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4.1/5 (sur 24 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Ingénieur de formation, Patrick Porizi travaille dans un bureau d'études.

Il se lance dans l'écriture au détour de la cinquantaine. Après dix mois de travail - essentiellement le week-end car il est toujours salarié- il diffuse son premier livre auto édité, un roman policier intitulé "Une main coupée pour le 36" (2014).

Un an après il sort un deuxième ouvrage "Un miroir pour Scotland Yard" (2015) qui vient conclure les aventures entamées dans le premier.

En 2016, il publie "Six petits maigres".

Puis il publie coup sur coup "D'une seule balle", "Hirudo" et "Abwee".

page Facebook : https://www.facebook.com/patrickporizi/

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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Ben, quelle différence entre un canon et un tuyau d'orgue?Ben, l orgue envoie des notes, pas des obus et les premières s'envolent en faisant de la musique alors que les obus retombent en faisant du bruit. Le jour où les hommes construiront des orgues avec des canons, peut-être qu'ils appelleront ça des orgues de barbarie.

Chacun son steel p66
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Je me suis juré de ramener un jour une poupée gonflable sous le bras, juste pour imaginer l’œil de la veuve collé au judas comme un doigt sur la glace. Je parie même que si, un quart d’heure plus tard, je m’amuse à faire grincer mon lit en cadence, la Vitreux baissera le son de sa télé. Voilà les gamineries qui peuvent traverser la tête d’un directeur général à la fin d’une journée de boulot. Nous sommes loin du CAC 40 et des valeurs boursières. Je fais partie de ces gens qui entraînent leur cerveau à faire le grand écart, histoire de lui conserver sa souplesse.Pour l’heure, j’ai pris place dans un RER bondé. Quand je ne suis pas en déplacement dans nos implantations de province, c’est, avec le métro, le moyen de déplacement que j’utilise le plus.
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Derrière moi, le sol descend doucement vers cette interface verticale entre l’air et la roche qui s’appelle une falaise. C’est un endroit où l’attraction de la pesanteur exerce ses talents avec passion. Plus que quelques pas à reculons avant de lui tomber dans les bras. Mon corps se penche en arrière. Le vide m’aspire déjà.Je me dis qu’il ne me reste que quelques secondes pour faire le deuil de ma vie. Les pensées fusent dans ma tête. Non, en fait l’enjeu c’est de mourir sans regret. Et des regrets, j’en ai plein le ventre. Les plus beaux d’entre eux s’appellent Anaïs et Vicki. À la pensée de ne plus les revoir, mes tripes font des nœuds.[…] Je recule toujours. Si j’accepte mon sort, ça fera moins mal. Maîtriser la peur, voilà mon objectif immédiat.
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Il avait conservé son port d’arme mais, depuis l’ouverture de son cabinet, il n’avait jamais eu besoin d’y faire appel lors de ses interventions. Ses armes les plus utiles étaient le caméscope, le téléphone portable et l’appareil photo. Il rêvait d’enquêtes sur des disparitions ou des meurtres non élucidés mais la réalité du marché l’avait rattrapé. Son fond de commerce, c’était les faux arrêts maladie et surtout, l’adultère. Il traquait les effleurements de doigts à la terrasse des cafés, le baiser furtif à la sortie des restaurants, la main aux fesses devant l’entrée des hôtels, et parfois, le coït planifié dans des chambres qui avaient vu passer plus d’éjaculateurs précoces que d’acariens.
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Seule la vérité blesse, n’est-ce pas ? Je ne souris que sous la pression des circonstances, c’est-à-dire plus souvent que je ne le souhaite. Suis-je un bon directeur général ? Suis-je aimé de mon personnel ? J’ai toujours eu du mal à répondre aux questions fermées. J’aime argumenter, peser le pour et le contre, me rapprocher de la vérité qu’elle soit belle ou laide. Je crois que le vrai précède le juste.Je suis propriétaire d’un appartement traversant au deuxième étage d’un bel immeuble de la rue de Marignan. 120 m², un bureau, un salon, une salle à manger, deux salles de bains et trois chambres, dont deux inoccupées. Ma femme et moi sommes séparés depuis seize mois. Je voulais deux enfants.
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La peur a enclenché le pilote automatique. Je suis devenu un passager sur ses gardes, guettant le décrochage de mon propre corps. […] Mais moi, je veux vivre ! Le monde des vivants, c’est ma patrie. Le néant est une terre d’exil qui m’épouvante. Et puis, je veux bien monter au ciel, mais pas tomber dans la mer. Le vide est là, derrière mon épaule. De la plante de mes pieds jusqu’à mon crâne, le sang glacé du vertige court dans mes veines. Mes jambes fléchissent. Je vais tomber. Je fais un effort désespéré pour réactiver mon cortex.
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J’ai entendu mon assistante arriver. Elle frappe à la porte du bureau et entre sans attendre la réponse. Élodie a quarante et un ans, soit quatre ans de moins que moi, et un joli corps. Elle a un mari ennuyeux, deux enfants et un abonnement à la salle de gym. Ses cheveux teints de brune encadrent un visage harmonieux. Depuis mon divorce, j’ai l’impression qu’elle se montre plus attentionnée à mon égard. Il m’est arrivé de lui confier quelques détails sur ma vie privée. J’aurais pu tenter ma chance, mais quelque chose m’a retenu.
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Trop préoccupé par ma carrière, coureur – je n’ai eu qu’une relation extraconjugale en quatorze ans de mariage, une de trop, c’est vrai –, orgueilleux, cassant, vénal… J’ai tout entendu. Je me console en pensant qu’Anaïs aurait davantage souffert de nos disputes de couple si nous avions prolongé cette cohabitation. En fait, je ne veux pas m’avouer que, sous ses yeux, la statue de marbre du père conquérant s’est transformée en terre cuite. Je me dresse toujours devant ses yeux, mais elle ne me regarde plus comme avant.
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Elle avait décidé de reprendre une activité physique pour redonner à son corps, non sa plasticité, mais au moins sa tonicité. Ce n’est pas le regard des hommes, mais bien le miroir de sa salle de bains qui avait fait entrer Eva dans la catégorie « femme mûre ». Elle voyait, mois après mois, l’acidité du temps creuser des sillons dans sa peau et altérer la chair de la belle femme qu’elle était encore. Elle savait qu’elle plaisait toujours aux hommes. Surtout à ceux qui avaient dix ans de plus qu’elle.
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Depuis son divorce, elle mesurait à quel point elle avait chèrement payé sa liberté. Mais elle ne regrettait rien. Elle avançait dans la vie comme une somnambule, sans voir les jours défiler. Elle avait abandonné une vie matérielle confortable pour une procession routinière, faite de petits pas, où l’essentiel de son salaire passait en loyer, courses et activités des enfants. Elle aurait tout donné pour son fils et sa fille. Ils occupaient une grande partie de ses pensées et de son temps libre.
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