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3.46/5 (sur 39 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Semur-en-Auxois , le 17 déc. 1951
Biographie :

Pascal Commère est né en 1951 dans un bourg de Côte d'Or où il vit et travaille, sillonnant la campagne. Tiraillé dès l'enfance entre les mots et les chevaux, il a bien failli devenir jockey comme son père, tué à l'entraînement alors qu'il avait six ans.
Christine et Zoé à ses côtés, il se consacre aujourd'hui à l'écriture. Prose et poésie s'alternant, la vie même. Il collabore régulièrement à quelques revues, notamment la N.R.F. au temps de jacques Réda, Théodore Balmoral, Conférence et est membre du comité de la revue Le Mâche-Laurier.

Source : http://www.letempsquilfait.com
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Citations et extraits (83) Voir plus Ajouter une citation
Pascal Commère
Dans la cuisine



Dans la cuisine
la soupe creuse les assiettes
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   Il eût souhaité rester s’émouvoir
            d’un rien
              d’une mousse
       vers le soir qu’hiver rouille
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Alors la seule ( place) dont je disposais était sur l'escalier.Et j'aimais te savoir assis à table, avec ta vieille mère en face de toi, j'aimais penser que l'on peut être deux assis à la même table sans rien déchirer, autour d'un plat qui fume, et les mots sont comme la fumée et tiennent chaud.
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Alors j'appuie ma joue contre le mur et j'écoute, ce qui est une autre façon de parler, et ceux qui parlent aiment qu'on les écoute.


(p. 50)
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Tout commence toujours dans un jardin et mon histoire avec toi a commencé ainsi.Parce qu'après être rentré des chantiers tu t'enfermes dans ton jardin, mais je n'aime pas le verbe enfermer.Je préfère celui d'ouvrir.

( p.25)
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Pascal Commère
                  On ne voit bien le monde qu’en marchant
                             Notes buissonnières
extrait 7
  
  
  
  
La prose est trop pleine d’elle-même, trop fermée pour prendre place dans l’été. Lui préférer le vers. Qui ouvre.


Revue Diérèse Diérèse, n°88
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Parce qu'un arrosoir c'est comme un gros crayon, on dessine avec sur la terre.Et même s'il faut toujours recommencer parce qu'avec le vent, deux minutes après, le dessin est effacé...

( p.27)
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J'ai franchi le portail. J'étais seul. Il faut du temps pour être plusieurs, apprendre à dire nous. (p. 11)
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Ce que tu aimes, je crois, c'est préparer la terre.Faire comme si c'était de la pâte, tes mains l'entourent, la pétrissent.Alors la terre monte dans tes mains, se gonfle. (...) C'est cela que tu aimes, cela à quoi tu t'abandonnes. Et les soirs où tu brises les miettes, quand tu nivelles le sol au râteau, tu siffles toujours, et l'air que tu siffles est pour ton jardin tout entier. Et plus tu poses tes mains sur la terre et la terre est à cet instant comme un front sous tes mains- est-ce qu'elle n'aurait pas de la fièvre, aussi ?
Et tes mains, la touchant, l'apaisent.

( p.27)
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Pascal Commère
Cette impression…



Cette impression, marchant, certains jours d’être
de la famille d’un poème et sa lumière sans
pouvoir franchir la cendre des mots vides
cependant que le chemin monte (lichens
vos beaux yeux peints) ainsi nous allons
toute herbe derrière nous refermée et qui bruit
par le travers des pentes (soleil
bousier qui saigne — hameau noir
dans le jour naissant) qu’est-c’ qui nous
émerveille plus que vous — fleurs plurielles
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