"continue-t-il dans les pages liminaires.



A être franche, j'ai d'abord été un peu déçue. Je suis revenue enthousiasmée de l'exposition Basquiat l'an passé à la Fondation Vuitton.  J'avais découvert l'univers de Basquiat si riche en symboles et en signifiants. Un animateur avait donné quelques clés pour comprendre ces œuvres foisonnantes et j'espérais que ce nouveau livre m'aiderait à les décoder .



Pas du tout! Ce n'est pas un livre d'Art : aucune reproduction de Basquiat ne figure ici. Pas d'interprétation. Des allusions au marché de l'art. Des rencontres avec les contemporains de l'artiste : Warhol, bien sûr, Keith Haring également. 



Ce n'est pas un plagiat! L'auteur n'a pas plagié l'artiste. Il n'a pas chercher à dessiner à la manière de...C'est un travail original, une sorte de biographie. Paolo Parisi s'est inspiré de la vie de Jean-Michel Basquiat, il a cherché à traduise sa fulgurance avec ses mots, ses idées, ses dessins.  Il raconte une histoire. Son héros, SAMO d'abord, Basquiat quand il devient célèbre, la vie entre fête et drogues, limousines et caves....la musique, les femmes qu'il a rencontrées, les marchands....jusqu'à la fin. 
Lien : http://netsdevoyages.car.blog.
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Coltrane : A Love Supreme

La lecture de l’album « Coltrane : A Love Supreme » est une déception. Pourtant, l’histoire de l’album culte du musicien de jazz afro-américain John Coltrane avait tout pour me plaire puisque j’aime le jazz et que j’assiste a de nombreux concerts. Enregistré en 1964 A Love Supreme est considéré comme un de ses plus grands chefs-d’œuvre.

Malheureusement, j’ai trouvé les dessins vraiment hideux, ce qui m’a donné l’impression d’une BD ratée. Et surtout, un saxophoniste sans bouche ça ne va pas du tout.

L'histoire ne suit pas la chronologie ce qui rend confuse cette histoire musicale passionnante. Quel dommage !

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Keith Haring, le street art ou la vie

Keith Haring naît à Kutztown en Pennsylvanie, en 1958. Il est initié au dessin par son père, très tôt. Pas très féru d'école, il quitte la Pennsylvanie pour New York à 20 ans et découvre la ville de Basquiat, Warhol... Une ville en pleine cure d'austérité pour tenter d'éviter la faillite, et une ville où la création est omniprésente. Les années 80, les années Reagan sont riches en contestations et le street art commence à fleurir. Mais ce sont aussi les années sida, maladie de laquelle Keith Haring décède en 1990.



On connaît tous les dessins de Keith Haring, ses bonshommes aux simples contours et très colorés qui dansent et son radiant baby, sa signature. Ça paraît facile, simple et très mercantile tant on les voit sur tous les supports. Cet album biographique reprend tout depuis le début, et laisse la parole à l'artiste qui s'est exprimé sur les murs et sur divers supports toujours dans l'idée que l'art soit le plus accessible possible au plus grand nombre. Pour lui, les produits dérivés, T-shirts, tasses, ... ne sont que des moyens de transmettre son art le plus largement possible.



Ce roman graphique de Paolo Parisi est explosif de couleurs : uniquement du rose, du jaune, du bleu, du noir et du blanc. Il montre les artistes au travail, la vie dans le New York des années 80, dans le monde homosexuel et la difficulté de s'exprimer sur les murs dans l'Amérique puritaine et réactionnaire de Reagan. Très bien fait, comme le précédent sur Banksy ; une série intelligente pour tous qui permet de mieux connaître les artistes du street art.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Basquiat, l'enfant rayonnant

Des débuts de Samo à la rencontre avec Wahrol, la vie de Basquiat est illustrée par petites touches colorées, franches, incisives. Plus qu'une biographie, c'est une vision du monde de l'art et des relations de Jean avec ses pairs et ses protecteurs. Peu de visibilité sur la démarche artistique de Basquiat, mais plutôt sur l'homme, sur sa volonté de réussir, sur les rencontres qui ont forgé son destin. C'est court, intense, incisif, à l'image de la vie de l'artiste.
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Keith Haring, le street art ou la vie

Keith Haring, le street art ou la vie, est le second roman graphique de la nouvelle collection de Hugo Publishing que je lis (le premier étant Looking for Banksy). Keith Haring est un artiste connu et je suis certaine que vous connaissez, a minima, ses petits bonhommes colorés, sans visages et en mouvements. Dans ce roman graphique, nous suivons Keith Haring de son enfance jusqu’à la fin de sa vie. L’artiste est né dans une petite ville de Pennsylvanie, à la fin des années 1950. Il a toujours adoré dessiner et l’art, en général. Dans sa jeunesse, il a côtoyé une secte religieuse puis, la drogue, avant de reprendre le « droit chemin » en partant pour New York et son école d’art. Il y fait des rencontres décisives et inspirantes. Keith va multiplier les expositions et les performances et commencer à être connu. A la fin des années 1980, il est frappé par une maladie qui explose aux Etats-Unis : le SIDA. Il décède en 1990, des complications liées à la maladie, à l’âge de 31 ans. Keith Haring a eu une carrière aussi courte que foisonnante. Paolo Parisi lui rend un très bel hommage à travers un roman graphique ultra coloré. L’univers graphique de l’auteur colle parfaitement avec l’univers de l’artiste. Un titre à découvrir !
Lien : http://romansurcanape.fr/les..
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Basquiat, l'enfant rayonnant

C’est une bonne BD pour découvrir la vie de Basquiat. On regrette l’absence de reproduction des toiles dans le récit (droits d’auteurs ?)



Article complet sur le lien suivant:
Lien : https://www.cornerbd.fr/post..
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Basquiat, l'enfant rayonnant

Sous ses airs stroboscopiques, Basquiat l’enfant rayonnant cache un biopic appliqué et très classique et ô combien frustrant. Où est donc l’Art, la folie créatrice et la tentation du néant ?
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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