Comme dans beaucoup d'autres guides, on ne sort pas de la diagonale touristique qui va de Tokyo à Osaka mais il y a dejà beaucoup à voir de part et d'autre de cette ancienne route du Tokaido.
Le quadrillage de Tokyo est bien fait. En plus des immanquables quartiers habituels, on a droit à quelques découvertes comme le marché au poisson de Tsukiji et le nouveau quartier construit sur le polder de Odaiba. Ainsi que les jardins traditionnels de l'époque de Edo comme le Hama-Rikyu près du port. Les quartiers Est de la Sumida ne sont pas oubliés non plus. Notamment, ce magnifique petit musée retraçant un quartier de Edo.
Les incontournables aux alentours de Tokyo que sont Kamakura et Nikko sont aussi bien documentés.
Pour le Kansai, ce n'est pas pas mal non plus. Outre Kyoto, Nara et le Yamato, Osaka n'est pas oubliée. Cette ville mérite vraiment que l'on y passe quelques jours. Pour ses quartiers branchés comme Dotombori ou Namba, qui n'on rien à envier à Shibuya ou Shinjuku, ou pour visiter le fameux chateau de Hideyoshi. Par ailleurs, pourquoi ne pas assister à un spectacle de marionnettes Bunraku dont la ville est la spécialité ? En profiter également pour faire un retour dans le passé en allant quelques jours aux monastères du mont Koya. On peut éviter la foule en s'éloignant un peu.
On trouvera beaucoup d'adresses et de renseignements pratiques à la fin du guide.
En résumé, sans être exhaustif, c'est un bon petit guide pratique pour ce pays pas toujours facile, mais qui s'ouvre de plus en plus aux étrangers en vue des jeux olympiques de Tokyo en 2020.
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Un guide très utile pour découvrir le Japon, en particulier la région de Tokyo et de Kyoto.
Plans, astuces, coutumes, sites touristiques, vocabulaire de base... Tout y est pour visiter le pays du Soleil levant. Bon voyage!
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Le film documentaire « Caniba » de Lucien Castaing-Taylor et Verena Paravel, sorti l’année dernière, a remis sous les projecteurs la figure d’Issei Sagawa, surnommé dans les médias français, le japonais cannibale (au Japon, c’était l’étudiant parisien).
Au moment du crime - juin 1981 – Patrick Duval est alors au Japon. Dès lors cette histoire va le poursuivre et pour tenter de la comprendre, il entreprend d’écrire à Issei Sagawa. Nous sommes en juillet 1985. Sagawa lui répond immédiatement. Une correspondance s’en suit, et au début de l’année 1986, Patrick Duval de retour au Japon va le rencontrer.
C’est seulement quelques années plus tard que le journaliste écrira ce livre où il tente donc de décrypter cet acte « cannibal ». On lit donc le portrait d’un homme obsédé depuis sa toute jeune enfance par ce fantasme. Surprenant, (?) il n’a jamais été vraiment soigné : pas de suivi psychiatrique au long cours.
Le livre est fort intéressant – éprouvant aussi dans la description du crime – car Patrick Duval cherche aussi bien dans la culture et la mythologie japonaise, que dans l’expertise psychiatrique les racines du « mal ».
Les longues heures d’entretien permettent de faire la biographie du japonais ; sont citées aussi, de larges extraits du rapport d’expertise des psychiatres pour l’instruction ; de très nombreuses lettres – celles de leur correspondance par exemple ; et pour les férus de psychanalyse, les interprétations de Jean-Claude Jugon, que l’auteur sollicite. Le livre permet également de voir les différences entre les système juridiques japonais et français : « considéré comme fou en France (où il a bénéficié d’un non-lieu) mais jugé sain d’esprit au Japon (où il n’est poursuivi, officiellement, pour aucun crime), Sagawa se retrouve dans une situation paradoxale, une sorte de faille juridique inédite, qui lui permet d’échapper à toute poursuite ». Le loi japonaise ne reconnaît pas par exemple la perversion sexuelle comme une maladie mentale.
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