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Critiques de Patrick Mandala (11)
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Le yoga de la Bhagavad-Gîtâ ou Le secret de l..

Ce livre est une parfaite introduction aux doctrines de ce que nous appelons l'hindouisme et à la sagesse vivante transmise par des générations de maîtres et de disciples
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Mudrâ : L'esprit primordial

Ce recueil de poèmes rend compte de l'arrivée d'un moine tibétain en occident. C'est l'un des plus beaux témoignages que l'on puisse trouver sur cet exil.. à recommander vivement.
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Réfléchir sur le coeur des choses

QUATRE AMIS SPIRITUELS SE QUESTIONNENT ET SE RÉPONDENT QUANT A LA SPIRITUALITÉ



Ordinairement, je ne suis pas fan des livres d’entretiens, des questions-réponses. Je préfère les essais. J’ai toutefois apprécié les questions posées par Patrick Mandala, très efficaces et pertinentes, et surtout les réponses de Gilles Farcet (dernièrement auteur d’un superbe livre et très providentiel : Gilles FARCET – Une boussole dans le brouillard. Un chemin spirituel pourquoi, comment et dans quel but ?). Celles du Dr Jacques Vigne sont également satisfaisantes.



Par contre, ce n’est pas le cas pour Jean-Yves Leloup, qui devait être trop occupé ailleurs ou à écrire ses propres livres : ses réponses sont souvent liminaires, minimalistes ou réduites au minimum. Il semble plongé dans sa béatitude. Quelle déconsidération pour son ami Patrick Mandala, comme pour les lecteurs ! Quelle honte ! On ne répond pas à moitié (et encore, parfois au quart !) à quelqu’un qui fait l’effort de vous questionner. C’est un dur labeur de questionner, cela mérite une réflexion approfondie afin de poser les bonnes questions, afin de satisfaire la curiosité des lecteurs comme de la personne qui interroge. Soit on répond avec bonheur à des questions longuement préparées (je sais de quoi je parle), soit on refuse l’entretien car on n’aime pas les entretiens (comme Patrick Mandala, qui préfère questionner que répondre !).

Donc, ce retrait de Jean-Yves Leloup n’est pas acceptable. C’est peut-être sa façon de répondre, mais dans un livre, cela ne se passe pas ainsi. Si un jour il y a réédition, il faudrait demander à Leloup de revoir sa copie et de fournir de vraies réponses ! C’est le point noir de cet ouvrage.

Avec de telles réponses, il est à peine nécessaire au lecteur de jeter un oeil aux réponses de Jean-Yves Leloup. Voilà pour mon coup de gueule de spécialiste des interviews. Nous avons de fait à mon goût, un livre inachevé, amputé.



Bon, revenons à nos yaks et ‘bœufs’ musqués.

Patrick Mandala justifie d’emblée mon propos en citant, en exergue, Arnaud et Véronique Desjardins (dans, La Traversée vers l’autre rive) : « La recherche, qu’elle soit spirituelle ou scientifique, commence toujours par une question. Et l’élaboration de cette question est très importante, car une demande claire, ancrée dans l’expérience du chercheur, porte en elle-même un grand pouvoir de résolution. Une question doit correspondre à une demande intérieure très forte, sinon nous demeurons dans le domaine du mental et des conjectures intellectuelles. » Voilà pour le travail intérieur, et de concentration, auquel Patrick Mandala a du se soumettre.



Quant au sujet du livre, voici les propos-même de ce dernier :

« Voici des conversations sur l’essentiel. C’est ici converser, s’entretenir, porter un regard clair et lucide sur ce qui semble à tous quatre l’essentiel : c’est-à-dire « l’essence des choses », le fondement, le Principe. Pour mémoire, l’origine latine de « conversation » est « vivre avec ». C’est donc bien plus qu’un simple échange de propos qui réunit ici quatre amis spirituels, quatre personnes de « bonne volonté ». (…) Nous aborderons ici les différents aspects et « saveurs » de l’existence, les divers aspects de la connaissance de soi et de la voie spirituelle, ainsi que les pièges qui se présentent. Bref, tout ce qui semble « essentiel » à la vie intérieure et spirituelle pour une « vie réussie », pour reprendre la formule-mantra d’Arnaud Desjardins. Aussi le spirituel, l’être, sera-t-il traité dans le sens le plus large du terme. (…) Puissent ces réflexions ajouter modestement une pierre à la Voie qui conduit à la connaissance de soi. (…) Les amis ici présents sont invités non seulement à partager mes réflexions et à répondre à mes propres questionnements/réflexions, mais aussi à rebondir sur les points et les questions (exprimées ou latentes) formulés par les maîtres et les textes cités. »



Le grand intérêt du livre repose ainsi dans le fait qu’effectivement, Patrick Mandala et ses amis font du « brainstorming » sur 60 des sujets évidents et des thèmes essentiels à la vie spirituelle. Ces sujets sont vraiment bien choisis, c’est une valeur ajoutée. C’est donc riche et nutritif spirituellement parlant ! C’est une chose vraiment intéressante !

Donc, si vous appréciez ces quatre personnages expérimentés et que vous souhaitez lire des réponses à des questions essentielles et existentielles, alors ce livre est fait pour vous ! Il mérite la lecture, malgré ses défauts.



Bonne et très agréable lecture !



ZUIHÔ
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Les épices - Vertus médicinales et recettes

UN VRAI TRAITÉ DES ÉPICES, AUX NOMBREUSES RECETTES INDIENNES ! UN RÉGAL !



En exergue, Patrick Mandala cite une Sympathie universelle qu’il trouve chez Epictète (Entretiens, I, XIV), et qui sied très bien à son entreprise : « Ne crois-tu pas que toutes les choses sont unies les unes aux autres ? Je le crois. Et que toutes les choses de la terre sont en sympathie avec celles du ciel ? Je le crois aussi. D’où leur vient alors avec une telle régularité, comme si Dieu donnait des ordres ? Lorsqu’il dit aux plantes de fleurir, elles fleurissent. Lorsqu’il leur dit de germer, elles germent, de produire des fruits, elles les produisent. Or, si les végétaux et nos corps sont ainsi liés à l’ensemble des choses, et en sympathie, nos âmes ne le sont-elles pas encore beaucoup plus ? Dieu ne sent-il pas tout mouvement propre et uni au sien ? »



On pourrait ajouter la plus célèbre d’Hippocrate : « Que ton aliment soit ta seule médecine ! »



« Les épices. Vertus médicinales et recettes » est « Actuellement indisponible » et datant pourtant de 2012, il semble donc que ce livre de Patrick Mandala soit un franc succès : prions Shiva qu’une réédition ait lieue !

Bien que je ne sois pas familier des épices (j’aime en user, mais peu), je vais vous dévoiler cet ouvrage singulier, car Patrick Mandala et sa femme Catherine (Ushâ), qui vivent en Inde depuis cinquante ans, sont passionnés par cette cuisine indienne si riche en saveurs et en épices.

Et l’Inde sans ses épices, ce n’est plus l’Inde ! Si vous êtes passionné par l’Inde, cet ouvrage est incontournable ! Et les épices invoquent immanquablement le lointain, l’Orient, l’exotique. « Toutes les plantes aromatiques et condimentaires possèdent des propriétés médicinales. Voilà pourquoi l’utilisation des épices permet une cuisine de santé équilibrée, joyeuse, inventive et variée » nous explique l’auteur.



Malgré le thème des épices, on est surpris de ne pas trouver de photos de celles-ci en couleur (il y a un cahier de photos couleurs mais il est presque anecdotique, et elles montrent à peine les épices !).



Comme dans cet ouvrage de Patrick MANDALA – Traditions indiennes : Yoga, Âyurveda, Naturopathie, Art culinaire, il est ici question encore d’Art Culinaire, de Cuisine âyurvédique, d’Hygiène alimentaire, de Cuisine indienne et végétarienne, etc. Il y est même question de notions inconnues : Âhâra (nutrition âyurvédique), Âhârattva (diététique âyurvédique) et Âhârayogî (Yogi de la voie nutritive).



Patrick Mandala organise l’ouvrage en trois parties, « distinctes mais complémentaires :

– Partie I : La route des épices : Où ? Comment ? Pourquoi ?

L’histoire des grandes épices – leurs fonctions – leur histoire – leur rôle dans la société – leur commerce – herbes, épices, aromates ou condiments ?

– Partie II : Santé du corps et de l’esprit; la diététique des épices – les doshas, les énergies vitales des plantes et de l’être humain – les fondements de l’âyurveda – la cuisine de santé qu’est la cuisine âyurvédique et végétarienne de l’Inde.

– Partie III : Les épices; présentation des grandes épices avec leurs propriétés médicinales et culinaires – recettes de cuisine âyurvédique et végétarienne.

Si les épices m’étaient contées… oui chaque épice est présentée sous son aspect botanique et géographique, historique et culturel, artistique et spirituel, mais aussi sous son aspect diététique, thérapeuthique avec ses propriétés et utilisations âyurvédiques, et selon d’autres traditions médicinales populaires.

A la suite de chaque monographie, chaque épice est présentée avec quelques recettes indiennes végétariennes, et aussi ses propriétés âyurvédiques (avec le concours de praticiens indiens). »

Au total, 23 grandes épices sont étudiées, et cuisinées !



C’est un vrai traité des épices – ces « médicaments nutritifs » – solide et complet, sans être exhaustif toutefois !

Il est coloré et poétique, et nutritif ! Vous en apprendrez beaucoup sur les épices, mais aussi en matière de cuisine indienne ! Souhaitons qu’il soit réédité avec des photos couleurs des épices, mais qu’il soit également « revu, révisé et augmenté », afin qu’il devienne réellement incontournable ! Il y a encore du potentiel !

Il demeure tout de même un ouvrage de référence sur les épices ! C’est un superbe livre !



Bonne et goûteuse lecture !



ZUIHÔ
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Traditions indiennes : Yoga, Ayurveda, Natu..

UN TRÈS BON GUIDE DE SANTE HOLISTIQUE ENRACINÉE DANS LES TRADITIONS INDIENNES



Le sage, érudit et cultivé Patrick Mandala vit depuis 50 ans en Inde et a bien écrit une cinquantaine de livres depuis, ayant quasiment tous l’Inde et sa culture pour fondements. Voici une belle vie rêvée et vécue ! Vivant sur place depuis tant d’années, il est certainement l’un des français connaissant le mieux l’Inde dans toutes ses dimensions.

Ces « Traditions indiennes » de Patrick Mandala, pétri de la sagesse du monde qu’il nous offre, embaument l’Inde à chaque page : quel beau livre ! Et quel plaisir !



Ce livre, « le premier d’une trilogie », avec sa couverture ornée de pulpeuses indiennes, est aussi un ouvrage de mémoire des traditions indiennes – et également de gratitude, tant envers l’Inde et ses femmes, qu’envers les pionniers français de l’hindouisme, que remercie en début d’ouvrage Patrick Mandala.

« Tout est enseignement. Tout est déclencheur d’éveil, de jour en jour, là, ici et maintenant. Si l’Inde est secrète, elle est femme aussi, divine énergie, shakti, de là ce titre qui veut dire bien plus qu’il n’y paraît dans son « émerveillante banalité » pour reprendre le terme si beau de Krishnamurti. Et puis la force et la beauté de la femme, ne résident-elles pas aussi en son mystère, en son « secret » ? Puisse ce livre en témoigner et lui rendre hommage ». Il y a une quinzaine de photographies de jeunes femmes indienne et la troisième partie de l’ouvrage consiste en des recettes indiennes rédigées par son épouse Catherine.



Patrick Mandala cite encore Jiddu Krishnamurti avec cette sentence ambigüe, faite de multiples tiroirs : « La beauté est là où vous n’êtes pas ». Il cite également beaucoup Swâmî Prâjnanpad et de nombreux autres sages hindous.



Mais ce n’est pas tout à fait le sujet du livre, avec son titre évocateur. Pour l’expliquer, je reprendrais encore les mots de Patrick Mandala :

« L’Inde, comme le Tibet, nous apprend que la santé du corps passe avant tout par une juste connaissance de son propre corps et de soi-même. Le mot sanskrit âyurveda ne signifie-t-il pas « Science de la vie » ? Tout est dit.

Dans toute société traditionnelle – indienne, tibétaine, chinoise, amérindienne ou africaine – la médecine, l’art de guérir comme de prévenir n’est jamais séparé de la vie intérieure, du spirituel : de la réalité de l’être. Aussi la santé du corps et de l’esprit passe logiquement par des habitudes justes au quotidien : une hygiène de vie, non pas faite de contraintes et d’interdits multiples, mais bien de joie et de plénitude. D’où l’importance donnée aux plantes, aux minéraux, à la nature et à une profonde connaissance de la nature humaine. »

Ainsi Patrick Mandala propose « de pratiquer une certaine hygiène de vie compatible avec la vie moderne qui replace l’individu dans une dimension holistique qui s’appuie sur la connaissance de la nature, sur l’ancienne tradition de la naturopathie indienne et aussi sur le yoga et l’âyurveda » : tout ce que le titre indique.

C’est incroyable comme la civilisation indienne connaît l’être humain et a élaboré un ensemble de pratiques d’hygiène de vie, tant physiologiques que psychiques et spirituelles, bref, un système complet et holistique comme le dit l’auteur.



L’auteur pose une question fondamentale : la « quête est celle de l’Esprit, de ce qui est sans changement, pur et infini. Porter autant d’intérêt à ce qui est changement et impermanence, impur et limité, semble incompatible. Il y a contradiction. Pourquoi ? »

Patrick Mandala n’entend pas imposer LA méthode pour y répondre : chacun la sienne ! Mais il souhaite nous guider, selon son savoir propre, désespérant en silence, peut-être pour nous, occidentaux, qui n’avons plus de vie saine.



Il rappelle que les voies non-dualistes d’Asie prônent le détachement du corps en lui laissant le minimum vital. Mais que l’on peut aussi voir ce corps « comme un moyen précieux de libération ». Patrick Mandala suggère donc que ce « véhicule » est à prendre comme il est, qu’il faut en prendre soin sans s’y attacher, et que nous soyons « témoin » de ce corps que l’on habite, ce qui peut nous mener à « la non-dépendance, à l’éveil et à la plénitude ». Patrick Mandala ajoute, page 42 :

« Nous sommes ce que nous pensons et nous pensons ce que nous sommes, comme nous sommes le résultat de notre nourriture (spirituelle et matérielle) – il n’y a pas l’ombre d’un doute. Cela est vérifiable dans le quotidien ».



La première partie de l’ouvrage se compose ainsi de divers chapitres explorant la connaissance de soi-même. Elle est très riche en enseignements et stimulante intellectuellement, sans se montrer trop lourde car équilibrée. C’est celle qui m’a le plus plu. Les réflexions et intuitions de Patrick Mandala sont subtiles et intelligentes, et séduisantes pour l’esprit en quête de savoir. Il use de sa culture et des citations de nombreux sages hindous tout au long du livre pour nous faire comprendre que tous ces savoirs indiens ont leurs sources dans la spiritualité et dans l’observation de soi.



La seconde partie s’intitule « Le retour aux sources » : cette partie est plus technique mais très instructive.

Il y est question de Hatha-Yoga et d’âsana (selon chaque dosha et guna), de Prânâyâma, d’âyurveda, d’alimentation (‘Sarvam Annam’ : Tout est nourriture), de naturopathie indienne, de la vision indienne de l’homme (prakriti), en somme les questions et les réponses soulevées par Patrick Mandala dans le titre du livre.

Enfin, la dernière partie aborde l’hygiène alimentaire, et donne des recettes de cuisine âyurvédique (avec ses six saveurs ou rasa : sucré, salé, aigre, astringent, piquant, amer) et végétarienne de l’Inde, rédigée par Catherine Mandala : soit le fameux « Mens sana in corpore sano » ! Que l’on nous a fait oublier en France.



Ainsi, Patrick Mandala ne souhaite rien d’autre – en bon altruiste qu’il est, en nous proposant un exposé des traditions indiennes de l’hygiène de vie – que des solutions à nos vies polluées (que chacun se doit d’adapter à son vécu, car Patrick Mandala n’impose rien) accompagnées de réflexions de fond intelligentes, pour nous aider à mieux vivre – afin que nous ayons une meilleure vie, plus équilibrée et plus saine.

Ce livre c’est une sorte de « Guide de santé indienne ». Patrick Mandala offre beaucoup de citations, mais nous rappelle régulièrement de les méditer.

Patrick Mandala nous exhorte également à « étendre la Conscience », car « tout est Changement » : une longue quête vers soi ! Il cite aussi quelques antiques grecs :

– Platon qui disait : « il n’est pas possible de guérir le corps sans traiter l’esprit ».

– Plutarque : « Optons pour une vie saine et les habitudes (ou règles) nous la rendrons agréable ».

– Hippocrate : « Nous creusons notre propre tombe avec nos dents ».



Voilà donc un bel ouvrage de Patrick Mandala, qui connaît bien son sujet : à savoir l’Inde et ses traditions d’hygiène holistique. L’Inde propose tout ce qu’il faut pour avoir un esprit sain dans un corps sain, ce qui peut nous conduire à devenir saint. Yoga, Âyurveda, Naturopathie indienne, cuisine végétarienne et âyurvédique, et enfin nourriture spirituelle, font de ce livre un véritable gui de santé indienne que peut s’approprier le lecteur pour améliorer sa santé globale dans ce monde de fou. On comprend grâce à Patrick Mandala qu’il existe une vie saine : celle, ancestrale, des traditions indiennes. Faites-les vôtres, ou non.



En tous cas je vous en recommande vivement sa lecture, car elle est rassasiante, nourrissante, subtile et savoureuse ! Merci Patrick Mandala !



Bonne et très agréable lecture !



ZUIHÔ
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Retrouver la joie : Présence de Mâ Anandamayi

Un livre qui nous permet de découvrir la pensée de cette grande dame.

Un livre simple de vérité et de paix invitant chacun à renaître dans sa vraie nature.
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Mira-Bai

UN TRÉSOR MAGIQUE, MAGNIFIQUE, MYSTIQUE & EMPLI D’AMOUR







J’ai déjà chroniqué beaucoup de livres de Patrick Mandala. On s’apprécie mutuellement, et franchement, j’adore quasiment tous ses livres. J’ai tardé à vous évoquer celui-ci tandis qu’il attendait (patiemment…) qu’enfin j’en discute. Mais en ce moment, ma vie n’est pas de tout repos. L’éditeur aussi attendait : pardonnez-moi s’il-vous-plait. Patrick Mandala m’instruit, et son Inde me fait rêver – celle de chacun de ses livres, et j’espère un jour y aller en Inde et boire un thé chaï avec lui et les siens – mais j’aurais peur d’y rester ad vitam aeternam. Je rêve d’Orient. Car Patrick Mandala a écrit depuis 1970 une myriade de bouquins, et je ne les ai pas tous, et je crois que lui-même s’y perd dans son compte. Et il en écrit sans cesse une dizaine en même temps ! J’aime, enfin, lui donner une visibilité, car personne ne le fait, et il n’aime pas exposer sa personne, tandis que son oeuvre mérite amplement d’être connue ! Donc si je peux l’aider, je le fait. Voilà pour mon préambule.



Cette fois-ci, c’est tout simplement l’un des plus beaux livres que je connaisse et qu’il me soit permis de lire, dont je vais essayer de vous faire humer le doux parfum. Et ce sont les éditions Geuthner – dont j’adore les livres mais dont je ne possède qu’un petit nombre – qui publient ce doux chef-d’oeuvre. De plus, Patrick Mandala s’appuie sur une solide bibliographie traitant de Mîrâ-Bâî, preuve s’il en est que Mîrâ-Bâî et lui s’aiment d’un profond amour, et que sa démarche d’hommage est on ne peut plus sérieuse ! Ce livre c’est aussi toute l’Inde, vous verrez, vous le lirez, vous le chanterez peut-être – j’espère, et de concert avec les Indiens. Patrick Mandala maîtrise si bien son sujet qu’à le lire, on se retrouve dans cette Inde magique aux côtés de la poétesse. Une grosse après-midi de lecture sera nécessaire, mais vous voyagerez ainsi en Inde… dans votre fauteuil.



En effet, dans ce recueil, on y goûte l’encens, les épices et la mystique indiennes, et tout ce qui fait l’Inde, mais surtout, cet amour lyrique, ces chants d’amour apaisants et envoûtants de la sainte Mîrâ-Bâî (1498-1546).

Notons que Patrick Mandala, l’humble et discret savant indien, fait montre plus encore qu’à son habitude, d’une précision toute scientifique nourrie d’abondantes notes (comme toujours !). Notons encore qu’il est aussi un spécialiste de la poésie et de miniatures indiennes, et dans ce bel ouvrage, il y a aussi mis corps et âme. Cela lui a beaucoup demandé d’efforts, cela se voit et se lit. Patrick Mandala m’épate toujours plus, mais avec ce livre consacré à Mîrâ-Bâî, là, il m’éblouit. Krishna sait comme le soleil en Inde frappe fort !



L’auteur met ici le féminin sacré, et la femme dans toute son universalité, et encore plus, l’Amour Universel, au centre de cette oeuvre magistrale, magnifique, mystique et magique. Ici, vous lirez des ôdes de Mîrâ-Bâî destinées aux femmes, à l’amour, à l’Inde éternelle, mais surtout à ses Dieux (avec au centre Krishna) dont elle est dévote, sous la forme d’une poésie mystique toute légendaire, que se racontent et chantent chaque jour les Indiens entre eux. La sainte Mîrâ-Bâî est effectivement révérée dans son pays. Ses Chants montent jusqu’à Brahma et Krishna, appellent et embrassent le Divin vin doux. Vous ne pourrez vous contenter de lire l’Introduction : vous devrez absolument vous immerger dans les poésies mystiques de Mîrâ-Bâî. C’est un livre dans lequel on vit si l’on veut l’apprendre. Il faut vivre avec lui.



On voit sur la couverture la belle et sainte Mîrâ-Bâî. Peau laiteuse, cheveux noirs, un joli sourire et des parures splendides… On ne peut qu’entrer sur la pointe des pieds dans ce livre-univers. On se délecte de chaque page, tels de succulents plats dont on se pourlèche avec passion, mais sagesse. Si vous n’êtes ni poète, ni mystique, ni sensible à l’amour, ou à l’art, ou aux femmes, vous ne pourrez embrasser la sainte Mîrâ-Bâî et son paysage fascinant, l’Inde. L’Inde, le Divin et son Coeur amoureux, voici la sainte trinité de la sainte Mîrâ-Bâî. Son « expression lyrique est d’une profonde, d’une très profonde intensité. » Mîrâ-Bâî ouvre et suis la Voie du Coeur. Elle n’a d’amour que pour Krishna. L’essentiel et l’universel amour dont chacun a besoin pour grandir et vivre correctement, et le Divin n’étant qu’Amour, l’on peut par la voie du Coeur le retrouver en soi, et dans Cela, la Source, l’Infini, l’Absolu, la Plénitude.



« Découvrir l’Inde, c’est découvrir l’aventure intérieure. Si l’Inde, tel un guide spirituel, éveille toutes les potentialités, Mira-Bai en est une illustration parfaite. Elle est un symbole fort de courage, de don de soi, de sagesse et d’amour : d’intelligence du coeur. Elle naquit au Rajasthan, le Pays des Rois où les femmes ont une force de caractère peu commune : un feu brûlant les habite. Certaines furent guerrières ou rebelles, d’autres poétesses accomplies, femmes remarquables ou encore saintes. Mîrâ-Bâî fut tout cela.



Dans l’extrême dépouillement de ses chants – simplicité que cette traduction s’est attachée à respecter – transparaît à chaque ligne un sens profond de détachement, de beauté et d’amour. Si les chants de Mîrâ-Bâî, expression de son vécu avec le Divin, sont pour le lecteur une découverte de l’Inde, ils pourront aussi éveiller un intérêt différent selon chacun : enseignement spirituel vivant, pratique du yoga, exemple d’altruisme, don de soi, mais aussi découverte de la pensée indienne médiévale. »



Dans son Introduction, l’auteur contextualise dans l’espace et le temps, le Râjasthân qui émerge de son Moyen-Âge et d’où vient la sainte poétesse, puis nous conte sa vie. La complexe mythologie hindoue s’invite évidemment dans le jeu… et il est dur de s’y retrouver, il faut l’admettre, même si l’auteur écrit fort bien. Mais Mîrâ-Bâî ne serait pas Mîrâ-Bâî sans sa dévotion entière à l’Absolu et au panthéon hindou. Puis Patrick Mandala consacre un chapitre à la Bhakti, un autre à Râdhâ (« Celle-qui-plaît », une parèdre de Krishna – un couple pour qui Mîrâ-Bâî a une profonde dévotion), puis c’est au tour de la Prema (l’amour divin) incarnée par Krishna.

Il fait suivre cela d’un chapitre consacré à « la saveur du rasa » soit la « théorie de la saveur » – le rasa qui est aussi suc, quintessence, désir, charme, agrément, élégance… le rasa est intimement lié aux arts et aux plaisirs des sens et à l’esthétique. Le rasa est une notion centrale dans la vie indienne. J’ai trouvé ce chapitre primordial car il est une sorte de colonne vertébrale pour comprendre, tout simplement, un immense pan de la vie indienne, et aussi, évidemment, toute la poésie mystique de Mîrâ-Bâî.



Patrick Mandala, savant sérieux s’il en est, nous donne ensuite un cours sur les styles de poésie indienne, avant de nous instruire sur les Chants de Mîrâ-Bâî. Et la Première partie se termine là-dessus.

Viennent ensuite les 108 Chants, ce qui forme les deux tiers restant de ce superbe livre. Patrick Mandala traduit chacun des chants, et les commente également. Et il ajoute onze miniatures indiennes en couleur, splendides, qui illustrent les chants avec élégance. Oui, Patrick Mandala est aussi un passionné de miniatures indiennes ! mais je n’y connais rien, ma spécialité étant la peinture classique européenne. En tous cas, elles sont précieuses. Et elles portent toute la passion amoureuse de l’auteur.



Pour terminer, je vais vous offrir un chant d’amour de la sainte Mîrâ-Bâî. Il y en a 108 – ce sont 108 joyaux d’un collier chatoyant.

Le 25ème est l’un de mes préférés, et il n’a pas nécessité de notes d’ailleurs :



Mon amour est lié à ses pieds saints



Mon amour est lié à ses pieds saints.

Sans lui, tout m’indiffère.

Le monde n’est que tromperie, illusion et rêve.

L’océan des renaissances engendre la peur,

Les liens mondains engendrent la souffrance –

Je dépose ces fardeaux aux pieds de Hari.



Mîrâ dit : Ô Seigneur Giridhara,

Je n’aspire qu’à une chose :

Prendre refuge en toi.



Merci Patrick Mandala pour cet époustouflant travail, pour cet opus magnum fabuleux.

Quel livre ! Un vrai trésor ! Un ouvrage de référence filant dans mes Coups de coeur !



Je vous souhaite une délicieuse lecture !



ZUIHÔ
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Aux sources du yoga

UN OUVRAGE DE RÉFÉRENCE, ATYPIQUE, SUR LES QUESTIONS ESSENTIELLES DU YOGA TRADITIONNEL ET NON-DUEL







On ne prend pas les mêmes personnages, mais on recommence le brainstorming : après avoir questionné ses amis français sur la spiritualité (lire : Patrick MANDALA – Réfléchir sur le coeur des choses), Patrick Mandala converse cette fois-ci du Yoga, avec trois Srî hindous, descendants ou disciples de grands sages indiens réputés. La quatrième de couverture est explicite à leur encontre. Ce second livre de la trilogie sera suivi d’un semblable où cette fois-ci Patrick Mandala questionnera des lamas tibétains.



En attendant, ces « 144 questions-réponses pour mieux comprendre le Yoga » forment un livre agréable à lire et très instructif, très pragmatique. Il est de plus, bien plus fluide à la lecture, avec une mise en page efficiente. Le livre est vivant et bien plus intéressant que le premier des trois.

Rappelons que Patrick Mandala, amoureux du rock’n’roll, a des « ressources en matière de yoga » : il fut particulièrement proche des enseignements et des personnes de Mâ Ânandamayî, du couple Desjardins, de leur maître Swâmî Prajnânpad et de Gnânânanda, ce qui lui permet de questionner tant sur la pratique yoguique que sur les domaines spirituels du Yoga.

Il dédie toutefois son livre à Swâmî Vivekânanda (1863-1902), qu’il n’a pas connu mais dont il a beaucoup appris de par sa vie exemplaire et ses écrits.



Donc, ce qui est appréciable, entre autre, avec ce livre, c’est que nous avons ici des questions-réponses sur un sujet bien précis, le Yoga, et que des swâmî y répondent directement, en tant qu’Indiens et hindous aguerris à cette pratique et cette voie spirituelle d’union. Par ailleurs, comme dans son précédent ouvrage, Patrick Mandala cible des notions-clés du Yoga et des Yoga-Sutras de Patanjali – importantes, essentielles pour qui veut se nourrir foncièrement du yoga et le comprendre fondamentalement : c’est là aussi une franche réussite !



Étrangement, pour parler Yoga, Patrick Mandala découpe en quatre parties son livre, ses questions, en interrogeant les sages yogîs sur… les Quatre Nobles Vérités du Bouddha ! Le Dharma du Bouddha a néanmoins une similitude avec le Yoga de Patanjali : les huit sentiers de leurs enseignements. Et les deux ont aussi en commun « ces quatre branches [qui] appartiennent au même Arbre de Vie. Ses fruits sont Paix, Joie, Sagesse et Amour. Puissent les lecteurs goûter à chacun d’eux ! ». Cette approche bouddhiste de la question hindouiste centrale est tout de même pertinente bien qu’atypique : car les Quatre Nobles Vérités énoncées par le Bouddha sont universelles et touchent chaque humain, qu’il fasse ou non du Yoga ! Je crois que cela va plus étonner le lecteur français, que les sages indiens interrogés… Surtout que le bouddhadharma est généralement perçu en Inde comme une branche de l’hindouisme (et les hindous n’ont pas tout à fait tort !).



L’un des autres intérêts de cet ouvrage est qu’en toute fin, Patrick Mandala, qui n’aime pas répondre aux entretiens (un comble !), nous gratifie d’une petite, et précieuse, autobiographie : un « aperçu biographique ». Enfin ! Néanmoins Patrick Mandala reste dans la fraîche pénombre…. Merci néanmoins à lui ! Je ne vais cependant pas étaler sa vie sur internet… Vous la lirez dans ce superbe opus !



Voici l’un des tous meilleurs livres de Patrick Mandala, un ouvrage de référence ! Il est riche d’enseignements, vivant, fluide, agréable ! Je vous le recommande ! Je le mets dans mon TOP 20 !



Bonne et très agréable lecture !



ZUIHÔ
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Le son du silence : Présence de Râmana Mahârshi

UN EXCEPTIONNEL OUVRAGE REMPLI DE TEXTES INÉDITS DE RÂMANA MAHÂRSHI !







« Le silence du guru est l’instruction spirituelle la plus forte. Il est la forme la plus élevée de la Grâce divine. Toutes les autres instructions ne sont que des facteurs dérivés du silence; ils sont secondaires. »



J’aime beaucoup le travail de Patrick Mandala. Non seulement il est érudit et travaille à de multiples projets d’écriture en même temps, mais il rend des copies admirablement traduites, et sagement annotées, enrichissant le contenu proposé. Il est pointilleux et précis, et d’une réelle honnêteté intellectuelle. Je crois que si je le pouvais je réunirai tous ses livres pour vous en parler. C’est un intellectuel, polyglotte, vivant en Inde depuis 50 ans : qui mieux que lui peut nous fournir du neuf en matière d’Hindouisme (pour faire large) ? Qui peut mieux traduire que lui ? Et développer des sujets inédits ?



Voici pourtant un ouvrage inhabituel, et donc fort ambitieux de sa part, dans lequel il me semble qu’il s’engage personnellement, qu’il engage son nom et sa réputation, plus que dans ses autres livres. En effet, comment dénicher des inédits ? Et « Pourquoi des inédits ? » questionne donc Patrick Mandala.

En effet ! Je disais précédemment : « Le Sage indien est devenu une légende, voire un mythe, savamment entretenu. Chacun de ses disciples tient à nous faire partager leurs notes des enseignements de Râmana Mâharshi (1879-1950), si bien que ce dernier n’a plus rien à dire depuis longtemps, au contraire de ses disciples directs, puis indirects. Et son ashram, Srî Râmanâsramam, édite régulièrement de nouveaux livres au sujet du plus célèbre sage indien d’avant-guerre. »



Patrick Mandala s’explique sur sa quête de textes inédits :

« Ce livre n’avait sa raison d’être qu’avec des textes inédits et, dans leur plus grande majorité, du Mahârshi lui-même. Ce choix n’a pas été celui de la facilité. Loin de là ! Nous ne pouvions faire une redite de ce qui avait déjà été présenté de 1960 à 1987 environ avec trois grands ouvrages :

– L’enseignement de Râmana Maharshi – Nouvelle édition intégrale (1972)

– Râmana Mahârshi – Œuvres réunies, écrits originaux et adaptations (1988)

– L’Expérience de l’Être, de Maria BURGI-KYRIAZI (1986)

Souhaitant ne présenter que des inédits ou de nouvelles sources concernant les écrits de Râmana Mahârshi, nous n’avons donc pas utilisé pour la énième fois ces sources superbes… il fallut se mettre en quêtes d’autres sources inédites – mais ce ne fut pas évident. Cela demanda beaucoup de temps, de patience et de persévérance, de recherches approfondies en Inde, de rencontres. Ce fut, au fil du temps, la confirmation qu’il y avait bien d’autres manuscrits, d’autres versions tant en tamoul qu’en anglais, comme d’autres satsangs, anecdotes et paroles non encore traduites, d’autres témoignages de disciples de la première heure. Le matériel d’inédits se révéla important. [cette quête d’inédits donna du fruit : ainsi les autres traductions de Patrick Mandala suivantes : B.V. NARASIMHA – Biographie de Ramana Mahârshi, Vie et enseignements – Première biographie de référence, et Râmana Mahârshi – Libre de toutes pensées. Inédits : présentation, traduction et notes par Patrick Mandala et Râmana Mahârshi – Histoires spirituelles et Râmana Mahârshi – La voie directe].



Les sources principales sont anglophones : Talks with Râmana Mahârshi et The collected works of Ramana Maharshi. Celles-ci aussi, Patrick Mandala les a évitées.

Nous devons reconnaître, à la lecture de l’ouvrage, que les sources ne peuvent être connues que d’un spécialiste de Râmana Mahârshi qui collecte les textes depuis un certain temps : vous trouverez ici, bel et bien, un « collier de perles » fabuleuses, inédites ou méconnues, émanant du grand sage indien. L’ambition du livre est à mon sens, amplement relevée ! Je ne crois pas qu’il existe en français d’ouvrage pareil à celui-ci, pour qui veut encore lire du neuf venant de Râmana Mahârshi. Et comme ce ne sont que des inédits… je ne vais vous en partager qu’un, afin de vous mettre l’eau à la bouche et surtout, que vous fassiez un bon repas spirituel de ce livre :



« Maître : Pour vous, qu’est-ce que la Lumière ?

Disciple : Le jour le soleil, la nuit la lampe.

Maître : Quelle est cette lumière qui perçoit la lumière ?

Disciple : L’oeil.

Maître : Quelle est la lumière qui illumine l’oeil ?

Disciple : Cette lumière est l’intellect.

Maître : Quelle est la lumière qui connaît l’intellect ?

Disciple : Le « Je ».

Maître : Aussi tu es la suprême Lumière des lumières.

Disicple : Oui je suis Cela ».

Râmana Mahârshi.



C’est un ouvrage indispensable. Un ouvrage de référence que je classe dans mon TOP 20 !

Bravo et merci, Patrick Mandala !



Bonne et très agréable lecture !



ZUIHÔ
Lien : https://livresbouddhistes.co..
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La Voie du coeur

Difficile à noter ce livre qui est manifestement dédié à un lectorat déjà érudit en spiritualité orientale. Mais je suppose que les textes partagés doivent avoir beaucoup de valeur à leurs yeux, puisqu'il s'agit de textes non traduits en français au préalable.



Ceci dit, le livre est accessible à tout lecteur qui a un minimum de connaissances et s'intéresse au sujet de la Bhakti.



Par ailleurs, au-delà d'un simple transcription de textes, l’auteur nous fait bénéficier de sa connaissance de la philosophie hindoue, en ne manquant pas l'occasion de tirer des liens avec des spiritualités plus occidentales.



Donc de quoi nourrir tout esprit curieux.
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La Voie du coeur

Mandala nous met en contact avec notre sagesse profonde, et nous permet de devenir celui ou celle que nous sommes vraiment destinés à

être...
Lien : http://mandala.skynetblogs.be/
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