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4.04/5 (sur 60 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Phytothérapeute, le docteur Belaiche a mis au point, après vingt-cinq ans de pratique, un traitement qui se substitue aux drogues chimiques. Il propose de recourir aux oligo-éléments, à la phytothérapie et aux thérapies cognitives. Aborder ainsi la maladie avec bon sens et efficacité, selon des méthodes qui ont fait leurs preuves, c'est donner aux spasmophiles un nouvel espoir.

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Bibliographie de Paul Belaiche-Daninos   (7)Voir plus

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
En pleine nuit, à trois heures du matin, la Reine Marie-Antoinette est transférée à la Conciergerie, la plus cruelle prison du régime.
Elle est enregistrée sous le numéro d'écrou 280, comme c'est l'usage pour les voleurs et les prostituées.
Après l'avoir séparée de son fils, elle a été arrachée de la prison du Temple, où elle vivait avec sa fille Marie-Thérèse Charlotte et sa belle-soeur Elisabeth, pour être jetée dans un cachot fétide.
On a guillotiné son époux, le Roi Louis XVI, on lui a enlevé un fils de huit ans, le petit Louis XVII, et on l'a séparée de sa fille. Pourtant, elle endurera des conditions inhumaines avec un courage, un silence et une dignité qui suscitent depuis deux siècles la compassion des historiens.
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-D'abord, elle est née un 2 novembre.
-Et alors, dit La Marck dans une quinte de toux, elle n'est pas la seule.
-Le 2, c'est le saint jour des morts, Auguste !
-Et après ?
-Ce n'était pas n'importe quel 2 novembre ! Elle est née le 2 novembre 1755.
-Et alors ?
-Mais la veille, c'était le 1er novembre 1755 !
-La Palisse l'aurait dit avant toi, mon ami !
-Sois sérieux, Auguste, cela ne te dit rien .
-Franchement, non. C'était quoi ?
-Enfin, Auguste, tu ne peux pas ignorer le terrible tremblement de terre de Lisbonne !
-Quel rapport avec la Reine ?
-Soixante mille morts la veille de sa naissance, n'est-ce pas un signe ? Sais-tu quels étaient ses parrains, comme par hasard ?
-Non.
-Le roi et la reine du Portugal. Ils ont failli recevoir leur château sur la tête !
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A Paris, jusqu'au 9 thermidor qui vit la chute de Robespierre, et l'arrêt de la guillotine, le nombre des décapités fut d'environ 2 800. Dans les départements, la Grande Terreur en tua 14 807, sans compter les fusillés et les noyés de Vendée, de Nantes, d'Arras, de Strasbourg, de Lyon et d'Orange, dont le nombre fut environ de 20 000, soit au total 40 000 victimes immolées au nom de "la fraternité" !
C'est le peuple qui fut la plus grand victime de la Terreur. Une étude statistique faite par Pariset (1867-1927) montre qu'elle a frappé plus de roturiers que de privilégiés : "sur un échantillon donnée on retrouve, 6 nobles, 7 militaires, 29 ouvriers et domestiques et 38 paysans et laboureurs." On peut résumer qu'il n'y a eu que 14% de nobles guillotinés et seulement 2% de privilégiés ; le reste, soit 84%, furent des hommes du peuple, bien entendu innocents pour la plupart.
A titre d'exemple, dans les deux fosses communes des jardins de Picpus, on compte 1 109 guillotinés dont seulement 108 nobles de sexe masculins et 51 de sexe féminin ; tous les autres sont des gens du peuple et des petits bourgeois.
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Les Français voulaient l’Egalité, elle n’existe qu’au fronton des bâtiments publics. Ils voulaient la Fraternité, ils connaissent la délation. Les vingt et un mille cinq cents comités révolutionnaires, répartis sur tout le territoire national, ne vivent que de dénonciations. Ils réunissent “toute la vermine antisociale mâle et femelle”.
Ils voulaient la paix, ils ont la guerre. Ils voulaient le bien-être civil, ils subissent la Terreur. Ils voulaient une justice démocratique, ils ont hérité d’un tribunal civil d’exception pourvoyeur de la peine de mort. Ils espéraient manger à leur faim, ils connaissent la famine. Les paysans voulaient être libérés des contraintes de l’Ancien Régime, ils subissent la loi du Maximum qui les pille en entraînant la ruine du commerce des grains et la disparition des boulangeries. La bourgeoisie, cette aile marchante de la Révolution, a non seulement perdu le pouvoir, mais se retrouve poursuivie et spoliée.
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Mais c'est une force occulte, celle d'un autre acteur, est là, qui veille à contrer tous ces projets. Un homme mystérieux, royaliste convaincu, sera responsable de tous les échecs en semant la zizanie et la haine parmi les révolutionnaires.
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- Avez-vous assisté au banquet des gardes du corps ?
- Oui.
- Ce banquet ne serait-il pas celui où la cocarde tricolore aurait été foulée aux pieds ?
- Effectivement.
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- Examinons, s’il te plait, les accusations de politique intérieure.
- C’est ça, c’est ça… Examinons d’abord les accusations de politique intérieure.
- D’abord l’aspect financier, il est important. N’oublions pas que sans la banqueroute du tyran, il n’y aurait jamais eu de Révolution.
- J’énumère tes accusations : tu prétends qu’Antoinette a dilapidé les finances de la France avec Calonne, mais tout le monde sait qu’elle détestait Calonne. C’est même elle qui l’a chassé… Alors qu’est-ce que Calonne vient faire ici ? Voudrais-tu par hasard donner des verges à la défense pour nous fouetter ?
- Calonne est une ordure ! On la charge avec Calonne !

- Aurais-tu l’intention de citer dans ce procès toutes les ordures de l’Ancien Régime ?

- En tout cas, certainement ceux avec lesquels elle a trahi.
- Je pressens déjà que nous allons nous noyer… Revenons sur l’aspect financier : à part le Grand Livre, avons-nous des pièces comptables pour évaluer les sommes gaspillées sous Turgot, Calonne, Necker et Brienne ? C’est là l’important.
- T’occupe ! dit Fouquier en balayant la question d’un revers de main.
- As-tu des pièces comptables, oui ou non ?
- Je n’en ai pas.
- Je m’en doutais – il feuillette quelques fois. Ailleurs, tu affirmes sans aucun justificatif qu’elle a fait passer des millions à son frère l’Empereur d’Autriche.
- Exact, son frère est une ordure !
- Les preuves de ces transferts ?
- On ne les retrouve plus.
- Un peu plus loin, tu affirmes qu’elle aurait dépensé des millions pour faire Trianon.
- La garce !
Fouquier, de plus en plus éméché, remplit son verre.
- Nous n’avons aucune pièce comptable, aucune facture, pas un papier. Rien ! Je te rappelle, au cas où tu l’aurais oublié, que Trianon a été construit par la Pompadour. Cela, tout le monde le sait.
- T’occupe, te dis-je ! On garde Trianon dans les chefs d’accusation. Le peuple croit que c’est elle.
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Cette conspiration de l’étranger alimentée par les ennemis de l’intérieur ? Ces forces de l’ombre ? Les voilà ceux que vous devrez frapper fort puisque la justice nationale est désormais entre vos mains. Et c’est de vos travaux que le peuple verra l’affermissement de cette Vertu, fondée, ne l’oubliez pas, sur l’Egalité. Mais pour que le règne de cette Vertu arrive, nous devrons parcourir un chemin long et difficile où le procès d’Antoinette n’est qu’une simple péripétie. En outre, vous serez contraints sous le poids de votre conscience de patriotes de rendre des jugements apparemment cruels et qui pourront même vous paraître injustes, mais sachez que pour réaliser le règne de la Vertu, vous devrez dans vos verdicts suspendre parfois vos lois morales individuelles – il met un temps d’arrêt en promenant son regard voilé sans lunettes sur l’assemblée pour deviner l’effet produit.
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C’est une belle femme de trente ans aux allures aristocratiques. Elle arbore une magnifique chevelure brune qui tombe sur ses reins. Elisabeth est fascinée par l’expression de ses traits. Aucune peur sur ce beau visage plein de charme et une totale sérénité malgré l’épreuve terrible qu’elle vient de vivre.
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Nous ne sommes pas des juges, nous sommes des hommes d’Etat. Ce n’est pas une décision de justice que nous avons à rendre pour savoir s’il faut oui ou non condamner Antoinette, mais il nous faut prendre une mesure de salut public pour sauvegarder la République. Je vous pose de nouveau la question : Si les rois vivent, que devient la légitimité de notre Révolution ? Ne perdrions-nous pas notre raison d’être et ne deviendrions-nous pas alors des calomniateurs ? Voulez-vous d’une Révolution sans Révolution ? La réponse est évidente : sans aucune manifestation de haine, nous devons condamner Antoinette uniquement parce qu’il faut que la patrie vive !
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