Patrick Facon

Les relations de Bonaparte avec l'Angleterre n'ont jamais été simples. Tandis qu'il y envoie des "observateurs", chargés de l'éclairer sur un pays qu'il comprend mal, les opposants à son régime n'y désarment pas, bien au contraire...

Murat, bouillant cavalier dans la campagne d'Egypte

C'est dans le delta du Nil, en Syrie et à Aboukir, que le futur roi de Naples s'impose comme l'un des seconds les plus brillants du général Bonaparte. Embarqué en Orient à contre-cœur, dans la mesure où il croit que Bonaparte le tient à distance, il en reviendra avec le général en chef et ses fidèles les plus proches.

À Ulm, à Elchingen, à Austerlitz, à Iéna, Bourcier se bat avec panache et bravoure.
(P69)

Publiés en 1891 par la librairie Plon, les Mémoires de Jean-Baptiste Antoine Marcellin, baron de Marbot, constituent à eux seuls un résumé fulgurant de l'aventure impériale. Cette œuvre de mille trois cents pages, qui révèle un talent littéraire indiscutable, demeurent une introduction indispensable pour quiconque entend redécouvrir ce que furent l'Histoire et les exploits de la cavalerie napoléonienne.

Les lettres de l'alphabet

En gestionnaire consciencieux et scrupuleux, Armand de Caulaincourt, le Grand Ecuyer de Napoléon, décide, en janvier 1806, de faire rentrer en vigueur un système qui permettra de connaître l'année d'entrée de chaque cheval dans les effectifs des écuries impériales. La lettre A est ainsi affectée à toutes les montures antérieures à l'an XII, la lettre B à celles rentrées aux écuries en l'an XII, la lettre C pour l'an XIII et la lettre D pour 1806. Toutefois cette règle n'est pas appliquée avec toutes les rigueurs qui s'imposent.

Le maniement d'un fusil sous le premier Empire s'apparente à un art véritable, qui se réfère lui-même à des règlements précis et requiert un sérieux entraînement.
(P18)

La cavalerie ne fait pas que charger ou poursuivre l'ennemi lors d'une bataille. Elle mène un travail important de reconnaissance et de harcèlement.
(P104)

Les prélèvements incessants opérés par Napoléon au profit de sa cavalerie pèsent très lourdement sur l'élevage des chevaux en France.
(P24)

Cet excellent officier de cavalerie légère effectuera plusieurs missions de confiance pour Napoléon, telle l'arrestation du duc d'Enghien, qu'il exécutera sans état d'âme.
(P70)

Autoritaire, orgueilleux, méprisant, coléreux; les qualificatifs ne manquent pas pour évoquer le caractère de Napoléon, qui présente de multiples facettes. Car l'homme est aussi anxieux et indécis. Mais il peut se révéler, en des occasions particulières, plutôt sentimental.
(P94)

La vie de Napoléon Bonaparte trace une extraordinaire trajectoire. Elle mène un officier de la petite noblesse jusqu'aux plus hauts sommets du pouvoir, en fait un maître incontesté de l'Europe, craint et redouté, et s'achève de manière tragique et dérisoire sur un îlot perdu de l'Atlantique sud qui a pour nom Sainte-Hélène.
(P9)

Alors que père et fils se disputent la couronne d'Espagne, Napoléon, qui se positionne comme arbitre, envisage de placer Joseph, son frère sur le trône.
(P14)

Sous le Consulat et l'Empire, les cadres et les hauts fonctionnaires font partie des notables. Napoléon a vite compris l'intérêt pour un régime stable d'accorder des traitements avantageux aux agents de l'État, qui constituent un corps social sur lequel il peut compter.
(P106)

Avec Bonaparte franchissant les Alpes au Grand-Saint-Bernard, le Peintre David s'affirme napoléonien avant l'heure. Par cette toile, qui célèbre sans ambages la montée en puissance du petit général, il lie désormais son sort au futur conquérant de l'Europe.
(P41)

L'expérience de la campagne en Egypte, en 1798-1799, convainc le jeune général Bonaparte d'envisager la militarisation des services de transport aux armées, assuré jusque-là par des organismes civils. Mais l'affaire n'est guère facile à mener à son terme.
(P88)

Alors qu'il se rend chez la princesse Mathilde, Exelmans fait une chute de cheval. Il meurt à Sèvres le 22 juillet 1852 des suites de cet accident.
(P123)

Souvenez-vous : rien d'allemand, rien des allemands

Sous le premier Empire, l'artillerie embarquée à bord des bâtiments français ne connais pas d'évolution fondamentale.
(P36)

De 1808 à 1815, des soldats portugais servent au sein de l'armée impériale dans le cadre d'une légion spécifique, participant à toutes les grandes campagnes menées par l'Empereur.

Ami intime de Bonaparte à Brienne, secrétaire de celui-ci entre 1797 et 1802, Bourrienne a perdu l'estime et l'amitié de Napoléon pour s'être montré trop vénal.
(P82)