Lorsqu'il s'enfonçait dans les mots qui se trouvaient devant lui sur une page, il arrivait à oublier son corps et cela, plus que toute autre chose, l'aidait à mettre une sourdine à ses récriminations contre lui-même. Les livres lui offraient la possibilité de flotter, de suspendre son être dans sa conscience, et aussi longtemps qu'il leur portait une attention complète, il pouvait s'abuser, imaginer qu'il avait été libéré, que les cordes qui le tenaient attaché à son ancrage grotesque avaient été rompues.